Déjà il y a quelques jours, le sujet était directement évoqué par le Snec, chambre sectorielle de la cuisine membre de la Fnaem, qui évoquait le fait que certaines GSB ne respectaient pas les règles et faisaient signer des bons de commandes portant sur des cuisines. Christian Mennrath, soulignait alors que « la rédaction de l’alinéa du décret du 29 octobre 2020 relatif aux GSB n’ayant pas changée, la vente de cuisines, dressing, luminaires, voilages n’y est pas autorisée ».
Visiblement, les choses ayant pris de l’ampleur, la Fnaem en appelle aux pouvoirs publics. « Ces infractions polymorphes sont triplement inadmissibles, indique-t-on au niveau de la rédaction. Elles constituent une pratique déloyale majeure entre professionnels respectueux des réglementations et les autres (pour mémoire les grandes surfaces de bricolage représentaient en 2020 selon l’Ipea 22,1% du marché de la cuisine). Elles sont nuisibles à l’objectif premier de ce troisième confinement : la réduction des déplacements et contacts pour contrôle et endiguement de l’épidémie. Elles constituent autant de contre-exemples nuisibles à la discipline collective nécessaire à l’atteinte des objectifs précités et donc à la réouverture la plus rapide possible des magasins administrativement fermés ».
Dans ce contexte, et en étroite coordination avec ses chambres territoriales et sectorielle chargées de la surveillance/signalement des pratiques sur le terrain et de leur constat par huissier, la Fnaem a d’ores et déjà demandé à la DGCCRF l’appui de ses services pour rappeler à toutes les enseignes nationales concernées les interdictions actuelles et leurs sanctions. Elle a également saisi par écrit tous les préfets pour demander application locale de la loi par tous les distributeurs.