Asko annonce une flopée de nouveautés pour le printemps 2026
Asko annonce une flopée de nouveautés pour le printemps 2026
le 10 novembre 2025
, par Rédaction Neomaghttps://www.linkedin.com/company/neomag/
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En 2026, Asko a prévu de renouveler ses gammes de lavage grand public, tout en conservant les caractéristiques qui font l’ADN de la marque, notamment la construction des lave-linge sur amortisseurs Quattro. Refonte aussi des gammes de fours, qui profitent notamment de nouvelles électroniques. Enfin, au printemps prochain, la gamme de froid pose libre aura également droit à de belles évolutions. Neomag a pu découvrir ces innovations en compagnie d’Alexandre Klutchko, Directeur marketing et communication chez Eberhardt, le distributeur exclusif d’Asko en France.
Alexandre Klutchko, Directeur marketing et communication chez Eberhardt, nous présente les avancées d’Asko sur l’IA, dont une application qui, depuis une photo des ingrédients dont on dispose, propose des recettes.
Des lave-linge en quête de silence, qui conservent leur construction atypique
Pour rappel, Asko bénéficie d’une longue expertise dans le domaine du lavage. On peut en effet rappeler que c’est avec la fabrication artisanale d’un lave-linge que la marque est née. De plus, outre des lave-linge grand public, Asko produit aussi des modèles professionnels, notamment destinés aux laveries.
Les lave-linge d'Asko ont ceci de particulier que leur tambour n’est pas fixé au châssis mais monté sur quatre amortisseurs ; une technologie qui porte le nom de Quattro. Lorsque l’appareil est en fonctionnement, on voit d’ailleurs son hublot, directement fixé au tambour, bouger en toute indépendance du châssis. Cette architecture présente plusieurs avantages, à commencer par limiter les vibrations qui participent à fragiliser les composants intérieurs. Or, la durabilité est un critère très important pour la marque suédoise, qui conçoit et teste tous ses équipements pour qu’ils durent 20 ans. Cette conception présente aussi des atouts en matière d’hygiène puisqu’il n’y a pas de manchon en caoutchouc entre le hublot et le châssis, ici inutile ; il est remplacé par un fin rebord en inox. Non seulement le nettoyage est facilité mais surtout, ces joints sont de véritables nids à bactéries qu’Asko supprime tout simplement. Ces particularités de construction ont donc été conservées. Mais le fabricant a cherché à améliorer les points sur lesquels les utilisateurs espéraient des progrès, comme le niveau sonore. Celui-ci « passe de 76 dB annoncés à 70 dB – pour des modèles proposant une vitesse d’essorage de 1600 tours ! » rappelle Alexandre Klutchko. La nouvelle gamme Classic Series 1 sera donc beaucoup plus silencieuse. En ce qui concerne les interfaces, les écrans ont été agrandis pour optimiser la lisibilité. Le pilotage, qui se veut intuitif, s’effectue sur les mêmes bases que sur les générations précédentes, à l’aide d’une molette et de petits boutons positionnés sous l’écran.
Le filtre à peluches des sèche-linge de la gamme Classic Series 1 se présente désormais en un seul bloc, ce qui facilite les manipulations et l'entretien.
Sèche-linge : toute la gamme passe à la pompe à chaleur
La Classic Series 1, qui sera disponible à partir du printemps 2026, sera également composée de sèche-linge. Pour répondre aux exigences de la nouvelle étiquette énergie, tous seront équipés d’une pompe à chaleur. Il s’agit donc d’appareils peu énergivores. Asko a également revu en profondeur le fonctionnement de ces nouveaux sèche-linge, afin de proposer des cycles rapides, qui font partie des attentes des consommateurs. « Même si ce ne sont pas des choses visibles, en termes d’usage, l’utilisateur gagne en confort. Il dispose ainsi d’un cycle de séchage de 40 min pour 4 kg de linge. Si on associe un lave-linge et un sèche-linge Asko, on peut donc laver et sécher 4 kg en 1 h 20 min » précise Alexandre Klutchko.
Asko reconduit naturellement son concept de buanderie, qui rencontre un franc succès et reste donc en gamme. Pour rappel, il regroupe un lave-linge, un sèche-linge et une cabine de séchage qui tiennent dans moins de 1 m2.
