Faire de l’omnicanal est indispensable mais pas rentable

Faire de l’omnicanal est indispensable mais pas rentable

le 22 avril 2015
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L’enquête mondiale auprès de 410 dirigeants, menée par PwC pour JDA Software, démontre que si l’omnicanal est indispensable pour se développer, son application n’est pas rentable. C’est en tout cas vrai pour la majorité des distributeurs interrogés. Et pour accéder à cette rentabilité, des options telles que hausse des prix, paiement des produits retournés, sont autant d’options envisagées à court terme…

L’enquête mondiale auprès de 410 dirigeants, menée par PwC pour JDA Software, démontre que si l’omnicanal est indispensable pour se développer, son application n’est pas rentable. C’est en tout cas vrai pour la majorité des distributeurs interrogés. Et pour accéder à cette rentabilité, des options telles que hausse des prix, paiement des produits retournés, sont autant d’options envisagées à court terme…

 

Dans la dernière étude annuelle menée auprès des dirigeants des entreprises du Retail & PGC par PwC pour le compte de JDA Software, la confiance dans la croissance du chiffre d’affaires pour les douze prochains mois progresse par rapport à l’année dernière. Toutefois, répondre aux attentes des consommateurs de l’omnicanal ressort clairement comme une préoccupation dans les réponses qu’ils apportent à un certain nombre de questions. De plus, 19% des 250 premiers retailers (et 16% de l’ensemble des répondants) déclarent être en mesure de répondre à la demande omnicanale de manière rentable.

 Malgré les investissements croissants pour vendre sur différents canaux, seuls 16% des retailers et des industriels du secteur des biens de consommation dans le monde le font de manière rentable (10% en France).

 

Les coûts les plus importants associés sont :

 La gestion des retours des achats en ligne et en magasin (71%)

L'expédition directe au client (67%)

L'expédition vers un point de vente pour le retrait en magasin par le client (59%)

47% des retailers Français ne parviennent pas à maintenir leurs ventes à cause d'une mauvaise visibilité et d'une mauvaise gestion des ruptures de stocks

Des investissements pour créer des nouvelles expériences client (57%) et redéfinir la place du magasin (53%).  Contrairement à d'autres pays, 28% des retailers Français déclarent que leur priorité numéro 1 pour favoriser la croissance est l'ouverture de nouveaux magasins.

Comment les CEO prévoient de restaurer la rentabilité :

38% prévoient de réduire les coûts client de l'exécution des commandes en ligne

31% pensent augmenter les prix des produits pour compenser le coût d'exécution.

31% prévoient de faire payer les retours

 

PwC a conduit cette étude fin 2014 auprès de 410 dirigeants en Amérique du Nord, en Amérique Centrale, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Chine, au Japon et en Australie. 22% des réponses proviennent des 250 retailers les plus importants (ceux qui ont un chiffre d’affaires supérieur à 5 milliards de dollars), et 51% des 1 000 plus importants. Les participants viennent essentiellement des secteurs des biens de consommation durables et périssables, des produits de grande consommation, du e-commerce et des enseignes spécialisées, ainsi que quelques autres secteurs connexes.

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