Sandra Nicoletti
Cette année, Astoria fête son soixantième anniversaire. Une marque qui s’est construite au fil des années, pour s’inscrire comme une référence dans le domaine du repassage. Et si la réputation de la firme alsacienne n’est plus à faire, son origine est moins connue du grand public. Un peu d’histoire…
Tout a débuté en 1946 à Schiltigheim, près de Strasbourg. A l’époque, LA CELEC conçoit des cadrans téléphoniques, puis rapidement, elle se lance dans les fers à repasser sous licence Jura. Consciente du potentiel de ce marché, LA CELEC décide alors de lancer sa propre marque de fers vapeur et c’est ainsi que nait Astoria en 1954.
Ci-contre : l'un des premiers fers lancés dans les années 50
En 1988, LA CELEC cessant son activité, Astoria poursuit sa route –indépendante- et en 1990, les premières centrales de la marque sont développées avec des fournisseurs italiens et commercialisées sur le marché.
Reprise par deux entrepreneurs de la région, l'entreprise s’installe à Mundolsheim et, en 1996, co-développe avec ses partenaires italiens sa première centrale vapeur à autonomie illimitée.
Souhaitant se développer sur d’autres marchés du PEM, Astoria étend son périmètre avec le rachat de la marque Riviera & Bar, -dont la société mère était spécialisée dans les bacs à réserve d’eau et propriétaire de brevets concernant les pompes électromagnétiques pour les machines à café. L’activité Machines à café est alors lancée, avec un positionnement haut de gamme et une distribution vers les circuits spécialisés, comme c’est le cas pour la marque Astoria.
Les propriétaires d’Astoria créent alors, en 2002, Siméo afin d’aborder les circuits de distribution alimentaires. En 2005, les trois structures –Astoria, Riviera et Bar et Siméo sont reprises par le Groupe Cogia, groupe familial alsacien, également fondateur de Domena, basée à Altkirch. En 2008, Astoria et Riviera et Bar sont regroupées sous ARB basée à Mundolsheim, alors que Domena et Simeo sont réunies sous Electropem basée à Altkirch, près de Mulhouse.
Rebondir malgré les difficultés
Le marché du repassage est alors en pleine mouvance, comme beaucoup d’autres secteurs, et Astoria doit faire face non seulement à la concurrence, mais aussi à une difficulté supplémentaire : la disparition de ses fournisseurs, pour la plupart italiens, ceux-ci ayant quasiment tous disparu aujourd’hui.
Pour la gamme Premium, décision est donc prise de racheter les outillages et de rapatrier la production en France. Mais les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des espérances et la marque rencontre des soucis importants. Le temps du renouveau arrive enfin fin 2013, lorsqu’Astoria développe un nouveau modèle avec l’usine du groupe, la gamme Delta Vapeur, qu’elle propose en test pendant trois mois chez certains de ses consommateurs. Avec près de 99% de retours positifs et après trois années difficiles, sans jamais rien lâcher, l’entreprise a donc réussi le pari de construire une offre produits de qualité, et regagne la confiance de ses partenaires et de ses clients finaux.
Innover pour perdurer
Si les difficultés semblent désormais derrière elle, l’entreprise alsacienne n’en reste pas moins très active et poursuit ses développements tout en conservant son ADN : une marque experte en repassage, performante sur les centrales à chaudière, avec une qualité de vapeur professionnelle, une autonomie importante, une poignée en liège anti-transpirante et un résultat professionnel. Mais l’innovation reste également un critère de développement important pour perdurer sur ce marché très concurrencé.
Deux ans de développement auront ainsi été nécessaires pour mettre au point avec des partenaires européens la toute dernière nouveauté de la marque, la centrale vapeur Clic’nSteam. Tout récemment récompensée d’un Coup de cœur du jury à l’occasion de la Foire de Paris, la Clic’nSteam est une petite révolution dans le domaine des centrales vapeur. Grâce au système exclusif Dual Connect, cette centrale se transforme en fer vapeur en un clic pour proposer deux utilisations en une. Une innovation qui peut également permettre à la marque de toucher de nouveaux consommateurs avec des codes couleurs et un design différenciants. Commercialisée fin mai au prix conseillé de 249 euros, la Clic’nSteam va bénéficier d’un large dispositif de communication, l’occasion pour Astoria de reprendre la parole tout en communicant sur ses 60 ans d’existence. Mises en avant en magasin, relais sur le web avec un mini site dédié à Clic’nSteam et des jeux concours sur le site de la marque et les réseaux sociaux : c’est un dispositif complet qui est mis en place pour célébrer l’événement. Notons également qu’Astoria renouvelle 100% de ses gammes de centrales, de tables et de nettoyeurs cette année, avec de nouveaux design, mais toujours les mêmes codes et spécificités qui caractérisent la marque experte en repassage.
A découvrir :
Astoria Clic'n Steam : Coup de coeur du jury au Grand Prix de l'Innovation, Foire de Paris 2014