Si le développement des objets connecté dans les années qui viennent ne devrait avoir qu'un faible impact sur les effectifs (tendance à stabilité, voire à la diminution), il devrait, par contre, entraîner d'importantes modifications dans le contenu des emplois et dans les compétences requises (maîtrise nécessaire d'un nouveau champ de connaissances et de compétences, décloisonnement des connaissances et des compétences, développement de la polyvalence, maîtrise de nouveaux outils…). Il y aurait donc, à terme, un risque d'inadaptation des compétences, inadaptation qui pourrait compromettre la dynamique de développement attendue.
L’étude indique qu’alors que les marchés du « Brun » et du « Gris » ont déjà été impactés, le segment porté par l’électroménager, la domotique et la santé ne fait que commencer sa mue vers la connexion, avec une progression qui devrait être régulière.
Moins de pannes mécanique grâce à une amélioration de l’entretien
Plus un produit est utilisé plus l’occurrence d’une panne se profile. Dans ce cas : c’est l’usage qui fait la panne. En plus de l’usure naturelle du produit, le plus fréquemment un manque d’entretien ou un usage inapproprié est la source de la défaillance. Selon les professionnels interrogés dans l’étude, entre 30 % et 50 % des pannes proviennent de ce soin insuffisant. C’est sur cette partie que se concentreront les apports de la connectivité, en prévenant l’utilisateur, principalement via son smartphone, des anomalies d’utilisation constatée et en lui prodiguant des conseils de bon usage.
Mais davantage de dysfonctionnements dus au software
Un produit connecté est le résultat d’une rencontre entre un produit et une application. Autant le produit est défini dans ses propres frontières, sans évolution hard possible, autant l’application, qui lui est liée, peut largement évoluer dans le temps. Dans cet univers diffus, trois types de dysfonctionnements possibles peuvent être distingués : résultant d’une défaillance sur les réseaux, ayant à sa source la diversité des logiciels, étant la conséquence d’une incompréhension de l’utilisateur.
Dans un contexte ou l’on aura, en résumé, moins de pannes mécaniques et davantage de dysfonctionnements logiciel, la dimension de conseil pourrait devenir le coeur de métier du service. Moins d’opérations curatives, davantage d’interventions préventives, une présence affirmée en conseils utilisateurs, tel pourrait se découvrir en partie le paysage de la réparation, ou plus globalement celui du service, dans les prochaines années indique l’étude.
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