Par Philippe Michel
Maurice Lévy, patron de Publicis et co-organisateur du salon, est visiblement très satisfait lorsqu’il fait le bilan de l’événement dans une interview au Parisien. Mais il avoue qu’organiser l’événement en six mois à peine était « complètement fou ». Ce qui n’empêche pas Publicis et les Echos d’annoncer une seconde édition est prévue à l’automne 2017.
Quant à l’événement en lui-même, il était organisé en grands espaces, parrainé par une grande entreprise, autour de laquelle se présentaient des dizaines de start-ups. SNCF pour les voyages, LVMH pour le luxe, Carrefour pour le retail,etc… Le tripe objectif était de présenter les innovations, de favoriser les rencontres entre investisseurs et jeunes entrepreneurs du numérique, et réfléchir à l’avenir de l’économie numérique au cours de nombreuses conférences.
Ce qui ressort d’une telle visite, c’est ce mélange d’espérance, d’énergie, un joyeux bazar dont on ne sait si il représente l’avenir de l’économie ou un mirage numérique. Bien malin celui qui est capable de dire si telle idée réussira, ou échouera. Et c’est la raison pour laquelle politiciens et grands dirigeants d’entreprise voulaient être là. Pour ne pas rater la naissance d’une grande entreprise.
Pour nous, qui avons connu la bulle internet des années 2000, avec les soirées folles des sites internet, c’est un peu cette impression de dispersion que l’on ressent. Mais c’est cela qui est passionnant, l’inconnu plutôt que le conformisme.
Viva Tech en quelques images…
Le client au centre de tout... De nombreuses start-up proposent des solutions de CRM, avec l'objectif de tout connaître de nous, afin de mieux nous servir, ou asservir selon les points de vue.
Facebook et Google ne pouvaient être absents du salon, lui-même adoubé par les deux géants du digital.
Chaque grande entreprise accueillait des dizaines de start-up en lien avec son secteur d'activités. Les start-ups étaient invitées, n'ayant rien à payer pour présenter leur offre.
Chaque start-up avait son activité clairement expliquée sur un affichage, qui mentionnait également le nombre de millions d'euros levés par l'entreprise.
Une ambiance détendue, ici sur un stand de coworking...
Beaucoup de baby-foots, dont le plus grand était sur le stand des experts-comptables. Les grandes entreprises et les représentants de l'économie traditionnelle veulent aussi se la jouer cool, avec le risque d'en faire trop parfois...
Qui dit start-up dit internationalisation, brevet, législation... Les cabinets d'avocats spécialisés avaient donc intérêt à être sur place.
Grand auditorium pour les grands dirigeants, directement sur le salon pour les futurs grands, et en mode hologramme pour les plus technos, de nombreuses interventions ont ponctué l'événement.
Avec bien sûr l'inévitable et emblématique French Tech....