Test du TV QLED Samsung 65Q90R

Test du TV QLED Samsung 65Q90R

le 14 juin 2019
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Le TV QLED 65Q90R de Samsung a visiblement conquis avcesar.com. C'est donc un 6 étoiles que récolte ce téléviseur de 165 cm proposé au prix de 3999 euros. A l'heure du tout OLED, notre partenaire évoque pour ce QLED l'une des plus belles expériences HDR du marché.

 

Alors que la plupart des marques TV utilisent désormais des panneaux Oled pour leurs modèles haut de gamme, Samsung continue d'exploiter avec bonheur sa technologie propriétaire QLED. Si l’on se projette quelques années en arrière, plus précisément en 2013, lors de la présentation des premiers téléviseurs Oled LG et Samsung, bon nombre de spécialistes du marché TV étaient dubitatifs sur l'avenir de la technologie LCD/LED, notamment pour ses limitations en termes de contraste et plus précisément de gestion du noir en présence d’un signal HDR. Mais force est de constater que Samsung n'a cessé de repousser les limites de cette technologie capable désormais de proposer l'une des plus belles expériences HDR du marché. Jamais, en effet, un téléviseur LCD/LED n’aura été aussi proche d’un diffuseur Oled.
 


Le Samsung QE65Q90R en test aujourd'hui dans les colonnes succède au spécimen Samsung QE65Q9FN testé en 2018 dans nos colonnes  avec la promesse de contrastes encore plus puissants, d'un angle de vision sensiblement plus large et d'une meilleure homogénéité de la dalle. Lors de sa présentation au salon CES de Las Vegas en janvier dernier, son créateur mettait aussi en avant la puce Quantum Processor 4K, une déclinaison Ultra HD/4K de l'impressionnant processeur Quantum 8K apparu sur la série TV QLED 8K Samsung Q900R .
Aujourd’hui c’est donc au tour du QE65Q90R de subir l’épreuve de notre laboratoire et de nos procédures de test (encore renforcées en 2019). Doté de tout le savoir‑faire du constructeur coréen et de nombreuses nouvelles fonctionnalités, présenté par son géniteur comme le téléviseur Ultra HD/4K ultime, il nous tardait de vérifier si les promesses sont au rendez‑vous. Ce que nous vous proposons de découvrir à la lueur d’un banc d’essai, comme d’habitude, exhaustif.
 

 

Présentation du Samsung QE65Q90R


Sur le papier, le Samsung QE65Q90R s'annonce plus comme une simple évolution du Q9FN qu'une véritable révolution. En effet, le temps de la technologie QLED auto‑émissive n’est pas encore venu et à première vue, il n’est pas aisé de différencier le Q90R millésime 2019 du Q9FN cru 2018. Et pourtant… Comme vous pourrez le lire lors de chapitre Verdict Technique de notre test, le bond qualitatif offert par ce spécimen est patent.
 
 
Côté design, le 65Q90R est donc très similaire au 65Q9FN. Il conserve ce design sobre, digne d'un vrai TV Full LED haut de gamme avec une profondeur de dalle de 3,9 cm des bords jusqu'au centre de la dalle, ce qui autorise une parfaite fixation murale du TV (surtout avec l’accroche ultrafine proposée déjà en 2017) pour un résultat final à l’esthétique raffinée. Ce qui se voit moins, en tout cas jusqu’à l’allumage du TV, c’est le traitement antireflet de l’écran dénommé Ultra Black Elite, très sensiblement amélioré avec une meilleure diffraction de la lumière pour éviter les réflexions et ainsi offrir une image plus dynamique et contrastée.