Le filtre à peluches a également été amélioré, pour gagner en surface et donc en efficacité. Auparavant composé de plusieurs parties, il est désormais monobloc, ce qui facilite du même coup son entretien. Parmi les évolutions importantes, signalons encore l’ajout de capteurs de balourds, utiles lors du séchage de grosses pièces lourdes comme les couettes ou les manteaux. Lorsqu’un balourd est détecté, le tambour change de sens plusieurs fois pour démêler le linge afin d’éviter qu’il reste noué puis qu’à l’issue du cycle, l’intérieur soit encore humide. « Sans ce capteur, il peut rester 10 à 15% d’humidité résiduelle à la fin d’un cycle. Avec ce système, il ne reste que 0,5% » indique Alexandre Klutchko. Quant aux interfaces, elles sont semblables à celles des lave-linge. Les appareils de la Classic Series 1 seront déclinés en blanc, titanium et noir, cette dernière finition étant nouvelle cette année chez Asko.
Pas de nouveauté du côté des lave-vaisselle. Si la plateforme et les fonctionnalités restent les mêmes, notons néanmoins que toute la gamme passe en classe A. Asko profite du salon pour exposer son savoir-faire et ses exigences en matière de construction et de durabilité. Eux aussi conçus pour durer 20 ans, les lave-vaisselle utilisent un maximum d’inox et un minimum de pièces en plastique.
Froid : renouvellement de la gamme pose libre
Dans le domaine du froid, un univers dans lequel Asko est arrivé en France plus tardivement que pour le lavage, les gammes ne cessent d’évoluer et de s’améliorer. Le constructeur suédois propose déjà une nouvelle gamme pose libre, sur laquelle a notamment été ajoutée une poignée à dépression. L’aménagement intérieur change aussi ; on peut citer les balconnets, désormais en verre. Quant à l’électronique, elle apporte plus de fonctionnalités tout en se voulant plus intuitive, entre autres dans le réglage de différents compartiments indépendamment les uns des autres. Ces appareils héritent aussi de certaines technologies qu’on trouvait déjà sur l’ancienne génération. Sur des nombreux réfrigérateurs du marché, l’utilisateur peut régler le degré d’humidité dans le bac à fruits et légumes à l’aide d’un curseur. Or, ici il n’y en a pas. « Comme sur la gamme précédente, on profite d’un réglage automatique du degré d’humidité et de la température » décrit Alexandre Klutchko. « Asko utilise une membrane en fibre naturelle qui réagit selon la concentration en humidité. Lorsque ça dépasse 85%, les pores se dilatent pour libérer de l’humidité. En deçà de ce niveau, les pores se referment pour garder l’humidité à l’intérieur ». Cette technologie est baptisée Auto Humidity.
La technologie maison Auto Humidity ne nécessite aucun réglage : le niveau d’humidité est géré automatiquement dans le bac à fruits et légumes.
Quant au réglage de la température, ces réfrigérateurs utilisent un système qui s’apparente à de l’intelligence artificielle, détectant le nombre d’ouvertures de porte, leur durée, ainsi que leur récurrence… Il produit plus de froid en amont des ouvertures (par exemple si on rentre des courses toujours le même jour dans la même tranche horaire) pour éviter les variations de température dans la cavité, qui ont un impact à la fois sur la consommation électrique et sur la préservation des aliments. Cette gamme sera lancée au printemps 2026, période à laquelle Asko commercialisera également une gamme enchâssable « kitchen fit ». Les références qui la composent proposent une ouverture de porte sans débord et une évacuation de l’air chaud au niveau du socle, à l’avant.
Les balconnets sont désormais en verre.
Fours : une gamme complète qui démarre à moins de 1000 euros jusqu’au premium
Dans le domaine de la cuisson, où Asko est aussi très dynamique, la marque dévoilait à l’IFA une toute nouvelle gamme, avec un nouveau design et des électroniques revisitées. Elle se compose notamment de la collection Essence Series, qui sera lancée au printemps prochain. Il s’agit d’une offre abordable, à partir de 999 euros, sachant que pour ce prix, Asko propose déjà des équipements complets qui ont forgé son succès, comme des rails télescopiques « 100% extractibles », une porte à fermeture douce, une sonde de cuisson pour garantir des résultats précis et un double éclairage de la cavité pour avoir une vision claire même si on cuit sur plusieurs niveaux en même temps. Sur cette nouvelle gamme, la diffusion de la chaleur dans la cavité a été revue. Jusqu’à présent, les fours d’Asko étaient équipés de cinq arrivées d’air chaud mais seulement positionnées à la verticale. Pour assurer une diffusion de la chaleur plus homogène et une montée en température plus rapide, Asko a prévu des arrivées d’air à la verticale mais aussi tout autour, à l’arrière du moufle. En ce qui concerne les fonctions, elles se veulent elles aussi complètes : airfryer, déshydratation, choix direct d’un préchauffage rapide ou pas, connexion au WiFi (via ConnectLife)… Des programmes automatiques sont disponibles dès l’entrée de gamme.
