"Groupe Fnac (“Fnac”) confirme avoir remis une proposition (l’“Offre Envisagée”) au Conseil d’Administration de Darty Plc (“Darty”) en vue de l’acquisition potentielle de Darty. Fnac considère qu’un rapprochement avec Darty constitue une opportunité stratégique et financière majeure pour les deux groupes, en donnant naissance au leader de la distribution de produits techniques, culturels et électro-ménagers en France". Tel est le début du communiqué émis par la Fnac ce mercredi.
Avant d’entrer dans le détail de l’offre, qui valorise Darty à 533 millions de livres (720 millions d’euros), quelques rappels sont intéressants…
Alexandre Bompard et Régis Schultz, deux redresseurs de compte
Avec les nominations d’Alexandre Bompard et de Régis Schultz à la tête des deux groupes, force est de constater que les choses ont changé. Les deux modèles de développement ont été revus, des stratégies appliquées et des économies réalisées. Mais les deux enseignes sont-elles si complémentaires que cela, et cette proposition est-elle autre que financière ? Car il est difficile aujourd’hui de définir quelle stratégie ressortira de cette union. Et surtout, comment cohabiteront les deux enseignes, puisqu’à priori, les dirigeants de la Fnac conserveraient les deux entités.
Il sera toujours temps de répondre à ces questions car, pour l’heure, rien ne dit que la proposition sera acceptée par les dirigeants et actionnaires de Darty.
Une offre sans cash
C’est en effet en Angleterre que sera étudiée l’offre de la Fnac. Une offre qui consiste à un échange d’actions. La proposition permettrait à chaque actionnaire de Darty de recevoir 1 action Fnac pour 39 actions Darty détenues.
Et comme le conclut le communiqué, "Fnac et Darty vont engager dès à présent des travaux communs, et une annonce ultérieure sera réalisée selon qu’il convient".
Et ces travaux communs, qui sont surtout des négociations, déboucheront sur une acceptation ou pas de l’offre. Et à partir de ce moment là, il sera toujours temps de parler de stratégie. Et de commerce…