"Face à la situation à laquelle notre entreprise est confrontée, je fais le choix d'honorer mes engagements sociaux, et d'assurer la poursuite de l'activité pour satisfaire les demandes de nos clients". Cette déclaration d’Hugues Mulliez, Pdg de Surcouf, a été faite à travers un communiqué qui confirme la mise en redressement judiciaire du distributeur.
Selon les dispositions établies auprès du tribunal de commerce de Lille, l’entreprise a six mois pour trouver une solution. Lors de son rachat à PPR, nous écrivions dans nos colonnes : « Mais comment redresser une société qui a perdu l’an dernier près de 10 millions d’euros et accuse une baisse régulière de son CA ? L’exemple de la disparition de PC City ne démontre-t-il pas qu’une distribution physique dans ce secteur fortement concurrencé par Internet n’est pas viable ? ». La stratégie établie par Hugues Mulliez était alors séduisante. Mais les résultats n’ont pas suivi, alors que le repreneur devait faire face à des conflits sociaux, comme celui du mois de mars 2010.. Des syndicats qui critiquent toujours fortement la gestion de l’entreprise. Il semble toutefois difficile pour Surcouf de redresser la barre avec les structures actuelles. A moins que l’enseigne ne se décide à tout bouleverser, et à basculer entièrement dans le e-commerce, comme l’ont fait de grands journaux. Mais chez les Pure Players, reste-t-il autant de place que cela ?
Surcouf en redressement judiciaire
le 3 mars 2012
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C'est officiel. Surcouf est placé en redressement judiciaire et a six mois pour sauver son avenir. Le pari d'Hugues Mulliez au moment du rachat à PPR n'a pas réussi.
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