Test du TV Samsung QE65Q9F

Test du TV Samsung QE65Q9F

le 1er juin 2018
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C'est un six étoiles pour le TV QE65Q9F 2018 de Samsung. Une notation méritée pour AVcesar.com qui a réalisé un test complet de ce téléviseur Qled de 165 cm, proposé à un prix de 3990 euros. Notre partenaire parle de tournant technologique mais aussi design pour ce modèle.

 


S'il y a bien un téléviseur que nous avions à cœur de tester cette année, c'est le Samsung QE65Q9F 2018 ! En effet, avec ce spécimen issu de la série Q9F 2018 comptant aussi deux autres spécimens, 55’’ (140 cm) et 75’’ (191 cm), Samsung réintroduit la technologie Direct LED, sous l’appellation Direct Full Array Elite, et propose donc enfin un rétroéclairage Full LED Local Dimming avec des centaines de zones de contrastes indépendantes sur son modèle phare. Une particularité des plus intéressantes pour profiter des contenus Ultra HD HDR, surtout lorsqu'on connaît les performances affichées par les QLED en termes d'espace colorimétrique, Color Volume et contraste sur des téléviseurs « simplement » doté d’un procédé LED Edge. Présentée comme étant capable de tenir tête aux TV dotés de la technologie Oled, la série Samsung Q9F 2018 profite bien sûr de tout le savoir‑faire du constructeur, matérialisé par de nombreuses nouveautés que nous allons découvrir tout au long de ce test complet. Histoire de vérifier si Samsung, avec le QE65Q9F 2018, a relevé le défi des nombreux TV Oled premium proposés par Grundig, LG, Loewe, Panasonic, Philips ou Sony. Un challenge de taille s’il en est.
 
 
Samsung Q9F 2018 : un TV QLED qui a du Q Style !

Pas de doute, le Samsung QE65Q9F 2018 marque un tournant, non seulement technologique (nous y reviendrons plus avant dans ce test) mais également en matière de design. Nous nous étions habitués à une course à la minceur avec des TV de plus en plus fins, tout en la déplorant, la faute à un système de rétroéclairage LED Edge « mécaniquement » moins performant qu’un modèle Direct LED Local Dimming plus encombrant. Avec la série Q9F 2018, Samsung a privilégié une esthétique qui inspire la pérennité et la performance. Sobre, digne d'un vrai TV Full LED haut de gamme, la dalle LCD plate et son coffre conserve une profondeur égale, 3,9 cm, des bords jusqu'au centre ce qui permet une parfaite fixation murale du TV contre le mur (surtout avec l’accroche ultrafine proposée déjà en 2017). Bien sûr, Samsung conserve le petit câble ultrafin de type « optique » d’une longueur de 5 m de long et 1 mm d'épaisseur (une déclinaison 15 m est disponible en accessoire), pour déporter une grande partie de l'électronique via le boîtier One Connect, inauguré l’an dernier. Avec toutefois une nouveauté remarquable en 2018, la prise en charge de l’alimentation du téléviseur. Le câble est en effet doté d’un fil d’argent permettant de véhiculer le courant électrique.
 
 
Au final, seul un minuscule câble relie l’écran au boîtier One Connect autorisant une installation d’une formidable épure. Alors, forcément, avec l’intégration de l’alimentation en son sein, le boîtier est beaucoup plus imposant, environ deux fois l'épaisseur d'une platine Ultra HD Blu‑Ray (cf. photo ci‑dessus) mais compte tenu de la longueur de ce petit câble (disponible également en 15 m, on le répète), il est même possible de le placer dans une autre pièce que celle où se trouve le téléviseur, l'émetteur infrarouge pour la télécommande étant évidemment intégré au TV. Précisons également que le Samsung QE65Q9F 2018 reconnaît assez facilement les appareils connectés via HDMI au boîtier pour les contrôler via la télécommande du TV. Il est également possible d'appairer en Bluetooth des enceintes actives, une barre sonore ou un casque pour limiter encore un peu plus les câbles. Et pour ceux qui préfèrent placer leur TV sur un meuble, le Samsung QE65Q9F 2018 dispose d'un pied assez classique, en forme de barre en aluminium noir très solide et stable. Évidemment, celui‑ci dispose d'un système de range câble avec cache en PVC pour le dissimuler.
 


