le 29 mars 2021
, par Rédaction Neomaghttps://www.linkedin.com/company/neomag/
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« Laissez-nous réouvrir nos magasins. Ils sont bons pour le moral et bons pour l’emploi… C’est bien chez nous que les Français viennent aujourd’hui chercher les biens qui leur sont nécessaires en confinement : meubles pour télé-travailler, fauteuils pour sauver leur dos, cuisines et gros électroménager pour le bonheur des familles, lits pour un sommeil apaisé......»
C’est par cette tribune publié le 29 mars dans les pages du quotidien Le Parisien que la Fnaem, interpelle le Ministre de l’Economie. Celui-ci a indiqué ce jour que la liste des commerces autorisés à ouvrir « ne changera pas ».
La FNAEM réclame donc le droit de recevoir sur rendez-vous individuel les clients en magasin. « Déjà expérimenté avec succès dans plusieurs autres pays européens, ce mode de fonctionnement pendant les périodes de confinement permet en effet à ces magasins caractérisés par d’importantes surfaces d’exposition et de faibles flux de clientèle de poursuivre au mieux leur activité économique dans des conditions sanitaires hautement sécurisées » souligne la fédération.
Cuisinistes : n’accepter que les consommateurs qui ont un projet et seulement sur rendez-vous pris auprès d’un vendeur
Au sein du SNEC, dont le président fait partie des instances dirigeantes de la FNAEM, la même position est partagée. « Le risque sanitaire est préoccupant et le travail des dirigeants politiques, des plus complexes, cependant notre organisation professionnelle propose aux Ministères concernés de nous accorder l’autorisation d’ouvrir nos magasins, uniquement sur prise de rendez-vous, déclare Christian Mennrath. Nos dirigeants d’entreprises sont des citoyens responsables qui répondent et contribuent correctement au Bien Public afin d’empêcher toute contamination dans nos magasins pour les consommateurs comme les collaborateurs avec des show-rooms sécurisés et des protocoles sanitaires stricts. Dans l’éventualité où le Gouvernement donnerait son accord sur la réouverture de nos magasins, Nous nous engageons à n’accepter que les consommateurs qui ont un projet et seulement sur rendez-vous pris auprès d’un vendeur".
Le non-respect des régles par certaines GSB mis en cause
Par ailleurs, le SNEC, pointe du doigt le fait que, dans les département déjà concernés, certaines GSB ne respectent pas les règles et font signer des bons de commandes portant sur des cuisines. "S’agissant de près de 1 500 magasins fermés (avec ou sans enseigne) des 19 départements confinés, le nouveau décret précise que les commerces en GSB d’une surface supérieure à 400m2 encore autorisés à ouvrir ne peuvent accueillir du public que pour leurs activités de « biens essentiels », fait remarquer Christian Mennrath. La rédaction de l’alinéa du décret du 29 octobre 2020 relatif aux GSB n’ayant pas changée, la vente de cuisines, dressing, luminaires, voilages n’y est donc toujours pas autorisée. Cependant à cette heure, fort nombreux sont les cas d’infractions constatés dans les grands circuits de distribution (fermeture des rayons mais signature du Bon de Commande sur rendez-vous), une situation que nous vivons comme injuste et peu républicaine. Parce que nos aménagements et nos produits sont essentiels au bien-être quotidien de nos concitoyens (surtout pour ceux qui sont confinés), nous souhaitons vivement que les Pouvoirs Publics accèdent à notre demande ».