LivingKitchen vitrine de la cuisine équipée

LivingKitchen vitrine de la cuisine équipée

le 15 février 2013
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S’il fallait résumer en deux mots la deuxième édition de LivingKitchen, qui s’est tenue à Cologne du 12 au 18 janvier dernier, ce serait : pari réussi. Mais c’est un peu court, comme le déclamait Cyrano de Bergerac, et une telle assertion mérite quelques justifications de synthèse. Synthétiser l’univers de la cuisine équipée, c’est justement ce qu’a parfaitement réalisé la manifestation allemande, honorant ainsi son rang de premier salon de la filière à l’échelle européenne (autant dire mondiale, étant donnée la puissance de l’industrie du mobilier de cuisine sur le Vieux continent, en Allemagne au premier chef, et la prégnance de marques d’appareils d’encastrables présentes).

 Par Jérôme Alberola 

Car c’est bien d’abord en termes d’offres que les organisateurs ont validé les espoirs qu’avait générés la première session  de 2011. Les halls 4.1, 4.2 et 5.2 du vaste Parc d’exposition au bord du Rhin ont en effet réuni la quasi-totalité des grands fabricants de cuisines allemands, qu’il s’agisse des gigantesques leaders européens (Nobilia qui dépasse les 800 millions d’euros de chiffres d’affaires, mais aussi Alno, Häcker, Nolte ou Schüller qui tournent chacun  autour des 400 M. €, à comparer avec les 250 M.€ environ du groupe Fournier,  co-leader français), ou des firmes de taille moyenne mais significative sur le marché (Beckermann, fournisseur premium de Darty Cuisine, Allmilmö, Warendorf – ex-Miele Küchen). Seules manquaient à l’appel les marques de cuisine haut de gamme 0de renom Poggenpohl et Siematic (Bulthaup ne participant jamais à de telles manifestations)

 

Une offre globale

Les fabricants d’ensembles de cuisine occupaient des stands d’une surface moyenne de 500 m2, à coté desquels il était fréquent de voir des espaces d’exposition de marques d’appareils ménagers encastrables parmi les plus connues et les plus développées sur le marché européen. Celles-ci ne sont pas venues faire de la figuration ou servir de faire-valoir à la manifestation. Les stands de marques des groupes BSH (Bosch, Siemens, Neff, Gaggenau), Whirlpool (Whirlpool, KitchenAid, Baucknecht), de Miele (probablement le plus grand), ou d’AEG-Electrolux étaient aussi vastes et soignés que ceux de leurs voisins industriels du meuble.

Outre ces leaders, d’autres sociétés plus spécialisées en termes de gammes, telles que Guttman, Elica, Novy, Liebherr, Falmec, Sub-Zero, Wolf, etc. sont aussi venues présenter leur savoir-faire. Nombre des nouveautés n’étaient pas dédiées au marché français, en raison de ses particularismes dont le plus flagrant est la très forte proportion des fours à pyrolyse, contrairement à l’Allemagne et d’autres pays où prédominent les modèles à catalyse). Cette offre était complétée par les principaux acteurs de la fabrication d’éviers (Franke, Blanco, Villeroy & Boch etc. ) et quelques noms de plans de travail (Cosentino, Lechner, etc.)             

 

Des marques allemande sans concurrence ?

 

Un salon professionnel qui dispose de la meilleure offre est un échec, s’il n’est pas parcouru par un nombre important de représentants de la filière qu’il est censé fédérer et animer. A cette aune, LivingKitchen 2013 a également été une franche réussite. Dès le jour d’inauguration, il y avait du monde dans les allées et la bouillonnante agitation a révélé une volonté partagée par visiteurs et exposants d’entretenir un climat d’affaires dynamique.  Signe, s’il en fallait, du volontarisme  germanique… Les responsables sondés ont ainsi souligné l’intérêt prononcé pour les nouveautés. Celles-ci sont en général de belle facture et elles ont cristallisé une évolution profonde du marché et des rapports de force, avec une rançon de la gloire à payer : devenus les leaders incontestés du marché européen au travers d’ un style générique nommé contemporain européen qu’ils ont le mieux promu, et n’ayant plus de concurrence, italienne surtout, pour les aiguillonner, les fabricants allemands de cuisines doivent chacun désormais se réinventer créateurs de leur propres tendances disparates. Car c’est un fait, pour satisfaire leur appétit de conquête des autres marchés, dont le voisin français est le plus prometteur et le plus convoité, afficher la « deutsche qualität » ne leur suffit plus pour se distinguer les uns des autres dans un contexte concurrentiel plus tendu.

 

 

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