Test de la Dali Katch One

Test de la Dali Katch One

le 5 septembre 2019
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La marque danoise Dali est reconnue pour ses systèmes Home Cinema et Hi-Fi. Et c'est la barre de son Katch One qui a été testée, avec succès (6 étoiles), par notre partenaire avcesar.com. Un bel objet acoustique proposé au prix de 749 euros...

 

 

"Encore peu connu du grand public, le constructeur danois Dali jouit pourtant d’une excellente réputation chez les connaisseurs de la marque, mais aussi chez les passionnés de Home Cinéma haut de gamme et de Hi‑Fi avec ses séries Epicon, Rubicon, Opticon, la série d’enceintes actives sans‑fil Callisto ou encore les spécimens compacts Menuet. Une image que le fabricant scandinave s’est forgée année après année en proposant des solutions techniques innovantes, comme son tweeter hybride associant un tweeter à dôme et un tweeter à ruban ou son matériau spécifique faisant très largement appel à la fibre de bois pour la confection des membranes de ses boomers. Si Dali est pourtant resté dans l’ombre depuis de nombreuses années, la marque souhaite maintenant se faire connaître et, pour cela, elle diversifie ses productions. Depuis quelque temps déjà Dali propose des petites enceintes nomades Bluetooth, les modèles Katch, associant un design original à une réelle qualité d’écoute pour répondre aux besoins de musique nomade exprimés par les consommateurs.

 

 

Dali lorgne du côté du marché TV

Maintenant c’est au monde du audiovisuel que s’attaque Dali. Si elle disposait déjà d’une première barre de son avec la Kubik One, sa dernière‑née Katch One profite d’optimisations tout en arrivant sur le marché à un prix plus serré que sa grande sœur. Elle bénéficie, bien entendu, de toute l’expérience et de tout le savoir‑faire Dali en matière de restitution sonore. Elle gagne également en encombrement grâce à l’emploi massif de haut‑parleurs de petit diamètre dérivés de ceux qu’exploite la gamme d’enceintes nomades Katch. Autre particularité, Dali a souhaité proposer une barre de son simple à utiliser et autonome. Ainsi, même si la Katch One dispose d’une sortie Subwoofer, elle est parfaitement capable de fonctionner sans son assistance. 

 

Package acoustique

La Dali Katch One se base donc sur une architecture deux voies (2.0), ce qui en fait une barre stéréophonique plutôt conventionnelle. La restitution du grave est assurée par quatre petits boomers de 89 mm à fort débattement. Deux prennent place en façade, deux autres occupent les extrémités de la face arrière de la Katch One. De plus, quatre radiateurs passifs viennent les assister dans le grave profond pour renforcer l’impact des basses fréquences. Ici encore, deux sont logés en façade, à côté des petits boomers, deux autres à l’arrière également proche des boomers. L’aigu, pour sa part, est pris en charge par deux tweeters à dôme textile de 21 mm de diamètre.

 

 

 

 

 

À noter, chaque section est pilotée par un amplificateur numérique Class D capable de délivrer une puissance de 50 W chacun. Ainsi quatre amplificateurs numériques travaillent conjointement pour assurer la restitution. Un amplificateur est donc associé à chaque tweeter pour l’aigu, tandis que, pour le grave, les petits woofers sont associés par paire aux deux amplificateurs numériques dédiés à sa restitution. Cette configuration offre à Dali la possibilité de réaliser un filtrage électronique, en amont des amplificateurs, pour réaliser la sélection des plages de fréquences à aiguiller vers chaque voie. Rappelons que cette solution autorise une plus grande précision et plus d’efficacité dans l’opération de sélection des fréquences que le filtrage passif des enceintes conventionnelles.

 

Zoom sur la connectique

Côté connectique, la Dali Katch One donne ici aussi dans la simplicité. Elle dispose d’une entrée HDMI ARC pour accéder aux contenus sonores issus du téléviseur ainsi que de deux entrées numériques optiques. L’une d’elles pourra être mise à contribution sur les téléviseurs d’ancienne génération, dont le port HDMI ne gère pas l’ARC, ou est déjà monopolisé par une source vidéo par exemple. L’autre peut être dédiée à une source numérique comme un lecteur de [abc]CD audio[/abc] ou tout autre appareil numérique. Enfin, une entrée analogique, sur mini‑Jack 3,5 mm est présente pour le raccordement d’une source analogique, même si celles‑ci sont de moins en moins fréquentes. Enfin, la Katch One dispose d’un transmetteur Bluetooth APT‑X. Elle peut ainsi exploiter dans de bonnes conditions les contenus musicaux stockés sur un smartphone, une tablette ou même un ordinateur portable. Précisons enfin que la Katch One ne dispose que d’une unique sortie. Analogique, sur RCA, elle est dédiée au raccordement d’un caisson de basse optionnel pour l’assister lors de la restitution des scènes d’actions les plus appuyées.

 

 

 

Commandes et télécommande

Enfin la face supérieure de la Katch One porte un petit tableau de commandes. Un premier poussoir propose de sélectionner la source à utiliser. Un jeu de cinq LED vient préciser celle en cours d’exploitation. Bon point, la commutation en Bluetooth est directement accessible. Un poussoir spécifique lui est dédié. Un bouton central, de diamètre plus important, assure la mise sous tension de la Katch One. Il est entouré de quatre LED incurvées dont l’allumage progressif précise le volume d’écoute. Il s’ajuste en utilisant les poussoirs marqués « ‑ » et « + » logés à sa droite. Enfin, un dernier poussoir, portant un idéogramme évoquant un égaliseur commande en fait la spatialisation du son. Il est ainsi possible de passer d’une restitution stéréo conventionnelle à une écoute en stéréo spatialisée. Bon point, une petite télécommande reprend l’intégralité de ces fonctions.

  

 

On le voit, avec la Katch One, la volonté de simplicité de mise en œuvre de Dali est parfaitement respectée. L’objectif de la société danoise est que l’utilisateur profite aisément de cette barre de son, sans devoir se poser de questions lors de chaque allumage ou extinction et ce, même en configuration musique seule, pour diffuser par exemple le contenu musical stocké sur un périphérique Bluetooth.

 

 

CONCURRENCE

Bose dispose depuis déjà plusieurs années de la Soundbar 700 (765 €). Evolutive, il est possible de lui associer des enceintes satellites afin de disposer de véritables canaux d’ambiances. Enfin, elle accède aux services de musique en streaming en se connectant, soit en Wi‑Fi, soit en Ethernet, au réseau domestique.

 

Sonos a misé sur une architecture 3.0 pour sa Playbar (799 €). Elle optimise ainsi la restitution des dialogues. Faisant partie intégrante de l’écosystème Sonos, elle aussi peut recevoir des enceintes satellites et un caisson de basse pour optimiser ses performances Home Cinéma.

 

Monitor Audio a opté pour une solution passive pour sa barre de son SB‑4 (799 €). Il faut donc impérativement l’associer à un amplificateur pour l’exploiter.

 

Harman Kardon a richement doté sa barre de son Enchant 1300 (999 €) en lui offrant 13 haut‑parleurs internes. Elle crée ainsi des enceintes satellites virtuelles pour offrir une réelle sensation d’immersion sonore.

 

Lire le verdict technique sur avcesar.com

 

 

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