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Selon le Conseil National des Centres Commerciaux, les centres commerciaux concernés principalement franciliens constituent plus d’un quart de l’activité de la filière et, après deux mois de fermeture, ses adhérents (bailleurs, locataires et prestataires) sont dans une situation économique critique.
Le CNCC estime que les centres commerciaux, notamment les plus vastes d’entre eux sont les mieux équipés humainement et techniquement pour mettre en œuvre les mesures barrières nécessaires (information du public, régulation des flux, nettoyage rigoureux et fréquent, climatisation avec de l’air frais non recyclé) afin de garantir aux consommateurs une sécurité sanitaire optimale.
Se basant sur les chiffres de la distribution alimentaire et les exemples de pays étrangers ayant rouvert, il note que ce sont en effet les grands sites qui affichent la plus faible densité de clientèle.
Il souligne également le risque d’un report de fréquentation et donc de sur-concentration sur des sites de commerce diffus ou de plus petite taille qui ne pourraient assurer les mêmes précautions sanitaires.
Il attire enfin l’attention sur l’impact économique et le coût social que les décisions administratives de fermeture entraînent en prolongeant le chômage partiel de plusieurs dizaines de milliers de salariés employés dans les magasins de ces centres.