C’est Siemens qui commercialisera le premier tiroir vapeur, suivi de Bosch

Commençons par notre produit coup de cœur : le tiroir vapeur. Si on a pu aussi en découvrir un à l’IFA sur le stand de Miele, BSH se réjouit à l’avance d’être le premier à en commercialiser un. Il sera disponible début 2026 quand celui de Miele sera lancé bien plus tard. Si c’est surtout le modèle de Siemens qui a été mis en avant sur le stand BSH à Esprit Meuble, il existera aussi une version chez Bosch, qui sera d’ailleurs vendue au même tarif sur le marché français, à savoir 1099 euros.
Si cet appareil nous a beaucoup plu, c’est parce qu’il est selon nous le candidat idéal pour démocratiser la cuisson vapeur et la faire entrer dans de plus nombreuses cuisines. En effet, on retrouve tous les atouts d’une cuisson 100% vapeur dans un format beaucoup plus compact, ce tiroir mesurant seulement 15 cm de haut. Il peut ainsi être facilement installé soit en complément d’un four de 45 cm dans une niche de 60, soit directement sous plan. Il peut même être dissocié de l’espace de cuisson pour remplacer un tiroir chauffant ou tout simplement un tiroir à couverts. En cas d’installation sous plan, pour éviter tout risque de démarrage intempestif déclenché par de petites mains curieuses, BSH a prévu une sécurité enfant.

D’une capacité de 10 litres, ce tiroir vapeur est équipé d’un réservoir de 500 ml qui permet d’alimenter la cavité en vapeur jusqu’à 5 h. Il est pourvu de six programmes par défaut, qu’on peut lancer facilement depuis le bandeau de commande tactile. Le premier consiste simplement à cuire à la vapeur à 100°C mais un programme cuisson à l’étuvée est aussi présent ou encore décongélation, réhydratation, chauffe-plat et nettoyage. Ces différents modes montrent que cet appareil est plus polyvalent qu’il n’y paraît, ne se limitant pas à la pure cuisson.

Dans cet appareil, on peut aussi faire lever des pâtes (à pain, pizza, viennoiseries…), l’environnement chaud et humide étant idéal pour favoriser la poussée sans que les pâtons se dessèchent sur le dessus. La version de Bosch dispose d’un programme dédié à cette fonction. Notons également qu’on peut piloter l’appareil manuellement et qu’il est alors possible de régler la température au degré près.
Le tiroir vapeur étant connecté, on peut accéder à d’autres programmes à partir de l’application Home Connect. Celle-ci renferme également des recettes (environ 80) que l’on peut ajouter ; elles complètent les dix recettes embarquées par défaut. Du fait de la connectivité, en plus de ses commandes tactiles intégrées, le tiroir vapeur peut être contrôlé depuis l’app ou même à la voix (tout comme les fours de récentes générations). Il est compatible avec Amazon Alexa et Google Assistant.
Pour finir, BSH a voulu l’entretien pratique. On reçoit ainsi des rappels lorsqu’il est nécessaire d’effectuer un détartrage du circuit d’eau tandis que le plateau vapeur amovible passe au lave-vaisselle.

Une gamme de gros électroménager encastrable à la finition noire mate

BSH va également déployer une nouvelle gamme encastrable entièrement noire mate, en adéquation avec la tendance actuelle. Cette série Matt Edition comprendra à la fois des fours de tous types (multifonction, combinés vapeur, combinés micro-ondes…), des tables de cuisson, des hottes, mais également des tiroirs chauffants ou encore des machines à café…

Cette finition sera réservée au concept de distribution sélective à travers les collections Siemens StudioLine et Bosch AccentLine – sachant que la Matt Edition sera d’abord lancée dans le cadre de la marque Siemens en 2026 (sans plus de précision) avant de s’étendre à Bosch un peu plus tard. BSH évoque d'ailleurs une offre réservée à ses clients qui s'équipent chez les cuisinistes : pour l’achat de quatre appareils électroménagers encastrables de la marque Bosch, de la marque Siemens ou de la marque Neff, le groupe offre une garantie de 5 ans sur l'ensemble (sachant qu'une table aspirante compte pour deux et que le froid pose libre acheté chez le cuisiniste est également comptabilisé). 

Parmi les nouveautés exposées, BSH mettait en avant quelques fours premium aux fonctionnalités innovantes (mais pas pour autant inédite chez Siemens) telles que caméra embarquée ou capteurs pour surveiller le taux d’humidité dans la cavité. Mais ce sont surtout les tables de cuisson noires mates qui étaient mises à l’honneur.