 
Mode Ambiant pour un TV caméléon

Autre atout remarquable des TV QLED 2018, le fameux mode Ambiant déjà évoqué à plusieurs reprises dans nos actualités. Pour rappel, ce dernier permet de faire disparaître presque totalement le TV à la condition que celui‑ci soit fixé au mur. Le principe est simple : à l'aide d'une application Android/iOs dédiée sur son smartphone ou sa tablette, et après avoir pris une photo de l’écran et de son proche environnement, le TV analyse le cliché et le reproduit à l'identique, motifs inclus, pour devenir une partie du décor. Ainsi, le téléviseur se fond littéralement dans le décor, à l'instar d'un trompe‑l'œil du plus bel effet. C’est très spectaculaire et ça va plaire aux amateurs de décoration.
 
 
Le TV profite enfin d'une qualité de fabrication et d'assemblage exemplaire, élément primordial pour afficher une parfaite répartition de la lumière du système de rétroéclairage et réduire les risques de fuites, Clouding ou Banding, problèmes totalement absents sur notre modèle de test, il faut le préciser. Le coffre est en PVC épais, mais tout le cerclage et le châssis du TV est en acier épais et solide (le téléviseur pèse 26,7 kg sur la balance, sans le pied). On remarque également l’effort réalisé sur le filtre antireflets de la dalle LCD, l’un des plus efficaces que nous avons pu tester à ce jour malgré la présence d'une dalle brillante. À savoir, l'inévitable petit logo Samsung situé à la base de la dalle LCD peut être éteint pour ceux qui aiment regarder leurs films en salle totalement obscure.
 
Connectique complète et entièrement déportée
Comme à son habitude, Samsung propose une connectique très complète, totalement déportée sur cet énorme One Connect avec quatre entrées HDMI 2.0a toutes compatibles HDR10, H[abc]DR10+[/abc], [abc]HDR HLG[/abc], HDCP 2.2, 2 160p en 60 Hz, 4:4:4 et 12 bits dont une compatible ARC, VRR et MHL 3.0. Samsung avait annoncé le support eARC et, donc, du Dolby Atmos et du DTS:X via HDMI ARC, mais pour le moment ce n'est pas le cas (peut être plus tard avec un futur Firmware). D'autre part, cette année encore, Samsung fait l'impasse sur le HDR Dolby Vision (cf. notre actualité sur le sujet intitulé TV LED Ultra HD Samsung et HDR Dolby Vision, rien n'est fait mais ça discute…).
Le reste de la connectique rassemble un port Ethernet Gigabit, deux ports USB 2.0, un port USB 3.0, une sortie optique, un port CI+, un double tuner DVB‑C/DVB‑T2/DVB‑S2 et, enfin, un port mini‑jack EXT‑LINK (pour connecter un déport IR mais qui peut aussi servir aux calibreurs ISF).
 
Enfin, un mot sur la télécommande, elle aussi design et épurée avec son revêtement en aluminium brossé. Elle dispose de très peu de touches et donc peu de raccourcis. Nous regrettons que Samsung ne fournisse plus deux télécommandes comme c'était le cas jusqu’en 2016, une « complète » et une « simplifiée » afin que chacun fasse son choix. Car si cette télécommande s’avère très ergonomique à l'usage quotidien, pour procéder au réglage du TV, elle affiche vite ses limites. Cette procédure devient fastidieuse, à force de naviguer sans arrêt à travers les menus. À quand une touche d'accès rapide aux réglages Image pour faciliter le calibrage !? Par contre, le contrôle vocal est très efficace (c’est même bluffant) pour les recherches et permet la prise en charge de nombreux ordres vocaux pour une interaction largement améliorée comparé aux Android TV.
 
 
Qualité audio satisfaisante avec mode Optimisé


Si le système audio peut sembler assez classique, d'autant plus qu'aucun haut‑parleur n'est visible (ils sont tous orientés vers le bas), sous la dalle on découvre un équipement sonore finalement assez complet composé de six haut‑parleurs : deux frontaux, deux surround et deux boomers, le tout alimenté par six amplificateurs Class D de 10 W chacun. En toute franchise, la qualité vraiment très correcte avec peu de distorsion. Elle nous a même surpris par sa puissance et surtout la clarté et l'intelligibilité du rendu, notamment au niveau des dialogues et des moindres détails audibles ! Il faut préciser que Samsung a intégré un nouveau mode audio Optimisé doté d'une sorte d'IA (Intelligence Artificielle) qui analyse la scène sonore pour optimiser automatiquement, et en temps réel, le son du téléviseur en fonction des caractéristiques de l'image.
Par exemple, lors d'une retransmission sportive, le son d'arrière‑plan est accentué pour une sensation de réalisme accru. Lors de la diffusion d'un concert, les fréquences graves sont mises en avant afin de fournir une expérience sonore globale plus riche pour le spectateur. Les boomers permettent également d'apporter de la percussion avec quelques graves intéressants, mais cela reste évidemment loin de l'expérience sonore proposée par une bonne barre sonore ou mieux, un bon système Home Cinéma équipé d'un caisson de graves. Et comme déjà précisé, il est possible de diffuser l'audio via Bluetooth vers une enceinte active, une barre sonore, un casque ou un amplificateur compatibles Bluetooth.
 
