Désormais les magasins spécialisés de plus de 200 m2 doivent récupérer les cuisines anciennes avant la pose de nouveaux meublants. Cette obligation est mise en place dans le cadre de la loi sur l’économie circulaire. « En collaboration avec Eco-Mobilier et la FNAEM, nous avons travaillé afin d’adapter les contraintes de la loi avec notre réalité opérationnelle », expliquait déjà Christian Mennrath, Président du Syndicat National de l’Equipement de la Cuisine, à l’occasion de son dernier congrès. Ainsi, des fiches à l’attention des adhérents ont été préparées afin d’expliquer sur le lieu de vente, les modalités de reprise mais aussi l’organisation logistique pour démonter, entreposer et identifier les points de collecte avec Eco-Mobilier ».

L’accompagnement des cuisinistes par le SNEC sur ce mouvement de fond, de manière à ce qu’il soit faisable concrètement par la profession, participe à cet égard aux nouveaux services mis à la disposition des quelque 1400 adhérents du SNEC. Regroupant tous les métiers de la filière, des fabricants aux distributeurs en passant par les équipementiers et membres associés, le syndicat avait ainsi listé lors de son congrès 2021 quelques exemples d’aide concrète à ses adhérents. Il a également rappelé ses valeurs et engagements figurant dans sa nouvelle plaquette institutionnelle. Un QR Code a été d’ailleurs mis à la disposition des enseignes adhérentes afin de donner accès directement aux engagements du cuisiniste Adhérent SNEC.
Rappelons que le SNEC a tenu son assemblée générale ordinaire à l’occasion de la journée inaugurale du Sadecc, le 1er octobre dernier. Outre le résultat des élections et la nouvelle composition des 18 Administrateurs du syndicat et la présentation de ses comptes approuvées et certifiés par le commissaire aux comptes, le SNEC a présenté les travaux des différentes commissions mises en œuvre par le Président du SNEC, Christian Mennrath.
Ce dernier a introduit l’événement par une synthèse sur les deux années marquées par la crise sanitaire et le choc économique ayant généré « une modification complète des modes de vie ayant recentré les habitudes au sein de l’habitat ». A la clé, « des résultats spectaculaires pour le secteur de la cuisine et des perspectives économiques enthousiasmantes ». In fine, l’univers de la cuisine recrute plus de 3 000 postes, que ce soit des concepteur-vendeurs, des animateurs en magasin ou encore des poseurs. Créé en 1955, le syndicat professionnel est très actif en proposant plusieurs outils aux enseignes, qui sont plus essentiels en période de crise sanitaire.

Une digitalisation du parcours client qui nécessite des recommandations juridiques détaillées

L’an dernier, le SNEC s’est tenu ainsi aux côtés des magasins pour interpréter les textes dans cette période particulière, que ce soit par exemple sur les conditions de mise en œuvre de chômage partiel ou encore des conditions sanitaires pour recevoir en magasin ou se rendre chez le client. « Nos méthodes de travail ont changé » souligne Christian Mennrath. La digitalisation accrue du parcours de vente a fait ainsi l’objet d’une étude globale sur les contraintes et opportunités des nouvelles approches commerciales par la commission dédiée sur ce thème, menée par Thierry Dardel, directeur vente France et export enseigne Arthur Bonnet. Cette étude analyse les différentes modalités actuelles de vente, du projet en magasin au projet à distance avec une analyse des cas et ses étapes, assortie de recommandations juridiques détaillées. Ce vrai guide pratique conçu en collaboration avec les avocats du SNEC et sa documentation détaillée est aujourd’hui, disponible en téléchargement sur le site SNEC.Pro à l’attention des adhérents du syndicat professionnel. Il va sans dire que la multiplicité de ventes de cuisine équipée réalisée en partie en ligne et dans le magasin a d’ailleurs attiré un grand nombre d’adhérents selon Thierry Dardel.
La question de la formation a également été impactée par la crise sanitaire avec la rapide mise en œuvre de formations en situation distancielle pour poursuivre ces cours. Hélène Bonningues, commission formation et directrice RH et supports pour Socoo’c a ainsi récapitulé le travail sur le partage et la construction de contenus pédagogiques en collaboration avec les organismes de formation, « ces derniers ayant mis en œuvre rapidement la poursuite des formations en mode distanciel en dépit de la complexité des caractéristiques techniques de nos métiers ». A noter en tant qu’outil supplémentaire proposé par le SNEC, une page sur le site du syndicat recense l’ensemble des centres de formations habilités pour disposer des CQP.