Le groupe Eberhardt va clôturer 2020 en croissance de + 6%

Le groupe Eberhardt va clôturer 2020 en croissance de + 6%

le 9 décembre 2020
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En dépit d’une activité fortement impactée par la crise sanitaire, le groupe Eberhardt devrait clôturer 2020 en croissance d’environ + 6% en chiffre d’affaires et + 11% en volume (secteurs ménager et professionnel confondus). Franck Pellé, Président du Directoire Eberhardt, dresse le bilan d’une année vécue sur un rythme de montagnes russes, salue « l’énergie humaine déployée» et reste confiant pour 2021, riche de lancements à venir et de nouveaux projets. 

Le groupe Eberhardt va clôturer 2020 en croissance de + 6%
En 2020, le groupe Eberhardt faisait évoluer son logo et l’accompagnait de la signature "Marque de confiance". En 2021, le groupe poursuivra la modernisation de son image et de sa communication par l’ouverture d’un nouveau showroom à Paris ainsi qu’une refonte totale des sites français des marques Liebherr, Asko et Falmec.

Finalement, 2020 aura été « une très bonne année » pour Eberhardt, qui aborde 2021 avec confiance, fort d’un portefeuille de belles nouveautés annoncées chez Liebherr, Asko et Falmec, les trois marques premium distribuées par l’entreprise alsacienne. Si Franck Pellé, Président du Directoire Eberhardt, dresse un premier bilan de l’année 2020 avec satisfaction, c’est également avec humilité, en ayant « une pensée pour d’autres secteurs d’activité moins chanceux ».

 

Liebherr et Asko en croissance, Falmec à l'identique

Le groupe Eberhardt devrait donc clôturer l’année 2020 à environ et + 6% en CA et + 11% en volume (secteurs ménager et professionnel confondus). La rentabilité de l’entreprise sera moindre puisqu’il a fallu financer le chômage partiel et les stocks, mais cela n’entame en rien la satisfaction d’avoir su gérer cette crise. En ce qui concerne les marques, Franck Pellé estime que Liebherr devrait terminer l’année à environ +15% en valeur.
Pour Asko, la progression sera d'environ +20%, une performance notamment liée à la croissance de la marque chez les grands distributeurs.
Enfin, Falmec devrait clôturer 2020 en étant étal. Franck Pellé s’explique cela par l’importante présence de la marque chez les cuisinistes. Ceux-ci ont été submergés de demandes, mais ont parfois été confrontés à une certaine latence au niveau de la production et de la pose à l’issue de la première période de confinement, leur activité n’ayant réellement redémarré qu’en juillet.

 

Un décalage entre les activités grand public et professionnelles

Eberhardt a constaté un important décalage entre son activité grand public et celle du secteur professionnel, qui aura, elle, reculé de 10% en 2020. Dès la sortie du premier confinement, « l’utilisateur final s’est concentré sur le cocooning ». Aussi les demandes de la part du grand public ont explosé et n’ont pas faibli depuis. 

En revanche, dans le domaine professionnel, à l’issue du premier confinement, de nombreux professionnels (bars et restaurants) ont ajourné leurs projets, dans la crainte de nouvelles mesures (telles que l’instauration d’un couvre-feu ou d’un nouveau confinement). Toutefois, Franck Pellé nuance et constate même une reprise de l’activité malgré le second confinement. Le fait que ces professionnels aient un peu plus de visibilité, avec des perspectives étalées jusqu’à fin mars, leur permet d’investir avec un peu plus de confiance. « Pendant le premier confinement, de nombreux restaurateurs ont adapté leur mode de fonctionnement de manière temporaire, avec du petit équipement de fortune pour le click and collect – par exemple, ils se sont équipés d'une salamandre pour maintenir les plats au chaud. Alors que durant le second confinement, les restaurateurs qui avaient encore un peu de trésorerie ont investi dans un mode de vente à emporter durable pour conserver ce business model en complément. Ils ont plutôt investi dans une vitrine de présentation, du froid supplémentaire… C’est ce qui rend ce choc un peu moins brutal ».
Quant au froid médical, Eberhardt avait déjà constaté « une accélération assez nette dès le premier confinement », liée aux budgets accordés aux hôpitaux qui leur ont permis de renouveler leurs équipements. Depuis l’annonce des besoins de conservation des vaccins à des températures négatives, la demande explose. La croissance est de l’ordre de +35% en volume.

