En 2016 le marché du meuble domestique a regagné près de 220 millions d’euros pour se situer à 9,56 milliards d’euros. Pour les organismes professionnels du secteur (Fnaem, Unifa, Ipea), « la croissance du marché en 2016 aura été profitable à tous les segments de produits à l’exception du meuble de salle de bains ». Mais deux segments tirent mieux que d’autres leur épingle du jeu : la cuisine mais aussi la literie (segment leader du marché du meuble).
Meuble de cuisine : 2,47 miliards d'euros (+3,7%)
Le marché des meubles de cuisine qui pèse aujourd'hui environ 32% du marché du meuble français a vu ses ventes progresser à nouveau en 2016. Une croissance qui était attendue au vu des bons résultats du segment en 2015 alors que le marché de l’immobilier, dans le neuf comme dans l’ancien, se montrait particulièrement atone. « La reprise de l’immobilier cette année entretient le retour à la croissance enregistré en 2015, surtout du côté des spécialistes cuisine qui voient leurs résultats s’envoler. La grande distribution n’est pas en reste et voit aussi ses résultats progresser mais toutefois dans des proportions moindres que les spécialistes, indique l’Ipea ».
Literie : 1,31 milliards d'euros (+5,5%)
Le marché français de la literie s’est bien porté bien en 2016 avec une progression de 5,5%. La croissance a été au rendez-vous à la fois chez les enseignes spécialisées comme dans celles de la grande distribution ameublement. « Ces dernières auront encore une fois très fortement animé le marché tout au long de l’année sur ce produit. Contrairement à d’autres segments du meuble, le marché de la literie bénéficie d’un fort marché de renouvellement entretenu par une communication qui joue pleinement la carte de l’aspect santé et confort du produit. Les ménages se laissent ainsi plus facilement tenter par des literies de plus grandes tailles ces dernières années, ce qui se ressent sur les paniers moyens ». Excellents résultats également en 2016 pour les spécialistes literie soouligne la Fnaem, "qui ont joué la complémentarité par rapport à la grande distribution en essayant de mettre en avant le produit plutôt que le prix".