 
 
Samsung Q9 2018 : Q Mastering Engine, Q HDR 2000, Q Contrast Elite


En 2017, Samsung introduisait la technologie QLED à base de filtres Quantum Dots, pensée pour dépasser les limites des panneaux LCD LED devant les défis imposés par la révolution Ultra HD. Lors de notre test du Samsung Q7, nous avions effectivement pu constater un espace colorimétrique bien plus large (quasiment 100% du gamut DCI‑P3 et 80% du Rec.2020), un taux de contraste intra‑image plus important (7 000:1) ou encore un pic lumineux de 1 200 nits. Cette année, avec le Q9F 2018, Samsung place la barre encore un peu plus haut en proposant son premier TV Full LED Local Dimming Elite, ce dernier ayant pour mission de proposer de meilleures performances en termes de contraste et de luminosité avec un pic annoncé à 2 000 nits !
 
Avant de vérifier les dires de la marque coréenne (cf. la section Verdict Technique de notre banc d’essai), sachez que notre protocole d'évaluation comptabilise 512 zones de contraste indépendantes, ce qui est suffisamment élevé pour offrir un contraste intra‑image très puissant tout en limitant considérablement les risques de Blooming. Samsung annonce également son algorithme Q Contrast Elite pour une meilleure gestion du rétroéclairage et du Peaking (boost très localisé de l’intensité lumineuse) en fonction de la luminosité des scènes. En effet, nous le soulignons régulièrement, le nombre de zones ne fait pas tout ! Il n'est pas rare de constater qu'un TV doté de 64 zones comme le Sony KD‑65XF9005 (dont le test est à venir) affiche moins de Blooming et un contraste perçu supérieur qu'un TV doté de 256 zones. La gestion du rétroéclairage a également une grande influence !



 


 

Pour le reste, cette nouvelle gamme TV QLED embarque également un nombre de technologies et fonctionnalités impressionnant ! En dehors de toute appréciation qualitative, une chose est sûre, difficile de faire plus complet. On retrouve donc une dalle Full LED 10 bits avec un taux de rafraîchissement de, toujours, 120 Hz (malgré ce qu'on peut lire à droite et à gauche), sauf que cette année Samsung propose plusieurs petites nouveautés concernant la gestion du taux de rafraîchissement. D'une part, celui‑ci s'adapte à la fréquence de la source : entendez par‑là qu’avec une source 24p, l'affichage bascule en 120 Hz comme pour les modèles des années précédentes, soit un multiple de 24, alors que si la source est en 50 im/s, il bascule cette fois‑ci en 100 hertz. Nul besoin de traitement 2/2 Pull‑Down ici, voilà qui permet de conserver une parfaite fluidité et une meilleure précision dans les mouvements, notamment avec un signal TNT.
 
Compatibilité VRR


D'autre part, le Q9F 2018 prend en charge la technologie VRR (Variable Refresh Rate), soit G‑Sync et Freesync, qui permet de compenser les variations de fréquences d’affichage en temps réel avec les jeux, pour éviter le phénomène de Tearing (déchirement d’écran). Précisons toutefois que les chipsets HDMI présents dans les TV Samsung 2018 ne gèrent pas toutes les spécifications HDMI 2.1, mais devraient prendre également en charge le protocole eARC lors d'un prochain Firmware.
Sinon, on retrouve sur le Samsung QE65Q9F 2018 la même structure de filtre Quantum Dots utilisée sur les modèles QLED 2017 de la marque. Toujours dans le but d’offrir une colorimétrie plus riche et de meilleurs angles de vision. Cependant, Samsung intègre un nouveau processeur vidéo Q Mastering Engine doté d'un meilleur traitement interne du signal avec un Upsampling de la profondeur des couleurs annoncé sur 16 bits pour éliminer les problèmes de postérisation des images (à l'instar des procédés Super Bit Mapping de Sony ou P5 Perfect Color de Philips). Ce traitement apporte également une amélioration de la fluidité et de la précision des images en mouvement même si l'algorithme Motion Plus en lui‑même reste identique malgré un indice de fluidité PQI 3700 (contre 3400 sur le Q9F cru 2017).
 
