C’est un défi de taille auquel souhaite s’attaquer Underdog, la jeune start-up nantaise fondée en 2022. Dirigée par Claire Bretton, Laura Chavigny et Léa de Fierkowsky, l’entreprise s’est spécialisée dans le reconditionnement d’appareils électroménagers, et plus précisément de gros électroménager. Une tendance qui répond aux défis environnementaux et sociétaux et qui a donné naissance au site Underdog.shop, dont l’ambition est de « faire du reconditionné français la nouvelle norme de consommation ».
« En créant Underdog, nous sommes parties d'un constat simple : 25 millions d'appareils électroménagers sont jetés chaque année en France. La solution ? Reconditionner localement, tout simplement. Avec Underdog, nous voulons prouver qu'il est possible de le faire à grande échelle », déclare Claire Bretton. Lave-linge, sèche-linge et lave-vaisselle sont ainsi reconditionnés pour être remis à la vente sur le site de l’entreprise, 50% moins chers que le prix neuf. Les appareils sont par ailleurs livrés, installés chez le client et garantis 2 ans.

Un process 100% intégré

Afin de maîtriser l’intégralité de la chaîne de valeur, les trois co-fondatrices ont choisi d’avoir leur propre atelier à Nantes, où des techniciens professionnels avec 20 ans d’expérience en moyenne, diagnostiquent, testent, réparent et nettoient environ 1000 appareils chaque mois. « En maîtrisant toutes les étapes, de la réception du produit à sa revente, en passant bien évidemment par la réparation, nous nous assurons de la qualité des machines que nous proposons », précise Léa de Fierkowsky. Et Laura Chavigny d’ajouter : « Avec Underdog, nous nous attaquons à du lourd. Nos machines sont difficiles à manipuler et chères à transporter. Les enjeux de l'approvisionnement et de transport sont colossaux. Nous collaborons avec de nombreux acteurs pour relever ces défis ».
Pour soutenir leur développement, les trois entrepreneuses ont donc fait appel à des investisseurs, parmi lesquels Daphni, Founders Future, Tivoli ou encore Leia Capital, pour une levée de fonds de 3,8 millions d’euros. Une entrée au capital qui devrait permettre à la start-up de mettre un coup d’accélérateur à son développement, incluant l’agrandissement de l’atelier, le recrutement de dizaines de techniciens et l’acquisition de nouveaux appareils électroménagers à reconditionner et à proposer sur son site.