Et pour maintenir le nombre d’apprentis, l’organisme de formation lance un appel à la solidarité, destiné à l’ensemble des partons, petits et grands. Voici le texte de cet appel…
« A l’heure où tous les acteurs de la branche de l’électrodomestique et du multimédia doivent faire face aux évolutions comportementales du consommateur et des modes d’achat, ainsi qu’aux impacts de la convergence numérique et des innovations technologiques des produits (4K, 4G, Smart Home, réseaux domestiques, fibre optique FTTH, cloud computing…) ;
à l’heure où les métiers sont en mutation permanente (cross canal, polycompétences, écovente,…) ;
à l’heure où la filière professionnelle doit relever tous ces défis,
il est essentiel de promouvoir le développement des compétences des jeunes professionnels qui intègrent les entreprises de l’industrie, de la distribution et des services.
En effet, face aux nouveaux enjeux qui se profilent, les chefs d’entreprise qui misent sur de nouvelles recrues biens formées, des jeunes avec un esprit « digital native », biberonnées au numérique depuis le berceau, font la différence dans leur magasin. « Un apprenti ouvert sur les nouvelles technologies est un bol d’air pour un magasin de proximité. Qu’il soit vendeur ou technicien, il apporte une vision neuve tout en étant opérationnel et rentable pour l’entreprise », expliquait un spécialiste blanc-brun-multimédia indépendant.
Une chance car très peu de branches professionnelles disposent d’un dispositif de formation initiale, tel que les CFA du Réseau Ducretet. Ce dispositif, totalement maîtrisé par les professionnels qui en assurent eux-mêmes la gestion, tant économique que pédagogique, donne des résultats remarquables depuis sa création:
+ de 6600 apprentis vendeurs et techniciens, du niveau bac+1 à bac+3, formés depuis plus de 21 ans,
+ de 83% de réussite aux examens,
+ de 90% d‘insertion professionnelle (dont plus de 80% dans la branche des entreprises du commerce et services de l’audiovisuel, de l’électronique et de l’équipement ménager).
Cependant, la pérennité du Réseau Ducretet reste fragile car elle est suspendue, comme chaque année, à la réussite de la collecte de la taxe d’apprentissage qui constitue sa principale ressource vitale. Celle-ci pouvant représenter jusqu’à 80% du budget des CFA, la mobilisation de tous les professionnels s’avère indispensable pour financer le coût de la formation des apprentis aux métiers de la vente et des services en électrodomestique et multimédia.
Solidarité mode d’emploi
Plus de 50% des apprentis des CFA du Réseau Ducretet sont accueillis par des TPE/PME. Compte tenu qu’elles ne disposent chacune que de quelques centaines d’euros de taxe pour financer une formation dont le coût est d’environ 8000 €/an, le seul modèle économique viable est celui de la mutualisation. Il faut donc collecter la taxe d’une vingtaine de TPE/PME pour assurer le financement de la formation d’un seul apprenti.
Pour mobiliser l’ensemble des professionnels et les TPE/PME en particulier, les fédérations et les syndicats patronaux gestionnaires du Réseau Ducretet appellent toutes leurs entreprises partenaires à se mobiliser pour verser leur taxe d’apprentissage aux CFA du Réseau Ducretet qui forment leurs futurs collaborateurs et repreneurs d’entreprises. La taxe d’apprentissage est le seul impôt dont le chef d’entreprise peut choisir son bénéficiaire. Son versement doit être effectué au plus tard le 28 février 2014. Aussi il est demandé aux chefs d’entreprises de communiquer leurs instructions précises d’affectation à leur comptable chargé de les transmettre aux OCTA (organismes collecteurs de taxe d’apprentissage).
C’est donc maintenant, plus que jamais, que le chef d’entreprise qui croit en l’avenir de son métier, même en profonde mutation, doit se montrer solidaire envers elle. Passer à l’action ne tient parfois qu’à une simple indication à son comptable.
En cette période de vœux, propice aux bonnes actions, voilà une bonne résolution facile à tenir.
Solidaires ?! »