Dans le domaine des fours, la montée en gamme s’effectue naturellement sur l’équipement, bien qu’Asko l’ait souhaité très complet dès l’entrée de gamme, mais aussi sur l’interface.
La montée en gamme s’effectue notamment sur l’interface, composée d’un écran – tactile sur certains modèles et complété par des boutons pour d’autres. Quelques références arborent des photos. Pour que l’utilisation demeure intuitive dans tous les cas, les réglages se font pas à pas, très facilement et de manière logique : on choisit d’abord le programme de cuisson, puis la température, la durée de cuisson, on opte pour un préchauffage ou non et pour finir, on peut ajouter des fonctionnalités comme la programmation du début ou de la fin de la cuisson, l’utilisation de la sonde... On a aussi la possibilité de programmer différents cycles de cuisson qui s’enchaînent. Alexandre Klutchko cite en exemple la brioche : « on peut utiliser une température de 30 degrés pour faire lever la pâte, ensuite de 180°C pour la cuisson et terminer par un cycle de grill pour dorer ». La gamme comportera différents modèles, dont un four combiné micro-ondes.
Dans sa gamme de fours, Asko propose plusieurs finitions : verre noir intégral ou son design signature, avec un cadre en inox, noir ou graphite.
En montant en gamme, on passe ensuite à la série Craft (autour de 1200 euros) – déclinée en Craft Glass tout en verre, ou avec la finition typique d’Asko, composée d’un encadrement qui existe en inox, noir ou graphite. L’interface est semblable à celle de la série Essence. « Sur la montée en gamme, la différence tient aux équipements et à l’éclairage, plafonnier et latéral sur les modèles premium, dont on peut régler la température (plus ou moins blanc ou jaune) » nous explique Alexandre Klutchko. Les fours de cette collection disposent de deux niveaux de rails télescopiques et les accessoires sont cette fois pyrolysables, ce qui apporte un meilleur confort en évitant d’avoir à les démonter avant de lancer un cycle de nettoyage. Ces références disposent aussi d’une fonction maligne héritée de certains fours de la gamme actuelle : la porte peut légèrement s’entrouvrir pour faire descendre la température rapidement en laissant échapper de l’air. C’est utile quand on veut enchaîner deux cuissons à des températures différentes par exemple ou encore pour les fours vapeurs, cela permet d’évacuer de la vapeur si on souhaite terminer en faisant dorer le plat (pour un gratin, par exemple). La gamme compte des fours multifonction 100% vapeur avec des programmes notamment dédiés à la cuisson sous-vide ou à basse température… Au sommet de l’offre, on trouve la série Elements, qui sera sans doute commercialisée plus tard, possiblement à la fin du printemps 2026. Les modèles les plus premium pourraient être lancés aux alentours de 2500 à 3000 euros. Là encore, on retrouve de la cuisson 100% vapeur. En termes d’équipement, Asko propose un écran plus grand, entièrement tactile, trois niveaux de rails télescopiques ainsi qu’un double éclairage en colonne dans la cavité… La gamme sera proposée en noir ou en gris, sachant que la finition grise, dépourvue de poignée, sera dotée d’une fonction d’ouverture de porte automatique, via un capteur tactile. Cette gamme va comporter un fameux modèle cinq-en-un, si réputé chez Asko, dans un format de 60 cm. Pour rappel, ces fours proposent cinq combinaisons possibles de chaleur : vapeur, micro-ondes, traditionnelle, combiné micro-ondes et combiné vapeur.
Pour finir, Asko présentait aussi ses travaux en matière d’intelligence artificielle, dont une application, primée au CES de Las Vegas, qui pourrait être lancée l’année prochaine en même temps que la gamme de cuisson. Cette application suggère des recettes à partir de photos des ingrédients qu’on a sous la main, en tenant aussi compte de critères comme le temps dont on dispose, le niveau de difficulté, les goûts ou restrictions alimentaires…