Technicien(ne) en électroménager, quand les métiers de la réparation deviennent tendance

Technicien(ne) en électroménager, quand les métiers de la réparation deviennent tendance

le 25 mai 2021
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S’il est un métier qui a de l’avenir, c’est bien celui de technicien(ne) en électroménager. Depuis la loi Anti-Gaspillage et pour l’Economie Circulaire (AGEC), la demande de techniciens en électroménager explose et le manque de candidats se fait sentir. Devenu un sujet « tendance », le métier ne manque pourtant pas d’avantages. Il est ouvert à toutes et tous, quels que soient l’âge ou l’expérience, il suffit que le candidat soit motivé, qu’il ait une appétence pour la réparation, mais aussi pour la relation clients.

Technicien(ne) en électroménager, quand les métiers de la réparation deviennent tendance

En février dernier, Enrique Martinez, Directeur général du groupe Fnac-Darty lançait un appel à candidatures en prenant la parole au micro de RTL. Il y rappelait notamment que le groupe répare chaque année 2 millions d’appareils grâce à ses 2500 techniciens et techniciennes, mais que 500 techniciens supplémentaires sont nécessaires pour répondre à la demande. « Nous souhaitons mettre hors du marché les produits qui tombent en panne souvent et rendre plus accessibles les pièces détachées pour que les appareils soient plus facilement réparables et lutter ainsi contre l’obsolescence programmée » expliquait alors le Directeur général. Le groupe a donc lancé une vaste campagne de recrutement et propose aujourd’hui plusieurs postes de techniciens itinérants SAV, pour atteindre l’objectif de 500 techniciens d’ici 2025. « Nous avons la volonté de limiter l’empreinte carbone en nous engageant sur un niveau de durabilité des produits. Nous avons d’ailleurs mis en place un logo “Le choix durable“ sur certains produits en partenariat avec les marques, qui nous permet d’avoir accès aux pièces détachées pendant 9, 12 ou 15 ans selon les appareils » ajoute Philippe Piron, DRH Exploitation du groupe Fnac-Darty.

Philippe Piron, DRH Exploitation du groupe Fnac-Darty, rappelle que l’objectif du groupe est de limiter l’empreinte carbone en s’engageant sur un niveau de durabilité des produits, plutôt que de les remplacer. Pour cela, Fnac-Darty recrute actuellement plusieurs de techniciens itinérants SAV, pour atteindre l’objectif de 500 techniciens d’ici 2025.

Les campagnes de recrutement se multiplient

Une filière de la réparation qui a le vent en poupe et dont plusieurs s’emparent aujourd’hui pour trouver de nouveaux candidats. Qu’il s’agisse de centres de formation, de stations techniques ou même de marques, c’est l’ensemble de la filière qui se mobilise pour recruter dans un secteur de l’électroménager en manque de techniciens réparateurs. C’est le cas notamment du Réseau Ducretet qui a lancé une campagne d’envergure pour l’embauche d’apprentis. « Nous constatons aujourd’hui une importante pénurie de techniciens en électroménager. Les demandes de techniciens nous viennent de toutes parts, qu’il s’agisse de la distribution spécialisée, des réseaux longs mais aussi des plateformes, ou encore des stations techniques des constructeurs. Au regard des différents appels que nous recevons, nous avons estimé le besoin à environ 300 à 500 techniciens par an sur 2021 et 2022. C’est pourquoi le Réseau Ducretet se mobilise aujourd’hui pour accompagner les entreprises, avec une solution clé en main destinée à favoriser l’embauche d’apprentis » déclare Jean-Pierre Gaubert, Directeur du Réseau Ducretet. Gilles Dagusé, Président du Réseau national Starsav et Gérant de La clinique du ménager 25 dans le Doubs, a lui aussi mis en place un partenariat avec le Réseau Ducretet pour recruter près de 250 techniciens, en s’appuyant sur le service de recrutement de la société SFG. « Le métier a longtemps été dévalorisé, mais la tendance semble s’inverser et il y a un réel besoin de techniciens aujourd’hui. La loi AGEC fait exploser la demande et la réparation va devenir un métier d’avenir » déclare le Président.
SFG a également mis en place un accord avec le Réseau Ducretet afin de créer des classes de techniciens et s’est engagé à répartir 100 techniciens dans les stations techniques partenaires de SFG et 5 qui seront directement intégrés chez SFG.

