Test de l'enceinte Bower et Wilkins 607

Test de l'enceinte Bower et Wilkins 607

le 4 juin 2019
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Entrant dans la catégorie des enceintes bibliothèque 2 voies, les modèles 607 de Bower Wilkins sont vendus à 549 euros. Une entrée de gamme pour la marque mais qui permet de sonoriser de belle manière les petits espaces. C'est en tout cas l'avis de notre partenaire avcesar.com qui décerne 6 étoiles dans ce test complet de la Bower et Wilkins 607...



 

 
 
"Après avoir testé l’enceinte Bowers & Wilkins 606 qui nous avais laissé un souvenir impérissable, nous nous intéresserons ici à sa petite sœur la B&W 607. Elle aussi est à ranger dans la catégorie des enceintes bibliothèque deux voies de faible encombrement. Dotée de dimensions encore plus réduites et d’un prix encore plus serré, elle est parfaite pour sonoriser les petits volumes. De plus, bien qu’il s’agisse d’éléments de haute qualité, ces enceintes ne mettent pas le budget de leur acquéreur en péril. Même si les B&W 607 font office de modèles entrée de gamme pour le constructeur britannique Bowers & Wilkins, elles n’en bénéficient pas moins de tout son savoir‑faire. Et plusieurs éléments témoignent des transferts de technologie conçue pour les productions les plus évoluées de B&W vers ces petits coffrets.
En fait, c’est essentiellement au niveau des éléments « annexes » que Bowers & Wilkins a compressé ses coûts de production afin de préserver l’essentiel. Par exemple, les ébénisteries adoptent une finition vinyle et ne font plus appels aux plaquages en bois véritable verni. Néanmoins, leur finition en blanc satiné, assez élégante, possède au moins l’avantage de s’accommoder de tout type de décoration d’intérieur.
 

Tweeter à charge Nautilus, signature de la marque

Preuve que B&W a préservé l’essentiel pour que les 607 héritent de son âme, elles se dotent du célèbre tweeter à charge Nautilus. Comme pour tous les éléments de la gamme 600, il se base sur un dôme en aluminium 25 mm en lieu et place du dôme diamant des enceintes de la série 800. Certes, si  le comportement du tweeter dans l’extrême aigu s’en trouve légèrement modifié, ce choix reste indispensable pour serrer le coût de production des 607. Si opter pour l’aluminium peut sembler être un choix banal, B&W n’a pas manqué d’offrir à son tweeter une structure particulière. Pour rappel, outre le fait qu’il est couplé à une charge Nautilus dédiée à amortir totalement l’onde arrière du dôme, ce dernier adopte une structure dite « double dôme découplé ».
 
Cette solution offre à l’équipage mobile un excellent rapport masse/rigidité. Il est ainsi capable de répondre aux moindres sollicitations comme aux impulsions les plus rapides avec une forte réactivité et sans déformations de surface qui pourraient être à l’origine de coloration, ou de distorsion, du message sonore. Autre point important pour la fluidité de l’aigu, cette configuration repousse la fréquence de résonance du tweeter à 38 kHz, donc au delà du spectre audible, ce qui procure à l’aigu une transparence et une clarté exemplaire. Les petites B&W 607 seront ainsi parfaitement capables de restituer toutes les subtilités des meilleurs fichiers [abc]Hi‑Res Audio[/abc], entre autres.

 
 
 
Cône FST Continuum pour le boomer
Comme pour les 606, B&W a opté pour un boomer à fort débattement pour la restitution du bas du spectre. Réduction de taille oblige, son diamètre passe de 165 mm sur la 606, à 130 mm sur la 607. Il se base également sur les fibres tissées chères à la marque. Ce nouveau matériau, baptisé FST Continuum, est aussi exploité pour la fabrication du haut‑parleur de médium des enceintes colonnes de la série 800. Bien que la marque tienne sa composition confidentielle, son aspect métallique évoque du Mylar tissé.
Cependant il est difficile d’en dire plus sur sa composition exacte. Par ailleurs, il dispose d’une très grande stabilité dans le temps. Un point qu’il faut effectivement prendre en compte, les vibrations et autres sollicitations mécaniques mettant bien des matériaux à rude épreuve. L’atout majeur de la technologie FST Continuum réside dans l’excellent rapport rigidité/masse qu’elle confère à l’équipage mobile du boomer. Sa faible masse lui permet d’être vif, franc et réactif tandis que sa forte rigidité évite l’apparition d’ondulations de surface lors des sollicitations de la bobine mobile logée au centre du haut‑parleur.
En raison même du principe de fonctionnement d’un haut‑parleur, il est évident que ces ondulations ne s’exercent qu’au centre de la membrane. Sur un haut‑parleur idéal, le cône doit se déplacer sans déformation, depuis son centre jusqu’à la suspension périphérique, tel un piston. Mais il ne s’agit là que d’une vision théorique et idéale du comportement dynamique de la membrane. Dans les faits des ondulations tendent à se former sur la surface du cône. Elles sont à l’origine de coloration du message sonore et accroissent fortement la distorsion. Minimiser et maîtriser ces phénomènes ondulatoires indésirables est capital pour une restitution franche, limpide et naturelle.
 
 
 
Évent bass-reflex

Enfin, tout haut‑parleur doit être associé à une charge acoustique adaptée à ses caractéristiques électromécaniques pour s’exprimer pleinement. Comme nous l’avons vu, le tweeter dispose de sa propre charge, fruit d’études approfondies. Pour le boomer c’est l’intégralité du volume interne de l’ébénisterie de l’enceinte qui lui est dédiée. Comme de tradition sur la plupart des enceintes de petit format, cette charge est de type bass‑reflex. Un évent, doté d’une texture rappelant le revêtement d'une balle de golf destinée à fendre l'air, qui a pour vocation d’éliminer les bruits d’air, la décompresse. Il débouche à l’arrière des 607. Il ne sera donc déconseillé de les plaquer contre un mur, sous peine de dégrader fortement leur comportement dans le grave. Comme souvent chez B&W, des mousses sont fournies pour obstruer partiellement, ou totalement, l’évent en fonctions des spécificités acoustiques de la pièce d’écoute ou de la disposition des 607 par rapport aux murs et angles.
 

Concurrence

Rega propose ses petites RX1 (1 079 € la paire). Elles sont bien adaptées aux petits volumes et leur « logeabilité » est excellente. Comme toujours sur ces petits coffrets, il faut veiller à ne pas obstruer leur évent logé sur leur face arrière.
 
Davis dispose dans sa gamme des Acoustics Olympia One Master (749 €). En dépit de leur boomer de diamètre modeste, 130 mm, elles disposent d’un comportement satisfaisant dans le grave.
 
Tannoy reste fidèle à son architecture coaxiale sur ses Revolution XT Mini proposée à 449 euros. Une spécificité qui offrent à l’image stéréophonique une précision et un relief impressionnants.
 
Lire le verdict technique

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