 
Bien sûr, la fonction One Cable est toujours de la partie, matérialisée par un seul câble ultrafin de type « optique » d’une longueur de 5 m de long et 1 mm d'épaisseur (une déclinaison 15 m est disponible en option) relié au boîtier One Connect (cf. photo ci‑dessus), permettant de déporter une grande partie de l'électronique. À savoir, ce dernier reste identique à celui fourni avec le TV 65Q9FN de l'an dernier. Entendez par‑là qu’il assure toujours la prise en charge de l’alimentation du téléviseur. Le câble entre le TV et le One Connect est en effet doté d’un fil d’argent permettant de véhiculer le courant électrique pour réduire au maximum les câbles et profiter d'une installation plus épurée.
En toute logique, avec la présence de l’alimentation en son sein, le gabarit du One Connect n’évolue pas, d’un volume correspondant à environ deux fois l'épaisseur d'une platine Ultra HD Blu‑Ray (cf. photo ci‑dessus). Mais compte tenu de la longueur du câble (disponible également en 15 m de longueur, on le répète), il est possible de le placer assez loin du téléviseur. Il est même envisageable de le remiser dans une pièce adjacente à celle de l’écran, le récepteur infrarouge pour la télécommande étant évidemment intégré au TV (possibilité de raccorder un déport IR). Précisons également que le Samsung 65Q90R reconnaît assez facilement les appareils connectés via HDMI au boîtier pour les contrôler via la télécommande du TV. À titre d'exemple, le décodeur TV Orange est parfaitement reconnu, tout comme nos platines 4K Ultra HD Blu‑Ray Oppo, Panasonic ou encore Sony, nos consoles Xbox One X, PS4 ou encore amplificateur Pioneer. Il est également possible d'appairer en Bluetooth des enceintes actives, une barre sonore ou un casque pour limiter encore un peu plus les câbles.
 
En revanche, le pied est tout nouveau et radicalement différent de celui du 65Q9FN avec une plaque de fonte en U couché, très lourde, très résistante et très stable. Évidemment, le système de range câble avec un cache en PVC est toujours de mise.
 
Côté système de rétroéclairage, celui associé à la dalle QLED du 65Q90R, toujours d’obédience Full LED Local Dimming, est en provenance directe des TV UHD 4K Q9FN et UHD 8K Q900R avec 480 zones indépendantes, pour un contraste intra‑image puissant et un pic lumineux annoncé à 2 000 nits (cf. photos ci‑dessus). Pour information, la dénomination officielle Samsung mentionne les termes Full LED Local Dimming Platinum. Au chapitre des évolutions, la marque annonce le procédé Q Contrast Elite Max pour une meilleure gestion des images dotées d'un faible niveau de lumière, soit plus généralement les zones de pénombre (celles dites entre « chien et loup »). Celles‑ci afficheraient désormais plus de détails pour un relief, une précision et un réalisme accrus. Dans le même temps, Samsung déclare avoir accompli des progrès sensibles concernant le problème du Blooming, notamment sur la question des sous‑titres blancs sur fond noir afin de réduire l'effet de pompage et offrir, là encore, un contraste intra‑image plus puissant (et, forcément, une image plus dynamique). Autant de points à vérifier dans notre Verdict Technique…

 


 
Quantum Processor 4K, IA Upscaling, Quantum HDR 2000 & Q Ultra Viewing Angle 


Cette année, avec sa gamme TV QLED, et plus particulièrement avec la série Q90R dont est issu ce 65’’, Samsung souhaite clairement démontrer avoir fait le bon choix en misant sur sa technologie QLED là où de nombreux concurrents ont abandonné la technologie LED au profit de l'Oled pour leurs téléviseurs premium. Pour cela, les ingénieurs maison ont relevé leurs manches et ont méthodiquement entrepris d’améliorer tous les aspects, ou presque, liés à la qualité de l’image. Avec pour but avoué de dépasser l'Oled en termes de contraste et rendu HDR tout en surclassant la concurrence au niveau du traitement vidéo. Si, comme explicité plus haut, le système Full LED Local Dimming Platinum reste peu ou prou identique à celui utilisé l’an dernier par la marque, Samsung propose en revanche pléthore de nouveautés technique sur les QLED 2019, notamment sur les spécimens Q90R (et Q85R).
 
