« Contrairement aux enseignes de la grande distribution qui ont vu leur chiffre d’affaire s’envoler pendant le confinement ou encore les enseignes de bricolage qui ont été autorisées à continuer une partie de leur activité, nous, nous avons dû baisser le rideau, rappelle Philippe Ginestet. Une entreprise comme Gifi, c’est avant tout des milliers d’emplois à protéger. Au-delà des pertes historiques due à la pandémie, nous avons dû faire face à un défi logistique avec des stocks qui ont saturé nos magasins et nos entrepôts sans pouvoir les écouler. Jamais je n’aurai imaginé vivre une telle épreuve ».
Volonté de générer un « trafic responsable » dans des condition sanitaires optimales
Pour l’enseigne qui a réalisé 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, la priorité absolue est donc d’écouler ses stocks pour permettre à ses magasins de retrouver un rythme normal, à ses entrepôts d’accueillir les futurs arrivages et pour préserver ses emplois. « Notre clientèle doit comprendre que nous avons besoin d’elle pour sortir de cette situation, que nous avons besoin d’elle pour écouler nos stocks le plus vite possible, souligne Philippe Ginestet, l'homme qui a fondé Gifi au début des années 80. Pour nous qui sommes de vrais commerçants, nos clients nous ont profondément manqué, nos équipes magasins étaient malheureuses d’être ainsi coupées d’eux. Avec cette opération à -50% sur tout le magasin, non seulement nous leur prouvons à quel point ils nous ont manqué mais aussi à quel point nous comptons sur eux ! »
Selon Gifi, 50% de remise en mai sous forme de bons d’achat valables sur juin permettra de créer un trafic responsable lissé sur deux mois. « Il est très important d’apporter à nos équipes et à notre clientèle toutes les garanties sanitaires qui pourront les rassurer. La plupart de nos magasins sont aérés et grands, ce qui facilitera la déambulation de tous. Nous nous sommes organisés pour les accueillir dans de bonnes conditions. Cette opération de retrouvailles avec nos clients doit être un vrai moment de bonheur pour eux, conclut Philippe Ginestet».