Frédéric Brizard, Directeur général de SFG (Société Française de Garantie), valorise le métier depuis plus de 25 ans. Pour lui, pas question de faire du « surfaçage ». Il est primordial d’avoir une vision globale et complète du métier en prenant en compte toute la chaîne de valeur. Cela doit passer par l’accès à l’emploi pour les jeunes, la création d’entreprise pour ceux qui ont déjà de l’expérience et l’accompagnement des reconversions professionnelles.

Revaloriser le métier de technicien

« Il y a une vraie pénurie de personnel et un grand besoin de revaloriser les métiers de terrain, constate Fabrice Machuret, Gérant de deux magasins Pulsat à Lapalisse et à Cusset Vichy dans l’Allier. On pousse les jeunes générations à devenir de grands bacheliers alors que les métiers techniques et manuels sont en manque de main d’œuvre. Le métier de technicien présente pourtant de nombreux avantages de par sa diversité dans les tâches à réaliser et dans la relation clients. C’est un métier très complet ». Pour Frédéric Brizard, Directeur général de SFG, la pénurie de techniciens est un problème qui perdure depuis de nombreuses années. « Il y a un vrai problème de main d’œuvre et il est nécessaire de communiquer sur ces métiers de services dont les places sont énormes. Chez SFG, nous venons de mettre en place notre offre SFG Services qui englobe un package complet pour valoriser le métier de technicien et faciliter la tâche des stations techniques déjà partenaires de SFG. Notre offre comprend l’accès à des campagnes de recrutement à l’échelle régionale et nationale, des accords pour obtenir des véhicules, PC et téléphones portables, ou encore l’accès à des formations complètes pour mieux se développer avec SFG ». Et pour attirer de nouveaux candidats, nombreux sont ceux qui surfent sur la vague de l’environnement pour recruter.

Olivier Bauduin, Directeur des Services et de la Relation Clients chez Miele. Les services et la satisfaction clients sont inscrits dans l’ADN de la marque allemande depuis ses origines et constituent un point clé de la stratégie. Miele est l’un des rares fabricants d’électroménager à disposer de son propre service après-vente intégré à la structure et dispose de ses propres formateurs. L’équipe compte 90 techniciens et 10 de plus sont attendus d’ici la fin de l'année.

L’économie circulaire et l’environnement au cœur des enjeux

L’état de la planète, le développement durable, l’économie circulaire sont des notions qui commencent à s’ancrer dans les esprits et c’est un point qui peut sensibiliser les nouveaux candidats. La société Murfy, qui a lancé un service de dépannage et de réparation à domicile d’appareils électroménagers dans le nord de la France, met clairement en avant l’aspect environnemental et joue à fond la carte de l’écologie pour valoriser ses services. Très forte en communication et en image, l’entreprise multiplie ainsi les prises de parole pour promouvoir le métier. Un focus sur l’environnement qui sensibilise et attire parfois de nouveaux candidats comme le constate Djamel Bouhallassa, Formateur en électroménager et domotique au CFA Ducretet de Lyon. « Je forme actuellement un ancien ingénieur en reconversion professionnelle qui a souhaité orienter sa carrière vers un métier plus engagé. Très sensible à l’économie circulaire et à la préservation de l’environnement, il vient de trouver un poste chez ENVIE et se forme aujourd’hui au métier de technicien réparateur. Nous sommes convaincus que la prise de conscience environnementale amène de nouveaux profils vers le métier de réparateur ». Des reconversions professionnelles qui sont également mises à l’honneur avec SFG Services qui proposent aux hommes et aux femmes qui le souhaitent de se reconvertir dans ce métier en créant leur propre entreprise. « Nous travaillons actuellement à la mise en place de formations diplômantes très complètes comprenant la technique, l’informatique et la relation clients. D’une durée de 450 à 550 heures, ces formations permettront aux apprenants de parcourir tout le spectre du métier et d’obtenir les certifications nécessaires pour leur activité. Munis de leur diplôme, ils pourront alors intégrer le réseau des stations techniques de SFG, ou créer leur propre entreprise de réparation et bénéficier du package de SFG Services ».

Djamel Bouhallassa est Formateur en électroménager et domotique au CFA Ducretet de Lyon. Passionné par la réparation depuis sa plus tendre enfance, il a été technicien dans une GSS pendant plus de 18 ans, avant de rejoindre le Réseau Ducretet comme formateur où il transmet sa passion avec entrain, en salle de cours comme sur les réseaux sociaux.