 
En premier lieu, on peut citer la déclinaison UHD 4K de l’exceptionnel Quantum Processor 8K qui nous avait littéralement scotchés lors de notre premier banc d’essai d’un TV 8K, le Samsung Q900R. Le Quantum Processor 4K reprend donc le principe d’un traitement vidéo mâtiné d’intelligence artificielle, dont les performances s'améliorent au fil du temps via mises à jour Firmware. D'autre part, ce GPU est basé sur une base de données comptant un (vraiment !) très grand nombre d'images UHD 4K pour améliorer l'Upscaling ou encore traiter l'image selon différents niveaux de profondeurs pour un relief et une profondeur améliorés.
 
 
Si nous retrouvons la même structure de filtre Quantum Dots utilisée sur les modèles QLED 2018 de la marque, cette année Samsung ajoute la fonction Ultra Viewing Angle. Outre l'avantage d’offrir de meilleurs angles de vision et une colorimétrie plus riche hors axe de l’écran TV , nous avons pu remarquer une nette amélioration de l'homogénéité de la dalle et une réduction de certains problèmes tels le métamérisme et le clipping. Pour rappel, ce dernier terme désigne le niveau de lumière ou l'image est brûlée (via l'échelle de gris) ou accuse une dérive chromatique (cf. notre Verdict Technique). On retrouve également un procédé d’Upsampling de la profondeur des couleurs annoncé sur 16 bits pour réduire les problèmes de postérisation des images, à l'instar des procédés Super Bit Mapping de Sony ou P5 Perfect Color de Philips (cliquez pour découvrir le dossier complet de la rédaction sur la solution Philips). Ce traitement apporte également une amélioration de la fluidité et de la précision des images en mouvement même si l'algorithme Motion Plus reste identique d’une année sur l’autre malgré un indice de fluidité PQI 4000 (contre PQI 3700 sur le Q9FN cru 2018). Notez tout de même que le Quantum Processor 4K a permis d'améliorer intrinsèquement le réglage Motion Plus, mais nous y revenons plus en détail au chapitre consacré dans le Verdict Technique de ce test.
 
 
 
Si l’on ajoute à cela le nouveau revêtement Ultra Black Elite évoqué au début de ce test, d’une densité et d’une efficacité remarquable, les améliorations au niveau des caractéristiques techniques sont nombreuses.
 
Pour le reste, cette nouvelle gamme TV QLED embarque également un nombre de technologies et fonctionnalités impressionnant ! En dehors de toute appréciation qualitative, une chose est sûre, difficile de faire plus complet. On retrouve donc une dalle LED 10 bits avec un taux de rafraîchissement 120 Hz et une gestion intelligente de celui‑ci. Entendez par‑là qu’avec une source 24p, l'affichage bascule en 120 Hz comme pour les modèles des années précédentes, soit un multiple de 24, alors que si la source est en 50 im/s, il bascule cette fois‑ci en 100 hertz. Nul besoin de traitement 2/2 Pull‑Down ici, voilà qui permet de conserver une parfaite fluidité et une meilleure précision dans les mouvements, notamment avec un signal TNT.
 
Toujours présente, la technologie VRR (Variable Refresh Rate), soit Freesync, qui permet de compenser les variations de fréquences d’affichage en temps réel avec les jeux sur PC ou les consoles idoines (les Xbox One S et One X), pour éviter le phénomène de Tearing (déchirement d’écran, cf. photo ci‑dessus). Cette année, les chipsets HDMI gèrent presque toutes les spécifications HDMI 2.1 (la gestion d’un signal 8K/60 n’est pas de mise, mais c’est sans utilité sur un TV UHD/4K en l’absence de contenus 8K) dont le protocole eARC qui permet, entre autres, la gestion des éléments sonores 3D audio intégrés aux pistes Dolby Atmos et DTS:X.
 
