Tout l'Observateur Cetelem sur internet
Commençons par la bonne nouvelle, à savoir l’optimisme affiché par Cetelem quant à l’appétit de consommation de nos compatriotes. La France fait partie du trio de tête des pays européens dans ce domaine. Evidemment, certains diront que l’enquête a été réalisée à un moment où la côte de confiance de Nicolas Sarkozy était au beau fixe, et qu’aujourd’hui les choses ont bien changé. Les responsables de l’Observateur Cetelem considèrent que cette période ne remet pas en cause les perspectives annoncées. D’ailleurs, l’enquête démontre que le pouvoir d’achat est la principale préoccupation des pays européens depuis de nombreux mois déjà.
En ce qui concerne les intentions d’achat, Cetelem observe que « la France affiche des intentions d’achat par produit en net retrait par rapport à l’année passée. La note est ainsi en baisse pour 9 produits sur 12, etparticulièrement pour les équipements en bricolage/ jardinage (- 7 points), loisir n° 1 des ménages français, et en équipement TV, hi-fi et vidéo (- 5 points). Ce recul est en totale dissonance avec le moral affiché par les ménages français, mais traduit peut-être plus fidèlement une réalité économique moins flatteuse : avec une croissance inférieure à 2 % en 2007, la France n’aura pas forcément les moyens de ses ambitions. »
Le e-commerce facilite la consommation…
Grâce à une information de qualité et diversifiée, Internet permet aux consommateurs de faire des achats malins, sans effort. Meilleurs services, meilleure qualité, meilleurs prix, le pouvoir d’achat des cyber-acheteurs s’en trouve bonifié : en consommant mieux, on consomme plus ! En optimisant la relation entre le consommateur et les produits ou services dont il a besoin, Internet contribue à soutenir la consommation. L’achat sur Internet favorise ainsi le pouvoir d’achat : 84 % des e-buyers européens sont satisfaits de la compétitivité des prix pratiqués sur Internet !
Vers une explosion du commerce en ligne…
C’est en tout cas ce que prédit à terme l’Observateur, dont voici la conclusions : À l’heure d’un possible retournement conjoncturel, les différents appuis à la consommation, premier moteur
de la croissance qu’offre le e-commerce, vont s’avérer de plus en plus précieux et incontournables. Parallèlement, les réseaux Internet à haut débit, indispensables aux cyber-consommateurs modernes, vont se développer, tout comme les enseignes on line.
Si bien que nos prévisions indiquent clairement que l’essor du e-commerce n’en est qu’à ses débuts. Il devrait plus que doubler à horizon 2010 et représenter près de 15 % du commerce total (B to B et B to C), pour atteindre près d’un quart des échanges en 2015 !
La progression sera plus forte dans les pays en phase de décollage (Europe centrale, Russie et Europe du Sud), mais les rythmes de croissance resteront impressionnants dans les pays matures.
Internet s’annonce donc comme un canal incontestable de dépenses dans les années à venir.