Précisons que concernant cette finition, BSH se veut prudent. Le groupe n’utilise pas le terme « anti-rayures », préférant évoquer des équipements plus résistants et plus faciles à nettoyer et déclarant que sur ces surfaces mates, les rayures sont « jusqu’à 5 fois moins visibles comparé aux tables vitrocéramique conventionnelles ». Le groupe parle aussi de finition plutôt que de revêtement. Sur le stand de BSH lors du salon Esprit Meuble, on nous précise en effet que « le coloris noir mat est intégré dans la matière, pour les tables de cuisson comme pour les fours ». Enfin, l’entreprise communique sur les avantages du noir mat, qui « dissimule les traces de doigts », ainsi que sur les reflets moins nombreux, ce qui rend donc les interfaces plus clairement visibles. Ces remarques sont valables aussi bien pour les fours ou les hottes que les tables de cuisson.
Cette Matt Edition comptera des tables de cuisson Siemens StudioLine adaptées à divers budgets et besoins, proposées dans différentes dimensions et configurations, avec profilé ou à fleur de plan. Quant aux tables de cuisson aspirantes, toujours aux finitions mates, elles existeront en 60 cm (à partir de 860 euros pour l’entrée de gamme), 80 et 90 cm.

Des hottes assorties et des groupes filtrants

La Matt Edition compte aussi une gamme de hottes, dont une référence murale inclinée Siemens iQ700 (réf LC81KANB5). Il s’agit d’un modèle de 80 cm de large à la façade en verre noir mat. Elle peut être installée en évacuation ou recyclage. Comme c’est désormais répandu, elle peut communiquer avec les tables de cuisson Siemens compatibles via la technologie nommée cookConnect. Celle-ci assure l’allumage automatique de la hotte si nécessaire, l’ajustement des réglages de vitesse ainsi que son extinction lorsqu’il n’y a plus ni vapeur ni d’odeurs. Ce système de connexion permet également de contrôler l’éclairage de la hotte et la vitesse d’extraction directement depuis la table de cuisson.

La marque communique en outre sur un niveau sonore réduit, qui s’élève à seulement 51 dB (sans doute à la vitesse minimale). S’agissant d’un modèle connecté, cette hotte peut aussi être pilotée depuis l’application Home Connect commune à tous les produits connectés de toutes les marques du groupe BSH ; les commandes vocales sont également prises en charge, ce qui peut avoir du sens pour un équipement tel qu’une hotte.

En parallèle, BSH annonce aussi le déploiement d’une série de groupes filtrants Integrated Design, à la fois chez Bosch (Série 6) et chez Siemens (iQ700). Ces hottes se destinent à être intégrées dans les meubles au-dessus de la table de cuisson, elles sont totalement invisibles lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Il suffit de déplier la visière en verre qui porte aussi le panneau de contrôle tactile quand on en a besoin.

Là encore, BSH insiste sur le niveau sonore, annonçant 57 dB pour sa Série 6 Bosch (en mode évacuation). Sachant que comme les hottes inclinées, ces références intégrables peuvent être installées aussi bien en évacuation qu’en recyclage. Dans ce dernier cas, il sera possible d’y ajouter un kit de recyclage optionnel avec un filtre actif longue durée (Long-life Clean Air), pour les modèles de Siemens comme ceux de Bosch. Ce filtre peut être régénéré au four jusqu’à trois fois, ce qui peut porter sa durée de vie à plusieurs années, jusqu’à quatre ans – sachant que cela dépend naturellement de l’utilisation de la hotte, la fréquence notamment.

Des aspirateurs robots intégrables

À l’occasion d’Esprit Meuble, Bosch a aussi présenté pour la première fois en France un aspirateur robot encastrable développé en partenariat avec Ecovacs, marque spécialiste de la robotique domestique. Ce concept avait été dévoilé à l’IFA. Il s’agit d’un aspirateur robot laveur dont la base multifonction est totalement encastrée dans un meuble sous plan, donc parfaitement invisible. Il s’auto-vidange et s’auto-nettoie en conservant tout le confort apporté par les modèles de nouvelle génération (alimentation du robot en eau, évacuation de la poussière et de l’eau sale), sans encombrer les pièces de vie ni les dénaturer.
En parallèle, Bosch  développe une gamme d’aspirateurs robots nommée Spotless, cette fois vendus avec des bases de chargement traditionnelles. Elle se compose d’appareils aux fonctionnalités plus ou moins élaborées (la montée en gamme se faisant sur l’intelligence de navigation et les fonctionnalités de la station en matière d’auto-nettoyage).

Une nouvelle fonctionnalité Smart Start pour les lave-vaisselle

La nouvelle fonction nommée Smart Start est disponible sur les lave-vaisselle connectés à l’application Home Connect et concerne donc à la fois les appareils de Bosch et ceux de Siemens. Smart Start permet de programmer le lave-vaisselle pour qu’il démarre automatiquement au moment opportun. C’est-à-dire celui qui correspond à ce qu’on recherche : un fonctionnement en heure creuse si on a un contrat de ce type et qu’on souhaite faire des économies sur ses factures, ou bien pendant des créneaux horaires privilégiant une production d’énergie d’origine renouvelable. Il suffit de définir ses préférences et ses priorités dans l’application puis de lancer le cycle, qui démarre au moment adéquat. La fonctionnalité s’appuie sur les données collectées auprès des principaux fournisseurs d’énergie européens.