Connectique complète et entièrement déportée 


Comme en 2018, Samsung propose donc une connectique complète, totalement déportée sur le boîtier One Connect avec quatre entrées HDMI 2.1 (ou presque, voir plus haut) toutes compatibles HDR10, HDR10+, HDR HLG, HDCP 2.2, 2 160p en 60 Hz, 4:4:4 et 12 bits, dont une compatible VRR et MHL 3.0. Au programme également, Dolby Atmos et DTS:X 7.1.4 via HDMI eARC. Le reste de la connectique rassemble un port Ethernet Gigabit, deux ports USB 2.0, un port USB 3.0, une sortie optique, un port CI+, un double tuner DVB‑C/DVB‑T2/DVB‑S2 et, enfin, un port mini‑Jack EXT‑LINK (pour connecter un déport IR, mais qui peut aussi servir aux calibreurs ISF). Bien sûr, Wi‑Fi Direct (compatible 802.11 a/b/g/n/ac), Bluetooth 4.0 avec profil HIDP, AirPlay 2 et protocole réseau UPnP (DLNA) sont de la partie.
 
 
Un mot sur la télécommande, elle reste identique à l'an dernier avec son design moderne et épuré et un revêtement en aluminium brossé. Elle dispose de très peu de touches et de raccourcis. Nous regrettons toujours que Samsung ne fournisse plus deux télécommandes comme c'était le cas jusqu’en 2016, une « complète » et une « simplifiée » afin que chaque utilisateur fasse son choix. Car si cette télécommande s’avère très ergonomique à l'usage quotidien, pour procéder au réglage du TV, elle affiche vite ses limites. Cette procédure devient fastidieuse, à force de naviguer sans arrêt à travers les menus. C’est donc l’occasion d’un message personnel aux équipes Samsung : à quand une touche d'accès rapide aux réglages Image pour faciliter le calibrage ? Par contre, le contrôle vocal est très efficace pour les recherches (c’est même bluffant) et permet la prise en charge de nombreux ordres vocaux pour une interaction largement améliorée comparée aux Android TV.
 
 
 
AI Sound et Bixby 2.0 au menu 


Là encore, si la section audio très semblable à celle proposée en 2019, quelques améliorations notables sont disponibles. Les TV Samsung Q90R 2019 proposent le procédé AI Sound (évolution du mode Son optimisé inauguré sur les TV QLED 8K Q900R) et profitent toujours d'un système 4.2 délivrant une puissance totale de 60 W RMS (2 x 10 W pour les frontales, 2 x 10 W pour les surrounds et 2 x 10 W pour les boomers). Sans surprise on retrouve donc le mode audio optimisé faisant appel à l’intelligence artificielle pour optimiser automatiquement, en temps réel, le son du téléviseur en fonction des caractéristiques de l'image. Dans le but de générer une scène sonore plus immersive pour une expérience utilisateur maximisée. Pour améliorer encore le rendu audio, le Samsung QE65Q90R embarque plusieurs micros pour cette fois‑ci adapter le traitement sonore à la configuration de la pièce, élément essentiel à prendre en compte selon la nature des images affichées : concert, sport, films, débats… Le tout bien évidemment en temps réel.
 
 
 
Autre nouveauté majeure des TV QLED 2019, l’intégration de l'assistant vocal Bixby déjà présent sur certains smartphones du constructeur, directement en version 2.0, soit avec la gestion de la langue française. L’assistant vocal « maison » propose une interaction complexe, contextualisée, mais Google Assistant fait tout de même mieux pour le moment. Ça tombe bien, il est également proposé, en plus d'Amazon Alexa, au sein la fonction Smart AI (Smart TV) 2019. Sans doute faut‑il laisser du temps à Samsung pour développer son algorithme Bixby.
 

Pour revenir sur la section audio du 65Q90R, le rendu sonore est clair, précis et plutôt puissant avec un apport de fréquences graves non négligeable. Logiquement, si la qualité est très appréciable avec des dialogues parfaitement intelligibles, ses limites apparaissent rapidement comparées à une bonne barre sonore ou autre système audio externe de qualité ! Toujours présente, la possibilité de diffuser le son du TV directement sur des enceintes actives ou un casque via Bluetooth.
 
