Crise de la consommation : bientôt la fin ?

Crise de la consommation : bientôt la fin ?

le 25 février 2015
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Si le consommateur n’a pas le moral, il achète moins. Et selon l’édition 2015 de l’Observatoire Cetelem, il semblerait que le moral revienne. Timidement certes, mais sûrement. Mais les cinq dernières années, 2009-2014, ont changé le comportement d’achat des consommateurs européens. De quelle manière ? Et comment la distribution peut-elle s’adapter ? Voici en analyse et en chiffres ce qu’en pense le spécialiste français du crédit à la consommation…

 

 

 

C’est la seconde année consécutive que le moral des consommateurs s’améliore. E l’un des points importants pour le business, c’est l’augmentation des intentions d’achat en France : 30% des personnes interrogées envisagent d’accroître leurs dépenses en 2015 contre 28% l’an dernier. Une augmentation de la consommation est donc attendue cette année, portée par la chute des cours du pétrole qui allège la facture énergétique des ménages. Et comme le démontre ce podium illustré ci-dessus, l'électroménager est en troisième positikon. Ce qui ne manquera pas de ravir nos lecteurs...

 

La France aime toujours les magasins

Le magasin résiste mieux qu’ailleurs en Europe, selon l’adage : consommer peu, mais de qualité. Le marché de la seconde main a le vent en poupe. Au-delà des contraintes économiques, les Français ont aussi gagné en maturité. Ils sont vigilants tant aux prix qu’à la composition et à la provenance des produits, comme aux impacts environnementaux.

Cela confirme la tendance européenne relevée par l’Observatoire qui veut que  les consommateurs soient devenus plus attentifs et plus responsables au cours de ces 5 ans.

62% des personnes interrogées estiment que leur manière d’acheter a changé au cours de cette période. 52% d’entre elles ont réduit leurs dépenses. 56% des Européens déclarent maîtriser et réduire leurs achats d’impulsion. Concernant les prix, les consommateurs européens sont plus attentifs qu’en 2009 : 83% les comparent plus avan d’acheter et 79% font plus d’achats malins (chasse aux promotions, achat de produit d’occasion, low-cost…).

 

Le consommateur européen a gagné en maturité et il est également plus attentif à la provenance des produits qu’il achète (67%) et à l’impact environnemental de sa consommation (60%). Par ailleurs, la consommation alternative s’installe dans les habitudes des Européens : 6 personnes sur 10 revendent par elles-mêmes les objets dont elles n’ont plus l’usage. 66% d’entre elles achètent des produits d’occasion et 36% reconnaissent pratiquer de temps en temps le partage ou l’échange de biens. Enfin, et malgré la crise, la consommation est encore et avant tout associée à la notion de plaisir pour 84% des Européens et 94% des Français.

Consommation, le temps presse.

Plus de 4 Européens sur 10 disent consacrer aujourd’hui moins de temps à leurs loisirs qu’en 2009 et les consommateurs passent moins de temps en magasin. En effet, pour 37% des personnes interrogées le temps passé dans les points de vente pour faire des achats a baissé.

Quand ils se rendent dans un magasin, l’objectif est d’aller le plus vite possible pour 61% des consommateurs. A l’inverse, le temps de consommation sur internet est resté stable pour 35% des Européens et il a même augmenté pour 49% d’entre eux. Plus de temps sur le net, moins de temps dans les magasins…la recherche d’information sur les produits, des bonnes affaires sur les sites d’occasion ou des offres promotionnelles expliquent en bonne partie ce surcroît de temps consenti. Certains consommateurs font aussi du temps passé sur internet ou en magasin, un moment « de détente, de plaisir, sans forcément acheter ». Le temps est d’ailleurs devenu un élément déterminant dans les arbitrages des consommateurs. Dans le cas du développement du « drive » ou des achats sur le web, « gagner du temps » arrive comme motivation première… devant les raisons économiques. 40% des consommateurs européens ont recours à ces deux modes de consommation avec la volonté de faire vite. C’est 10 points de plus que les raisons financières dans le cas du drive. Mais le magasin garde deux atouts de poids : il est synonyme de plaisir et plus encore de qualité. C’est pourquoi, près d’un Européen sur deux (49%) voit d’un bon oeil l’élargissement des horaires d’ouverture des magasins. 33% des Français pensent que l’ouverture des magasins le dimanche faciliterait leurs achats, leur donnant le temps de se renseigner, de se faire plaisir en s’assurant qu’ils font le bon choix.

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