 
Outils de calibrage disponibles


Précisons aussi que Samsung a encore amélioré ses outils de calibrage qui avaient pourtant déjà subi un rafraîchissement notable en 2017. Toujours présents, la Balance des Blancs sur 20 points et un CMS (Color Management System) sur trois axes permettent désormais le calibrage des espaces couleur Rec.709, DCI‑P3 et Rec.2020. Il est important de préciser une légère anomalie, dès cette première partie de notre test : si on laisse la gestion de l'espace colorimétrique sur Auto, celui‑ci basculera en DCI‑P3 y compris en présence d'une source Rec.2020 (un disque 4K Ultra HD Blu‑Ray par exemple), ce qui influe forcément sur la restitution des couleurs. À notre avis, il doit s'agir d'un bug dont la correction pourrait être effective lors d’une prochaine mise à jour du micro‑logiciel. Donc en attendant, nous vous conseillons de forcer le mode Rec.2020 manuellement en présence d’un signal idoine. Une fois cette manipulation effectuée, vous pouvez remettre le paramètre en mode Auto, le TV commutera dans le bon espace couleur en fonction de celui de la source (un flux Rec.2020 ne sera donc plus converti en DCI‑P3).
 
Le mode Natif lui, permet d'étendre les coordonnées couleurs en Wide Gamut. Cela dit, il n'existe aucun algorithme d'amélioration des couleurs (comme le TriLuminos chez Sony), ce mode à donc tendance à saturer intensément les couleurs et surtout dénaturer les teintes de peau. Enfin, nous avons le choix entre SDR, HDR10 ou HDR HLG, sans oublier la fameuse fonction HDR+ qui permet d'optimiser l'affichage HDR10 ou de convertir tout contenu SDR en HDR.
 
Nouveauté, le réglage Amélioration des contrastes


Pour le reste, nous retrouvons évidemment tous les réglages habituels (cf. photo ci‑dessus) : choix du mode Image (Dynamique, Standard, Naturel et Cinema), plus un mode Jeu pour réduire l'Input Lag, Rétroéclairage, Contraste, Luminosité, Couleur, Netteté, Gamma… Le fameux Digital CleanView remplace toujours tous les réducteurs de bruit avec la possibilité de le désactiver, le régler sur Bas ou Auto. Appréciation rapide avant le Verdict Technique, nous l'avons trouvé un peu trop agressif sur Auto avec un effet type « aquarelle » trop prononcé ce qui a tendance à réduire considérablement le piqué et la texture de certaines matières. Avec la TNT nous avons préféré le laisser sur Bas et Désactivé avec les disques Blu‑Ray.
 
 Enfin, petite nouveauté très intéressante et efficace, surtout sur un système de rétroéclairage Full LED, le réglage Amélioration des Contrastes peut donner de très bons résultats, surtout sur les contenus HDR. Il faut également savoir que son action est dépendante du paramètre Local Dimming. En effet, cette année la gestion Local Dimming va au‑delà d'une simple gestion de zones de contraste. Lorsqu'il est réglé sur Élevé, cela renforce l'effet de Peaking et booste énormément le rendu HDR. En activant l'Amélioration des contrastes, une sorte de remapping des tons dynamiques s'opère pour offrir un rendu plus naturel alors que sans, le rendu peut sembler surexposé et manquer de naturel. À chacun son choix (cf. nos explications dans le Verdict Technique).
 
OS Tizen, cœur d'une des interfaces les plus complètes du marché


Quand on parle de TV Samsung, impossible de passer à côté des énormes possibilités offertes par la section Smart TV avec une interface Smart Hub hypercomplète qui évolue toujours sous l'OS Tizen. Certes, les nouveaux téléviseurs Android TV offrent plus de possibilités, notamment au niveau des jeux, et la possibilité d'accéder à Google Play et ses centaines d'applications, mais le Smart Hub à l'avantage d'être très stable et réactif (ce qui n'est pas le point fort d'Android TV), plutôt fun et très simple d'utilisation au quotidien. De plus, avec les nombreux partenariats signés par Samsung, on trouve également de très nombreuses applications, de non moins nombreux services de Catch‑Up TV ou VOD comme Netflix, Google Play, Amazon PrimeVideo, myCanal, Molotov ou TwitchTV, des jeux assez basiques, des interfaces de lecture multimédia comme Plex, DS Video ou encore des applications intéressantes comme TunIn, Deezer, SFR Sport, BeIn Sport, OCS, Spotify, Deezer, Steam Link… Et si le CPU n'est qu'un modèle Quad Core+, il s’avère cependant l'un des plus puissants disponibles actuellement au sein des TV proposés en magasin. C'est probablement l'une des interfaces les plus complètes, juste derrière l'OS Android TV.
 
