Les e-commerçants ont le moral, est-ce normal en pleine crise?

Les e-commerçants ont le moral, est-ce normal en pleine crise?

le 17 avril 2013
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Pour la seconde année consécutive, la Fevad et LSA ont enquêté sur le moral des e-commerçants et sur leurs perspectives de développement. Malgré la dégradation du contexte économique, la majorité des dirigeants interrogés demeurent confiants pour 2013 : 62% d’entre eux se déclarent aussi ou plus optimistes qu’en 2012. Ils sont même 3 sur 4 à afficher un optimisme comparable ou supérieur à celui de l’an dernier chez les sites pure-players.

Cet optimisme n’empêche pas le stress : 47% des dirigeants interrogés se considèrent aussi stressés que l’an passé et 47% le seraient même davantage par rapport à un secteur qui, selon eux, devrait connaître des évolutions marquées en 2013. Pas moins de 81% des répondants anticipent des mouvements de concentration chez les e-commerçants, 70% imaginent de nouveaux accords stratégiques entre e-commerçants et retailers et 68% prévoient l’arrivée de nouveaux acteurs étrangers.

Une vision du marché propice aux investissements et à la création d’emplois

Pour la grande majorité des dirigeants interrogés (85%), le marché du e-commerce va poursuivre sa croissance. Pour leurs entreprises, 74% des sondés prévoient pour 2013 une augmentation de leur chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier et même une amélioration de leur performance financière (52%) ou une stabilité (34%).

Cette confiance dans l’évolution du marché encourage près d’un entrepreneur sur deux à projeter d’investir davantage en 2013 qu’en 2012 et 34% autant qu’en 2012. Ces investissements devraient profiter à l’emploi. En effet, les perspectives de recrutement demeurent élevées : 45% des répondants sont décidés à recruter autant que l’an dernier et 23% envisagent d’embaucher encore davantage. Au total, ce sont 68% des sondés qui comptent recruter autant ou davantage qu’en 2012.

Marketing, publicité et informatique en tête des investissements en 2013

En 2013, comme en 2012, les e-commerçants devraient en général privilégier les investissements dans le marketing et la publicité (58%) et l’informatique (47%). Viennent ensuite la diversification de l’offre (38%), la logistique (30%) et l’international (25%). A noter que les plus petites enseignes investiront en priorité dans le marketing et la publicité (61%) et la diversification de l’offre (55%) alors que sites plus importants devraient plutôt mettre l’accent dans l’informatique (64%) et la logistique (52%).

M-commerce, points de retrait et réseaux sociaux en priorité

Quelle que soit leur taille, les sites sondés placent en tête des leviers de croissance pour le futur, le m-commerce (76%), les points de retrait (54%) et les réseaux sociaux (51%). En 2013, le commerce mobile est même devenu le canal à privilégier pour 100% des dirigeants des plus gros sites ecommerce et 91% des dirigeants des sites d’enseignes magasins. Le canal magasins reste également une priorité 40% des dirigeants des gros acteurs du marché.

L’international comme relais de forte croissance

En 2013, plus d’un e-marchand sur deux est déjà présent à l’international (56%) et 14% en font le projet. Les écarts sont grands entre les plus petits acteurs, dont seulement 36% sont présents à l’international, et les plus grands, avec déjà 72%. Mais tous les profils d’acteurs ont franchi les frontières, aussi bien les retailers, 48%, que les pionniers du e-commerce vadistes ou les pure players, 59%.

Les sites qui n’envisagent pas d’être présents à l’international (30%) sont 50% à l’expliquer par le manque de ressources financières ou humaines.

De leur côté, les sites qui ont fait le pas font part de difficultés rencontrées dans les domaines juridique (53%) et fiscal (47%). Pour les plus petits acteurs, c’est la logistique qui a généré le plus de difficultés (67%).

Aujourd’hui, les 2/3 des sondés réalisent moins de 20% de leur chiffres d’affaires à l’étranger. Pour les 2 ans à venir, 85% des dirigeants présents à l’international envisagent une augmentation du poids de leur chiffre d’affaires à l’étranger et même 50% une forte augmentation.

Enfin, pour 58% des sites, les ventes à l’étranger se font en direct depuis la France et près d’un site sur deux vend également via une filiale implantée localement (47%).

Dans la plupart des cas, les exportations se font vers un nombre de pays encore limité, 58% vendent dans moins de 5 pays. Mais 25% des sites exportent déjà dans 5 à 10 pays et même 11% dans plus de 20 pays.

La Belgique est en tête des pays d’exportation (84% des sites sondés), suivie des autres pays d’Europe du Nord (40%), de l’Allemagne (40%), de l’Italie (40%), de l’Espagne (40%), du Royaume-Uni (36%) et des autres pays d’Europe de l’Est (33%). Seuls 16% vendent en Amérique du Nord, 13% en Asie et 9% en Amérique du Sud.

Méthodologie

Enquête réalisée par la Fevad en mars 2013 auprès des dirigeants de 79 sites marchands, en majorité vendeurs aux particuliers (84%), de tous profils (34% e-commerçants vadistes, 37% pure players et 29% retailers) et de toutes tailles (42% moins 10 millions d’€ de ca, 27% de 10 à 100 millions, 31% plus de 100 millions)

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