Test du Marantz PM6006 : entre classicisme et technologie

Test du Marantz PM6006 : entre classicisme et technologie

le 24 mars 2017
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Notre partenaire AVCesar.com a testé l’ampli audio-vidéo PM6006 de Marantz. Ce produit a visiblement séduit notre confrère qui lui a attribué la top note de 6 étoiles. « Un véritable retour aux sources qui comblera les puristes de matériel stéréo traditionnel » que nous vous proposons de découvrir en détails…

 

« Avec cet élément, Marantz vient compléter sa ligne de produits au design vintage. Un véritable retour aux sources qui comblera les puristes de matériel stéréo traditionnel. Ici tout rappelle les années 80, progrès technique en plus bien entendu.

 

 Marantz ampli stéréo PM6006 à 599 euros

 

Ambiance d'un autre temps

 

Le réglage de volume, par exemple, est confié à un véritable potentiomètre motorisé alors que sur la quasi‑totalité des équipements actuels cette fonction est confiée à un jeu d’atténuateurs numériques. Dans le même esprit, un réglage de tonalité grave/aigu type Baxendall trône en façade. À l’observer, le Marantz PM6006 pourrait parfaitement être issu d’un équipement analogique du siècle dernier. Détail amusant, si le sélecteur de sources propose une entrée mentionnée Network, elle ne donne pas directement accès au réseau domestique ou à internet. En effet, elle est simplement associée à une paire de prises RCA. En somme, une entrée auxiliaire au niveau ligne prédestinée à recevoir un lecteur réseau. Que les choses soient claires : le Marantz PM6006 ne porte ni prise RJ45 Ethernet, ni transmetteur Wi‑Fi. La seule concession qu’il fait aux technologies numériques actuelles se résume à la présence de deux entrées optiques et une coaxiale. Au niveau de la connectique, c’est d’ailleurs ici sa seule différence avec son prédécesseur, le Marantz PM6005, qui ne disposait que d’une unique entrée optique.

 

L'évolution dans la continuité

 

Comme nous avons pu le constater, le PM6006 reprend l’essentiel des spécification de son prédécesseur. Il est même difficile de les distinguer d’un simple coup d’œil. La façade des deux appareils est strictement identique à l’exception de la position marquée Mute du PM60005 à laquelle vient se substituer l’entrée Optical 2. En revanche, les poussoirs Source direct, Speakers A/B et Loudness sont inchangés.

 

 De même, sur le PM6006, les étages de pré‑amplification et de puissance du PM6005 ont été conservés. Rappelons que pour préserver au mieux la pureté du signal sonore, Marantz a proscrit tout circuit intégré, qu’il s’agisse d’amplificateur opérationnel ou autre, sur le trajet du signal. L’intégralité des circuits analogiques sont réalisés autour de composant discrets de haute qualité : transistors, condensateurs, résistances de précision, etc. Pour cela, Marantz a conçu ses propres cartes électroniques dotées d’un trajet du signal aussi court que possible et adoptant une configuration « miroir » pour les deux canaux. Ainsi, non seulement cette structure limite les dégradations du signal qui peuvent survenir tout au long de son parcours mais, en plus, les signaux correspondant au canal droit et au canal gauche suivent strictement le même trajet ce qui évite tout décalage temporel, aussi faible soit‑il, dans leur propagation. Une architecture que Marantz a baptisé HDAM pour « Hyper Dynamic Amplifier Module ».

 

 

 Amplificateur à contre-réaction de courant

 

Au niveau des étages de puissance, Marantz a conservé son choix de contre réaction en courant pour mieux s’adapter à tout type d’enceinte. Mais, pour encore plus de finesse dans la dynamique, le PM6006 bénéficie d’une optimisation de la gestion des pics de courants. Par ailleurs, l’alimentation des étages de sortie se base sur une structure très traditionnelle. Un volumineux transformateur toroïdal associé à des condensateurs de forte capacité garantisse un approvisionnement en énergie généreux des étages de puissance même lors des appels de courant les plus intenses que créent les pics de dynamique.

 

 Look vintage mais technologies actuelles

 

Reste que s’il joue sur les lignes vintage, le Marantz PM6006 n’en bénéficie pas moins des technologies les plus actuelles. Un point particulièrement vrai au niveau de ses capacités de gestions des flux Hi‑Res Audio. Le cœur de son dispositif de conversion numérique‑analogique se base sur un circuit CS4398, de Cirrus Logic, compatible avec les flux 192 kHz/24 bits. À noter, pour éviter tout rayonnement parasite vers les sections analogiques, la section numérique est emprisonnée dans un blindage interne. On peut d’ailleurs deviner sa présence à la vue de la disposition des différentes prises d’entrées sur la face arrière de l’amplificateur. La prise coaxiale et les deux entrées optiques sont nettement séparées du groupe de prises RCA dédiées à l’analogique. La télécommande, de son côté, est des plus classiques et autorise le contrôle aisé et total de l'amplificateur. Sa finition aluminium est haut de gamme er offre une parfaite prise en main.

Signalons au passage que Marantz n’a pas hésité à offrir à son dernier‑né une connectique de belle qualité. Les bornes à vis dédiées au raccordement des enceintes, notamment, acceptent tant les fiches bananes que les câbles de forte section.

 

 

Concurrence

 

Technics propose le SU-G700. Un amplificateur doté d’une puissance de 2 x 70 W sous 8 ohms mais capable de délivrer jusqu’à 2 x 140 W sous 4 ohms. Orienté audiophile, il dispose d’algorithmes de sur‑échantillonnage des flux numériques particulièrement évolués pour une transparence d’écoute impressionnante. Cependant son prix public n’a pas encore été dévoilé.

Proposé à 1 599 €, le PMA-1600NE signé Denon dispose également d’une puissance de 2 x 70 W sous 8 ohms mais il est capable de délivrer jusqu’à 2 x 140 W sous 4 ohms. Son entrée USB‑B, à connecter sur un ordinateur par exemple, est compatible avec les flux 384 kHz/32 bits et DSD jusqu’à 11,2 mégahertz. Pour une grande douceur de restitution, ses étages de sortie se basent sur des transistors Mosfet de puissance (transistors à effet de champ). À noter aussi, l’entrée Phono dispose d’un commutateur MM/MC pour pouvoir gérer tant les cellules type aimant mobile que bobine mobile.

Plus proche du Marantz PM6006, tant en termes de caractéristiques que de prix, l’amplificateur A10, de Rotel, commercialisé à 499 € délivre une puissance de 2 x 40 W sous 8 ohms. 100% analogique, il ne comporte en revanche aucune entrée numérique. Il faudra donc l’associer à un Dac externe ou à un lecteur réseau pour accéder aux contenus numériques.

 

La suite avec le verdict technique complet sur AVcesar.com

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