le 5 septembre 2024
, par Rédaction Neomaghttps://www.linkedin.com/company/neomag/
Partager sur
Avec près de 780 000 entreprises qui recouvrent des milliers de TPE et PME mais aussi des ETI et des grandes entreprises, le commerce est le premier employeur privé de France avec plus de 3,6 millions de personnes. Le secteur a plus que jamais besoin de sérénité et de vision pour continuer à commercer.
Les acteurs du commerce travaillent depuis 18 mois au sein du Conseil National du Commerce, une instance dédiée dans laquelle, tous ensemble, ils parviennent à faire des propositions faisant consensus.
« Il est désormais urgent que les activités parlementaires et gouvernementales reprennent leur dynamique car nos priorités ne peuvent aboutir sans une volonté politique d’agir et sans définir un cap de stabilité économique et financière, estime le CdCF.
Régéler le sujet de la mensualisation du règlement des loyers du bail commercial et ses contreparties
La première d’entre elles est relative à la transposition dans le projet de loi de simplification de la vie économique de l’accord historique signé le 3 juin dernier entre les représentants des bailleurs et les fédérations du commerce relatif à la mensualisation du règlement des loyers du bail commercial et ses contreparties. « Nous appelons de nos vœux la reprise des travaux parlementaires sur ce sujet afin que les mesures consensuelles portées par ce protocole puissent être votées par la représentation nationale et sécurise une mise en œuvre rapide de celles-ci par l’ensemble des acteurs concernés.
D’autres sujets de simplification, de décarbonation, de développement des territoires ou encore de lutte contre les iniquités fiscales et les obligations légales entre les différents acteurs du commerce doivent être engagés pour permettre à nos entreprises de disposer des capacités d’investissements nécessaires pour réussir leur transformation digitale et environnementale dans un monde extrêmement concurrentiel et incertain.
Le Conseil du Commerce de France attend beaucoup de la feuille de route du gouvernement et de son Premier ministre et se tient prêt à venir présenter les priorités pour le secteur. «Le commerce, premier employeur privé de France doit être légitimement représenté au sein du gouvernement. Michel Barnier, qui fut secrétaire d’état au Commerce et à l’Artisanat, sait combien l’avenir de notre profession dépend de la politique qui sera mise en place pour maintenir les emplois de notre secteur, favoriser les investissements nécessaires à la modernisation de nos entreprises et protéger le lien social et l’équilibre de nos territoires » souligne Yves Audo, président du Conseil du Commerce de France.