Alors, c’est vrai, pas de Kodi ou VLC ici, présents sur les téléviseurs Android TV de chez Philips, TCL ou Sony. Mais le lecteur multimédia du TV Samsung s’avère très complet et d'une stabilité étonnante. Il décode pratiquement tous les formats les plus courants dont les vidéos Ultra HD HDR10 et BT.2020, les codecs HEVC, AVC/H.264, VP9, MKV, M2TS, TS, [abc]FLV,[/abc] Mov, MP4, Flac, APE, Alac, M4A, WMV HD, DivX Plus UHD, AIFF, AAC, DTS, [abc]Dolby Digital Plu[/abc]s, MPO, PNG, Jpeg, et toutes sortes de sous‑titres comme les ASS, SRT, Sub, SSA, SMI. Bref, Ultra HD, HDR10 ou 1 080p, ce lecteur a lu tous nos échantillons de test vidéo et audio, en dehors des Iso et des fichiers DSD. C'est d'autant plus intéressant que ce lecteur propose en outre un excellent décodage vidéo grâce au puissant GPU Q Mastering Engine et le bitstream des pistes audio Dolby Digital 5.1 (pas de DTS [abc]5.1 [/abc]via ARC ou optique, ce qui est étonnant et sera peut‑être corrigé plus tard). Et pour ceux qui voudraient profiter d'un système de jaquettes pour afficher toute leur vidéothèque à l'écran, on trouve la célèbre application Plex.
 
Comme en 2017, on retrouve bien sûr l’intégration d’un décodeur Canal+ complet directement au sein du téléviseur. Cela permet l’accès direct à tous les programmes du groupe Canal+, offre MyCanal (pour regarder les programmes sur plusieurs écrans simultanément, quatre en tout, dont une tablette, un ordinateur ou un smartphone avec deux TV au maximum) avec Canal+ à la demande et BeIn Sports compris. C’est géré très simplement, à travers une entrée dédiée dans les menus du TV. Il est aussi possible de s’abonner à Canal+ ou CanalSat directement depuis l’écran TV. Le tout contrôlé à partir de la télécommande du TV.
 Mais l’une des nouveautés essentielles de ces modèles 2018, outre le mode Ambiant déjà mentionné, réside dans l'intégration de la fonction SmartThings. Cette dernière, via une interface dédiée, permet de piloter une multitude de produits connectés, du thermostat à la caméra de surveillance en passant par les volets roulants ou l'aspirateur robot. Samsung annonce que la fonction SmartThings est totalement ouverte à tous les protocoles du marché pour une compatibilité IoT (Internet of Things) quasi universelle.

 


 

Concurrence


De plus en plus de fabricants comme Panasonic, Sony, LG, Loewe ou Philips ont choisi la technologie Oled pour leurs modèles phares. Si en plus on prend en compte l'élément rétroéclairage Full LED Local Dimming du Samsung QE65Q9F 2018, la concurrence se limte à deux spécimens dans cette gamme de prix. Le premier est le Sony KD-65XF9005, un magnifique TV doté d'un processeur vidéo révolutionnaire, le X1 Extreme ! Ce modele possède un puissant contraste avec un procédé Local Dimming comptant 64 zones avec une gestion du retréoclairage trés performante. Il embarque également un OS Android TV, une compatibilité HDR10, HDR HLG et HDR Dolby Vision, un double tuner DVB‑C/T2 et S2, et une compensation de mouvement X‑Motion Clarity trés performante. Sans oublier l'une des conversions SDR/HDR les plus efficaces du moment grâce au X Tended Dynamic Range Pro.
 
Le second se nomme LGSK9500. Il s'agit d'un TV LCD Full LED doté d'un système Local Dimming Pro et d'une dalle Ultra HD 10 bits (un profil IPS nouvelle génération, donc capable d'atteindre un pic lumineux bien plus important qu'auparavant : il avoisine les 1 200 nits sur cette référence). Il embarque toutes les spécificités LG comme WebOS propulsé par un processeur Quad Core, les compatibilités HDR10, HDR Dolby Vision et HDR HLG ainsi qu'une compensation de mouvement TruMotion doté d'un indice de fluidité PMI3700. On relève également une particularité intéressante, avec le support du Dolby Atmos via HDMI ARC et en lecture multimédia.

 

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