Nos lecteurs le savent, les dépliants distribués dans les boîtes aux lettres, et surtout en province, ont encore de l’impact. D’ailleurs l’étude Balmétrie ** annonce que « le media courrier confirme sa puissance avec 97% de taux d’audience sur une semaine. » Et que « plus spécifiquement, l’Imprimé Publicitaire ressort nettement comme le support plébiscité par les Français avec 77,5% de lecteurs par jour et 7,5 Imprimés Publicitaires lus en moyenne par semaine, une audience comparable aux grands media traditionnels TV, presse et radio. »
Un tel communiqué démontre que l’imprimé, ou la communication papier dans son ensemble, s’inquiète face au zero prospectus prôné par Leclerc, à la dématérialisation des catalogues proposée par des sociétes comme Bonial, ou à la déférlante des communications via les applis, surfant sur le m-marketing.
Quant à nos enseignes, notamment celles du commerce associé, elles ont aujourd’hui du mal à digitaliser leur communication car cela signifierait restreindre le nombre de dépliants papier. Ce que le réseau en mal de trafic a parfois du mal à accepter.
En guise de conclusion, Patrick Schuster, Directeur Général d’Adrexo, déclare : « La performance de l’Imprimé Publicitaire, premier support de communication générateur de trafic en magasin, se mesure au quotidien par l’accroissement du chiffre d’affaires de ses annonceurs. A l’heure du multicanal et de la communication globale, il doit rejoindre les standards de mesure d’efficacité afin de faciliter son intégration dans les plans media des marques et des enseignes.»
*Le GIE BALmétrie regroupe les trois principaux distributeurs du courrier publicitaire (La Poste, Adrexo et Médiapost), la régie publicitaire (Mediapost Publicité), le CRTM (Club de Recherche Tous Médias), un GIE qui regroupe les annonceurs via l’UDA et les principales agencesmédias de l’Udecam, les prestataires du marketing direct via le SNCD et l’Observatoire Com Media.
**Ces résultats sont le fruit d’une étude menée par Ipsos MediaCT sur une année, de février 2012 à mars 2013, auprès de 11 901 foyers français avec une méthodologie validée par le CESP (Centre d’Etude des Supports de Publicité).