 

Chaque confinement a impacté le business de manière différente

Avec la crise sanitaire et deux confinements successifs, l’année 2020 a pris des allures de montagnes russes. Le groupe avait très bien commençé l’année 2020, (janvier/février à +13%), mais avec le confinement, les mois de mars et surtout d’avril furent très compliqués (en avril, le CA de l’entreprise était descendu à -63%).
En mai 2020, dès la sortie du confinement, Eberhardt enregistrait une importante croissance des demandes, à laquelle le groupe a pu répondre grâce à deux paris pris pendant la période du confinement : maintenir l’approvisionnement programmé et rapatrier le personnel au siège assez rapidement. « Il fallait que l’énergie humaine soit présente en même temps que le stock » explique Franck Pellé.
Contrairement à certains concurrents, Eberhardt n’a donc pas rencontré de difficultés d’approvisionnement. En revanche, le bond de demandes (+63% en juin pour Liebherr par exemple) a engendré un important surcroît de travail.
Quant au reconfinement, « il a tout de même eu des conséquences sur l’entreprise avec quelques annulations de commandes mais il a été beaucoup moins violent » explique-t-il. La difficulté réside surtout dans le retour au télétravail, qui consomme énormément d’énergie, en interne comme dans les relations avec les clients, selon Franck Pellé.

 

Télétravail : maintenir l’énergie collective à tout prix

« L‘inefficacité du télétravail est relativement masquée quand l’activité tourne au ralenti comme au mois d’avril. En revanche, lorsque les chiffres sont positifs, le télétravail complique les choses. On perd l’intelligence collective, l’énergie collective, l’apprentissage collectif et ce malgré les outils performants dont nous disposons. D’ailleurs, tout le personnel est impatient de pouvoir réinvestir le siège ».
En attendant, Eberhardt saisit toutes les occasions pour assurer le bien-être de ses collaborateurs et maintenir le lien. Exemple avec le maintien de la traditionnelle fête de Noël de l’entreprise le 4 décembre dernier. Même si cette année, elle s’est déroulée virtuellement, son organisation figurait parmi les dossiers prioritaires.
« D’un côté, nous faisons en sorte de respecter la loi et les mesures sanitaires par un télétravail massif pour prendre notre part dans cet effort collectif. Et, en même temps, nous faisons en sorte que l’énergie collective ne disparaisse pas, en faisant de gros efforts pour une communication interne qui ne soit pas uniquement professionnelle, mais aussi personnalisée et ludique » explique Franck Pellé.

 

2021 : une activité qui s’annonce sous de bons auspices

La manière dont 2020 s’achève donne quelques espoirs quant à 2021. Selon Franck Pellé, le marché de l’intégrable devrait bien se porter. En effet, les cuisinistes sont débordés et la plupart ont prévu des chantiers jusqu’à 6 mois. « Cela garantit une certaine inertie positive et donc des chiffres qui seront favorables au moins pendant tout le premier trimestre 2021 ». En pose libre, l’aspect cocooning devrait également se maintenir sur les trois premiers mois de l’année, avant de revenir à des niveaux plus « normaux » - sous réserve d’une éventuelle troisième vague, d’une crise économique ou sociale…
Du côté d’Eberhardt, de nombreuses nouveautés sont attendues l’année prochaine chez les trois marques (nous y reviendrons début 2021). À commencer par Liebherr qui lancera sa nouvelle gamme intégrable composée de 4 familles de produits - Pure, Plus, Prime et Peak - mettant à l’honneur tout le savoir-faire du fabricant et la facilité d’usage pour le consommateur. Autant de nouveautés que l'on devrait pouvoir découvrir en 2021 dans le tout nouveau showroom parisien du groupe. En mars 2021, toutes les marques bénéficieront également de nouveaux sites Internet. Et ce, au sein des deux divisions de l’entreprise que sont le Ménager et le Pro.

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Eberhardt Frères devient Eberhardt
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