Test de la barre de son Polk Signa Solo

Test de la barre de son Polk Signa Solo

le 3 avril 2018
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On peut avoir besoin d'un bon son dans des espaces plus réduits comme les chambres par exemple. Dans ce cas, pas besoin d'un système son trop puissant. C'est dans ce cas de figure que la barre de son polk testée par avcesar.com a un rôle à jouer. Et plutôt bien selon notre partenaire qui attribue 5 étoiles à la Polk Signa Solo, proposée au prix de 179 euros...

 

 

Ce sont les petits espaces que vise le constructeur américain Polk avec sa petite barre de son Signa Solo. Elle est plus spécifiquement dédiée à une chambre ou un salon de taille modeste pour offrir à tout téléviseur un son digne de ce nom. Il ne faudra donc pas la comparer à certaines de ses grandes sœurs capables de sonoriser de vastes espaces ou de proposer une restitution Dolby Atmos à grand renfort de basses confiées à un caisson annexe. Il faut ajouter à cela que nous ne sommes pas non plus dans la même gamme de prix. Mais si la Signa Solo s’adresse plutôt à l’ambiance feutrée d’une chambre, nous allons voir qu’elle dispose de nombreux atouts pour y mener pleinement sa mission.
 
Simple à installer, simple à utiliser


Ici, ce n’est pas la puissance qui est recherchée en priorité mais surtout un certain confort d’écoute qui passe aussi par l’intelligibilité des dialogues. Dans ce dernier domaine, comme nous le verrons, la petite Signa Solo dispose d’une « botte secrète ».
En premier lieu, cette barre de son se veut simple d’utilisation tout comme d’installation. Elle se dispense donc de caisson de grave externe. Les deux charges acoustiques de type bass‑reflex qu’elle intègre sont suffisamment conséquentes pour que les quatre petits haut‑parleurs large bande qui l’équipe offrent à l’écoute une assise tout à fait acceptable, même s’il ne faut pas s’attendre à ce que les graves ébranlent un immeuble sur trois étages. De même, raccorder le téléviseur est on ne peut plus simple. En effet, la Polk Signa Solo ne prétend pas constituer la clé de voûte d’un système multimédia. Plus modestement elle se contente d’offrir un son de qualité au programme vidéo qu’affiche le téléviseur ; charge à lui de déterminer la source qu’il exploite.

 

 

 
Fonction Bluetooth intégrée
L’interconnexion des deux appareils se fait donc simplement à l’aide d’un cordon optique. Signalons par ailleurs que ce choix permet de régler le problème de synchronisation entre le son et l’image. En effet, lors des connexions en HDMI, cette synchronisation n’est pas toujours assurée automatiquement. En liaison optique, sauf exception, le téléviseur gère le retard à appliquer au signal sonore en fonction de celui qu’induit le traitement de l’image. Aucun ajustage manuel du « Lip Sync » n’est donc présent. Dans le même esprit de simplicité, la connectique de la Signa Solo est extrêmement limitée. Outre l’entrée optique, seule une entrée analogique sur mini‑Jack 3,5 mm est présente. Elle permettra éventuellement de raccorder un téléviseur dépourvu de sortie optique, voire de connecter un lecteur analogique : magnétophone, baladeur, etc. Nous avons également noté la présence d’un connecteur propriétaire, masqué par un bouchon en caoutchouc, mais il n’est visiblement pas destiné à l’utilisateur. Il est probablement dédié aux opérations de maintenance, mais Polk ne précise rien à son propos. Enfin, la Signa Solo dispose d’un transmetteur Bluetooth. Elle fera donc office d’enceinte sans‑fil pour accéder aux contenus musicaux d’un baladeur, d’une tablette ou d’un ordinateur.
 

 
Objectif compréhension des dialogues !


Par ailleurs, pour mieux répondre à un usage en chambre, entre autres, la petite Signa Solo dispose de fonctionnalités spécifiquement conçues pour cet usage. La plus intéressante est la mise en avant des dialogues. En effet, la dynamique des bandes‑son sur Blu‑Ray est souvent très élevée. Une spécificité qui impose une écoute à un niveau relativement soutenu afin que les dialogues restent intelligibles. La Solo propose donc d’accroître le niveau de restitution des dialogues par rapport à la musique ou aux effets sonores des scènes d’action les plus appuyés. Pour ces derniers la Solo dispose également d’un mode nuit dont la fonction principale est de compresser leur dynamique. Enfin, toujours dans le but d’améliorer l’ergonomie et la simplicité de ce système, la télécommande du téléviseur peut être utilisée pour régler le volume de restitution de la barre de son. Précisons que si celle‑ci est livrée accompagnée d’une petite télécommande, elle dispose aussi d’un mode Apprentissage. Il est ainsi possible de « faire reconnaître » à la barre de son le signal infrarouge de la télécommande du téléviseur correspondant à une augmentation, ou une diminution, du niveau d’écoute. Enfin, même si la petite Signa Solo ne gère pas réellement cinq ou sept canaux, le DSP qui l’équipe génère une sensation de son enveloppant, un peu à la manière d’un mode Stéréo large amélioré. Une gestion des différents canaux sonores baptisée SDA (Stereo Dimensionnal Array).
 


Concurrence
Nous avons eu l’occasion de tester la petite JBL Boost TV (199 €). Une minibarre de son à l’encombrement encore moindre, autonome et assez comparable en ce qui concerne sa simplicité de mise en œuvre.
 
Samsung mise aussi sur la barre de son autonome, donc à caisson intégré, avec son modèle HW‑MS651 (499 €). Dotée d’une connectique assez complète ainsi que de transmetteurs Bluetooth et Wi‑Fi, elle peut s’alimenter directement depuis les téléviseurs de la marque pour limiter le nombre de câbles secteur.
 
Dans le même esprit la YSP1600 de Yamaha (649 €) s’intègre également à l’écosystème multiroom MusicCast de la marque.
 
Philips « triche » un peu avec sa petite B1 proposée à 499 euros. La marque lui a offert un caisson ultraplat. Ainsi, même s’il reste présent, il est possible de le glisser sous un canapé, par exemple.
 
Avec la HT‑MT300 (229 €), Sony propose le même type de prestation. Ici également le caisson est suffisamment mince pour se glisser sous un meuble.

 

 

Lire la suite avec le verdict technique...

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