OS Tizen, une des interfaces les plus complètes du marché


Lorsque l’on parle de téléviseur Samsung, impossible de passer à côté des énormes possibilités offertes par leur section Smart TV qui évolue toujours sous l'OS Tizen. Certes, les nouveaux téléviseurs Android TV offrent plus de possibilités, notamment au niveau des jeux, et la possibilité d'accéder à Google Play et ses centaines d'applications, mais le Smart Hub Samsung à l'avantage d'être très stable et réactif (ce qui n'est pas le point fort d'Android TV), plutôt fun et très simple d'utilisation au quotidien. De plus, avec les nombreux partenariats signés par Samsung, on trouve également toutes les applications qui comptent : nombreux services de Catch‑Up TV ou VOD comme Netflix, Google Play, Amazon PrimeVideo, myCanal, Molotov ou TwitchTV, des jeux assez basiques, diverses interfaces de lecture multimédia comme Plex, DS Video ou encore des applications intéressantes comme TuneIn, Deezer, SFR Sport, BeIn Sport, OCS, Spotify, Deezer, Steam Link… Et si le CPU n'est qu'un modèle Quad Core+, il s’avère cependant l'un des plus puissants disponibles actuellement au sein des TV proposées en magasin.
 
 
Alors, c’est vrai, pas de Kodi ou de VLC ici, présents sur les téléviseurs Android TV de chez Philips, TCL ou Sony. Mais le lecteur multimédia des TV Samsung s’avère très complet et d'une stabilité étonnante. Il décode pratiquement tous les formats les plus courants dont les vidéos Ultra HD HDR10 et BT.2020, les codecs HEVC, AVC/H.264, VP9, MKV, M2TS, TS, FLV, Mov, MP4, Flac, APE, Alac, M4A, WMV HD, DivX Plus UHD, AIFF, AAC, DTS stéréo, Dolby Digital Plus, MPO, PNG, Jpeg, et toutes sortes de sous‑titres comme les ASS, SRT, Sub, SSA, SMI. Bref, Ultra HD, HDR10 ou 1 080p, ce lecteur a lu tous nos échantillons de test vidéo et audio, en dehors des Iso et des fichiers DSD. C'est d'autant plus intéressant que ce lecteur propose en outre un excellent décodage vidéo grâce au puissant GPU de la puce Quantum Processor 4K et le bitstream des pistes audio Dolby Digital 5.1 (pas de DTS 5.1 via ARC ou optique, ce qui est étonnant et sera peut‑être corrigé plus tard). Et pour ceux qui voudraient profiter d'un système de jaquettes pour afficher toute leur vidéothèque à l'écran, on trouve la célèbre application Plex.
 
 
Bien sûr, on retrouve l’intégration d’un décodeur Canal+ complet directement au sein du téléviseur. Cela permet l’accès direct à tous les programmes du groupe Canal+, offre MyCanal (pour regarder les programmes sur plusieurs écrans simultanément, quatre en tout, dont une tablette, un ordinateur ou un smartphone avec deux TV au maximum) avec Canal+ à la demande et BeIn Sports compris. C’est géré très simplement, à travers une entrée dédiée dans les menus du TV. Il est aussi possible de s’abonner à Canal+ ou CanalSat directement depuis l’écran TV. Le tout contrôlé à partir de la télécommande du TV.
 
Nouveau en 2019, suite à l’annonce du salon CES de Las Vegas, l’application Apple TV est désormais disponible. Les possesseurs d’un compte iTunes peuvent donc désormais accéder à leur bibliothèque de contenus directement à partir du téléviseur (cf. photo ci‑dessus). Et avec AirPlay 2, évoqué plus haut, afficher sur le grand écran TV les contenus d’un iPhone, d’un iPad ou d’un ordinateur Mac est également possible. Bref, Tizen s’impose année après année comme l'une des interfaces Smart TV les plus complètes, véritable agrégateur de tous les services.
 
Bien sûr, on retrouve la fonction SmartThings permettant via une interface dédiée. Pour rappel, elle permet de piloter une multitude de produits connectés, du thermostat à la caméra de surveillance en passant par les volets roulants ou l'aspirateur robot. Samsung annonce que la fonction SmartThings (cf. photo ci‑dessus) est totalement ouverte à tous les protocoles du marché pour une compatibilité IoT (Internet of Things) quasi universelle.
 
