Au 31 mars 2012, 1 601 980 fans Facebook suivent un acteur de téléphonie mobile, soit une augmentation de 34% sur le premier trimestre 2012. Une croissance qui représente plus de 400 000 nouveaux fans sur l’ensemble de ce secteur.
Sans surprise, le podium est occupé par les opérateurs historiques avec, en tête, SFR, fort de ses 666 230 fans qui représentent 41,1% ; suivi par Orange (402 035 fans) et Bouygues Télécom (217 281 fans).
Marque « low-cost » de l’opérateur Orange, Sosh arrive en suite avec une part de 11,6%, suivi par B&YOU et Free Mobile, qui détiennent respectivement 5,2% et 3,4% des fans.
+ 97 503 fans pour Orange
Durant le premier trimestre 2012, tous les opérateurs ont vu le nombre de leurs nouveaux fans augmenter. Orange, suivi de près par SFR, en a recruté le plus sur la période, avec 97 503 nouveaux fans.
Les marques low-cost attirent les fans
Les offres « low-cost » présentent des croissances de recrutement bien plus élevées que les opérateurs historiques, notamment B&YOU qui s’illustre avec +107,2% sur trois mois.
Un taux d’engagement 10 fois supérieur pour Free Mobile
En janvier 2012, Free profitait d’une large couverture médiatique pour le lancement de son offre mobile. Pourtant l’opérateur n’a recruté sur le premier trimestre que 34 300 nouveaux fans. L’étude met ainsi en exergue une certaine « fidélité » des internautes. Les opérateurs historiques ont tous continué à recruter de nouveaux fans, ou du moins n’en ont toujours pas perdu, plusieurs semaines après l’entrée sur le marché de Free Mobile Toutefois, la page Facebook de Free Mobile enregistre un taux d’engagement 10 fois supérieur à la moyenne du secteur, avec 0,20 %. Les hommes s’y expriment d’ailleurs encore bien plus majoritairement (77% des fans actifs) que sur les autres pages. Une tendance qui se justifie par le positionnement historique du fournisseur d'accès Internet qui, pour ses premiers pas dans la téléphonie mobile, attire au démarrage une clientèle de geeks, classiquement plus masculine. L'adhésion semble donc plus forte chez les hommes, contrairement à Bouygues Télécom et Orange qui suscitent chacun près de 40 % d’engagement des femmes.
