Yves Marmont, Président de la FCGA (Fédération des Centres de Gestion Agréés) analyse ainsi la conjoncture actuelle : « Après avoir encaissé le choc des attentats de 2015 et les conséquences du climat d’insécurité sur leurs ventes, les petites entreprises sont confrontées, depuis le second semestre 2016, à « l’effet présidentielles » qui se traduit par un ralentissement des décisions d’achats des consommateurs et au report de nombreux projets d’investissement en raison de l’incertitude politique ».
Dans l'analyse plus générale de la situation, malgré un indice moyen d’activité toujours négatif (- 0,6 % contre - 1,7 % l’année précédente), la dynamique de reconquête des marchés enclenchée un an plus tôt résiste à la conjoncture. Globalement, les chiffres sont restés stables et le décrochage général tant redouté n’a pas eu lieu.
Sur les 12 secteurs professionnels passés au crible par les statisticiens de la FCGA, 7 enregistrent un chiffre d’affaires en progression nette, 2 améliorent relativement leurs performances et 3 affichent un chiffre d’affaires en recul. 7 secteurs sur 12 présentent des taux d’activité positifs compris entre + 0,1 % (Hôtellerie-restauration ou métiers de la santé) et + 1,5 % (Services), alors qu’ils enregistraient tous des moyennes annuelles négatives un an plus tôt. U
Top et Flop
Focus sur Les boutiques d’électroménager-TV-hifi.
Pour la FCGA/Banque Populaire , "C’est le record de l’année, tous secteurs et toutes professions confondues. Les boutiques de proximité spéciali-sées dans la vente d’appareils électroménagers, les téléviseurs et le matériel hifi occupent la première place de notre palmarès annuel. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 5,8 %, ils créent la surprise après une année 2015 compliquée (- 2,7 %). C’est surtout le dynamisme du marché du petit électroménager (centri-fugeuses, aspirateurs-balais, robots culinaires…) qui booste les ventes. Accueil, conseil, qualité de la relation humaine : les magasins de proximité exploitent avec talent leurs atouts naturels pour se démarquer des grandes enseignes spécialisées et de l’offre des hypermarchés."