 Et pour être complet sur le sujet, sachez que le fameux mode Ambiant qui transforme le téléviseur en objet décoratif et interactif pour le faire disparaître dans un intérieur est toujours présent. On retrouve les nombreux partenariats noués par Samsung permettant au possesseur d'un TV Q90R d'afficher ses clichés, des photos réalisées par les plus grands photographes du moment ou des œuvres issues du Musée du Prado.
 
Mais cette année on remarque plusieurs nouveautés, par exemple la possibilité d'afficher à l'écran une image dont la teinte dominante s'accorde avec celles de son environnement . Ou encore un décor en ombre chinoise, une branche d'arbre feuillue par exemple, qui agit en interaction et en direct avec la météo locale. Il est ainsi aisé de savoir si le soleil est de la partie ou si le climat est venteux avant de mettre le nez à la fenêtre. 


Concurrence


Le Samsung Q90R ne connaît pas de réel concurrent direct. En effet , on ne trouve aucun TV QLED UHD Full LED Local Dimming 65" comptant autant de zones de contraste indépendantes. Cependant, pour la première fois et au regard des progrès réalisés par Samsung, le Q90R s'annonce comme une alternative crédible aux TV Oled. C'est donc sans hésiter que ne pouvons citer quelques spécimens Oled comme le LG W9. Ce dernier se démarque par la compatibilité HDR Dolby Vision et Dolby Atmos avec une barre sonore déportée. On retrouve également un système de calibrage avancé avec un mode AutoCal et un 3DLUT ouvert à l'utilisateur et la gestion des signaux HDR encodés en 1 000, 4 000 et 10 000 nits automatisés. Son interface Smart TV évolue toujours sous WebOS et lui aussi se voit doté d'un module d’Intelligence Artificielle pour optimiser l'image et le son.
 
On peut également citer le Sony AG9, lui aussi compatible HDR Dolby Vision et Dolby Atmos. Ce téléviseur embarque l'exceptionnel processeur vidéo X1 Ultimate, une référence en termes d'Upscaling UHD, post‑traitement vidéo ou encore gestion colorimétrique et affichage HDR. L’AG9 fonctionne sous Android, dispose lui aussi d’un mode AutoCal, plus un mode calibration d'image dédié à Netflix ou encore un système audio intégré à la dalle nommé Acoustic Surface Audio+ pour apporter plus de précision et une spatialisation sonore étonnante.
 
Du côté des TV LED, il faut bien sûr se tourner vers des diagonales 75" pour trouver deux concurrents intéressants au 65Q90R avec les TV Sony 75XG95 et Hisense H75U9D. Le Sony 75XG95 se démarque avant tout pour son prix plus accessible et son excellent processeur X1 Ultimate qui fonctionne de façon très similaire au Quantum Processor 4K de Samsung, tous deux issus d'un processeur pensé pour traiter la 8K. Si le Sony dispose de beaucoup moins de zones que le Samsung, il profite d'un système de contrôle du rétroéclairage très performant et d’une colorimétrie exceptionnelle. On peut également citer la compatibilité HDR Dolby Vision, Android TV ou encore un tarif plus accessible que le Samsung Q90R.
 
Le Hisense, quant à lui, est attendu depuis l'an dernier et avait marqué les esprits avec son puissant Local Dimming doté de 5 000 zones, sa dalle dotée d'un filtre Quantum Dots. Ce spécimen serait capable d'afficher un pic lumineux proche de 2 500 nits, un ratio de contraste à 150 000:1 et pourrait restituer 100 % de l'espace colorimétrique DCI‑P3 grâce à l'utilisation d'un nouveau filtre Quantum Dots. On retrouve la compatibilité HDR10 et HLG, mais Hisense ne précise pas le support des métadonnées dynamiques comme le HDR10+ ou le HDR Dolby Vision pour le moment.

 

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