Cet élan s’inscrit dans un cycle d’environ huit ans qui correspond à la fois à l’usure des installations, au renouvellement et à la modernisation des technologies, à l’apparition de nouveaux usages et, enfin, à des besoins contextuels de réduction de frais généraux pour les clients finaux, par exemple, en réduisant les frais de transport pour des réunions de groupe.
L’enjeu pour les hôteliers est considérable : les activités de location de salles et les services associés représentent, avec les locations de chambres et la restauration qui vont souvent de pair, une part non négligeable du chiffre d’affaires des établissements. Les clients professionnels sont souvent eux-mêmes équipés ou en voie de l’être avec les dernières évolutions en matière d’audiovisuel et de systèmes de communication HD. Il est donc cohérent que les responsables hôteliers cherchent à leur offrir non seulement le service qu’ils attendent mais des possibilités élargies, supérieures.
Autrefois, les technologies et les systèmes proposés, bien que modernes, pouvaient s’avérer délicats à utiliser, bien complexes pour des utilisateurs ponctuels. Aujourd’hui, l’attention se concentre sur la simplicité d’utilisation et l’ergonomie des interfaces de contrôle : tablettes, télécommandes ou même branchement d’un ordinateur portable sur une prise HDMI. L’objectif est d’approcher de zéro la courbe d’apprentissage des utilisateurs. Les interfaces doivent être claires, intuitives, ne se limitant pas à « une commande = une technologie ou une action » mais ouvrant sur des scénarii, c’est-à-dire des réglages prédéfinis qui traduisent les besoins pour une situation donnée, par exemple la coordination des lumières qui baissent tandis que s’allume le vidéoprojecteur. Il faut donc installer des systèmes à même de coordonner les technologies présentes : ouvrants, lumières, audiovisuels, sonorisation. L’utilisateur devient intuitivement le régisseur de la salle de séminaire. Pour l’hôtelier, rendre le client autonome lui permet de libérer son personnel et de le concentrer sur des opérations purement hôtelières.
Dans ce début de cycle, le saut technologique s’accompagne d’un réaménagement conséquent des espaces avec l’apport de matériaux plus nobles. Les salles de réunion ainsi rénovées allient confort, modernité et standing et offrent des configurations variées grâce à leurs parois modulables, pilotables comme les autres technologies à partir d'une interface préprogrammée. La modularité est idéale pour les réunions où l’on souhaite que les visiteurs n’aient pas de mauvaise impression face à un espace trop grand ou au contraire trop exigu. Cela permet en outre d’intégrer des espaces de restauration qui peuvent être révélés en fin de session et de gérer au mieux la circulation dans les espaces. Chaque configuration nécessite un scénario adapté, que ce soit pour les lumières autant que pour le contrôle de la climatisation, démultipliant de fait le champ des possibles et demandant également aux professionnels en charge des rénovations imagination et minutie.
L’enjeu pour le marché dépasse de très loin le territoire français – les chaînes hôtelières internationales ont à cœur de proposer des services et des installations de qualité et homogènes dans leur réseau et ce mouvement n’est donc pas isolé, loin s’en faut. Elles sont soucieuses d’offrir des infrastructures technologiques de pointe, intelligentes, évolutives, qui répondent à tous les types de besoins de leurs clients internationaux. Rappelons leurs problèmes courants : les coûts des transports s’envolent, le besoin de rationnaliser davantage le temps des collaborateurs et leurs déplacements, les possibilités de plus en plus larges en matière de transfert de données grâce aux importantes bandes passantes. Avec sa capacité d’accueil large et confortable, les établissements optimisent leur développement et cela permet à la filière de se consolider et d’être moins vulnérable et moins sensible aux modes et aux fluctuations de l’activité du tourisme.
