L’électroménager booste l’immobilier de commerce

L’électroménager booste l’immobilier de commerce

le 12 novembre 2014
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« Le commerce en France résiste malgré une croissance atone. La consommation des ménages se maintient au deuxième trimestre 2014 après une baisse de 0,2% au premier trimestre. Le chiffre d’affaires du commerce de détail (hors automobile) continue de croître au deuxième trimestre 2014 (+1,5% en volume) malgré une stagnation en valeur. Les estimations du troisième trimestre permettent d’annoncer un chiffre d’affaires de 437 milliards d’euros fin 2014 (hausse de 0,9% par rapport à 2013). Ce chiffre global doit toutefois être nuancé par certaines baisses entrainant des renégociations de loyer », précise Thierry Bonniol, Directeur Commerce de BNP Paribas Real Estate Transaction France. « Les marques étrangères continuent cependant de s’intéresser au territoire français, comme en atteste la poursuite du développement de H&M et de Primark, mais aussi l’installation d’Herborist (cosmétiques chinois) avenue de l’Opéra ».

Les performances commerciales varient d’un secteur d’activité à l’autre

Les équipements de l’information connaissent toujours de très fortes croissances en volume (+10 % au deuxième trimestre, en glissement annuel). Cependant, la politique de prix fait baisser le chiffre d’affaires en valeur (-1,8%). L’équipement de la personne poursuit sa croissance (+1,7% en volume) grâce au redressement du chiffre d’affaires de l’habillement. Le secteur de l’aménagement de l’habitat et de l’équipement de la maison croît, grâce à la progression de l’électroménager (+7,5%). Cependant, l’ameublement demeure fragile dans un contexte immobilier en berne. L’alimentation en magasin spécialisé poursuit sa croissance (+1,2% en volume). Le chiffre d’affaires des magasins non spécialisés à dominante alimentaire fléchit en volume (-0,5%) comme en valeur (-0,4%), notamment celui des hypermarchés. Inversement, supermarchés et supérettes se maintiennent. La restauration et les services à la personne subissent les arbitrages des consommateurs. Cependant, la restauration rapide parvient à compenser la baisse en volume par des hausses de prix.

Polarisation du marché locatif

Parallèlement, on assiste à une polarisation du marché locatif. Les grandes agglomérations (Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Toulouse et Marseille) se distinguent avec des valeurs « prime » supérieures à 2 000 €/HT/HC/m²/an. Cette dichotomie se ressent également entre les métropoles régionales et Paris (20 000 €/HT/HC/m²/an sur les Champs-Elysées).« La demande croissante pour les meilleures localisations et les faibles disponibilités entraînent une progression des valeurs locatives. En revanche, pour les emplacements secondaires, en particulier dans les villes moyennes, la vacance progresse et les loyers ont tendance à stagner voir à baisser », poursuit Thierry Bonniol

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