le 2 septembre 2024
, par Rédaction Neomaghttps://www.linkedin.com/company/neomag/
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Cette baisse de l’inflation s’expliquerait par un très net ralentissement des prix de l’énergie, indique l’INSEE. Sur un an, les prix de l’électricité ralentiraient (principalement en raison d’un effet de base lié à la hausse des tarifs réglementés de l’électricité appliqués au 1er août 2023) et ceux des produits pétroliers baisseraient.
À l’inverse, les prix des services, notamment dans les services d'hébergement et de transport, accéléreraient sur un an. Ceux de l’alimentation, des produits manufacturés et du tabac évolueraient sur un an au même rythme ou quasiment au même rythme que le mois précédent.
Sur un mois, les prix à la consommation auraient augmentés en août 2024 (+ 0,6 % après +0,2 % en juillet). Les prix des produits manufacturés augmenteraient sur un mois, tirés notamment par le rebond de ceux de l’habillement et des chaussures en raison de la fin des soldes d’été. Les prix de l’alimentation augmenteraient aussi, comme ceux des services, et notamment ceux de l’hébergement et des transports. À l’inverse, les prix de l’énergie diminueraient sur un mois, tandis que les prix du tabac seraient stables.
Hausse des achats de téléphones, de meubles et d’appareils ménagers
En juillet 2024, les dépenses de consommation des ménages en biens ont rebondis sur un mois (+0,3 % en volume* après ‑0,6 % en juin 2024 – données révisées). Ce léger rebond est porté par l’augmentation de la consommation d’énergie (+0,9 %) et de la consommation alimentaire (+0,4 %). La consommation en biens fabriqués est, quant à elle, stable. La hausse des dépenses en « autres biens fabriqués » (+0,7 %) est en grande partie contrebalancée par la baisse des dépenses en habillement-textile (‑0,7 %) et en biens durables (‑0,2 %).
La consommation en biens durables s’est repliée légèrement (‑0,2 % après +0,5 % en juin 2024). Ce repli est principalement lié au recul des dépenses en biens de transport (‑2,7 % après +2,0 % en juin 2024), notamment les voitures neuves et d’occasions, et dans une moindre mesure, à la baisse des achats des autres biens durables tels que les bijoux et les lunettes.
À l’inverse, la consommation en biens d’équipement du logement rebondit fortement (+3,8 % après ‑0,9 % en juin 2024) sous l’effet de la hausse des achats de téléphones, de meubles ainsi que d’appareils ménagers.