De la transmission familiale vers un métier de destination

Dans de nombreux cas, le métier de technicien est avant tout une histoire de transmission familiale et beaucoup sont arrivés dans le métier par ce biais. C’est le cas de Laurent Cheron, adhérent Extra et Co-gérant de la société Cheron & Fils à Caen, qui a débuté dans le magasin de ses parents en 1995 en tant que réparateur TV et qu’il a repris en 1998. Aujourd’hui, cet entrepreneur accompli propose des appareils de grandes marques dans son point de vente et de nombreux services d’installation et de réparation qui font sa réputation. « Notre force, c’est le service dans le domaine de la maison et le dépannage en est le meilleur exemple ». Même constat pour Gilles Dagusé qui déclare que près de 50% des techniciens de Starsav sont des transmissions, lui-même ayant repris l’entreprise de son père il y a plus de 20 ans. Dans le cas de Fabrice Machuret, il s’agit d’un métier de destination. « Je suis électricien de formation et j’ai souhaité proposer plusieurs services à mes clients en rejoignant l’enseigne Pulsat, le dépannage et la relation clients étant des points essentiels du métier. Pour moi, il était inenvisageable d’externaliser les services. J’ai donc formé mes techniciens, que ce soit par le biais des formations Andom de GPdis ou via le Réseau Ducretet. Aujourd’hui, nous proposons tous types d’installation et de réparations et cela représente un gage de confiance pour nos clients ». Beaucoup de techniciens en électroménager ont aujourd’hui entre 40 et 50 ans, mais la jeune génération s’intéresse de plus en plus au métier depuis l’arrivée de la domotique sur le marché. Des jeunes de 19 à 25 ans sont désormais légion dans les CFA et dans les entreprises qui recrutent.

Fabrice Machuret est gérant de deux magasins Pulsat, à Lapalisse et à Cusset Vichy, dans l’Allier. Ancien électricien, il a ouvert son premier magasin sous enseigne Pulsat en 2007. Les services et le dépannage ont toujours été au cœur de son métier. Aujourd’hui, il met à point d’honneur à former ses techniciens pour valoriser les métiers de terrain et fidéliser ainsi ses clients avec une palette complète de services.

Un métier accessible à tous les profils

Il faut dire que le métier est facilement accessible à tous, « pourvu que l’on ait une véritable appétence pour la réparation et une motivation solide » précise Djamel Bouhallassa. Les formations et l’apprentissage sont ouverts à tous les profils, aux jeunes comme aux moins jeunes, aux hommes comme aux femmes, avec ou sans expérience, tant que la motivation est là. Avec un Bac Pro SEN (Systèmes Electroniques et Numériques) en poche, les techniciens peuvent facilement trouver un emploi. D’autres formations qualifiantes sont également proposées via des organismes tels que l’AFPA (formations pour les adultes), ou avec un BEP si l’étudiant est déjà en entreprise et qu’il souhaite rejoindre un CFA. « Au CFA, nous recevons beaucoup de jeunes en sortie d’école qui sont là en contrat d’apprentissage, mais nous avons aussi plusieurs reconversions professionnelles. L’important reste la motivation et le goût de la réparation qui sont des notions indissociables du métier. D’autres qualités sont également requises et attendues par les entreprises comme la ténacité, la motivation, la rigueur et l’organisation pour prétendre à un poste de technicien en électroménager.
Et si le métier reste très masculin, quelques femmes s’imposent désormais grâce leur ténacité et un savoir-faire précieux. Laurent Cheron emploie d’ailleurs une technicienne en électroménager depuis sa sortie de Bac Pro, qui a pu bénéficier en 2019 d’une formation en apprentissage TSEE, Technique de service électroménager connecté. « Sarah apprend vite et a de réelles compétences. Elle est sortie première de sa formation, ce qui lui a permis d’être inscrite à la Fondation des Apprentis (qui met en avant les meilleurs apprentis de France) et a été élue meilleure technicienne en électroménager connecté de Normandie. Avec son parcours, Sarah prouve que la femme a sa place en tant que technicienne ». Et Gilles Dagusé d’ajouter que « les femmes font preuve de plus de dextérité et fournissent un travail très soigné. Elles sont également plus à l’aise en clientèle, un point essentiel dans notre métier ».

Gilles Dagusé, Président du Réseau national Starsav et Gérant de La clinique du ménager 25. Il baigne dans le métier de technicien depuis l’âge de 16 ans, dans l’entreprise familiale de son père qu’il a reprise en 2000. Acteur de la réparation depuis de nombreuses années, il s’investit pleinement dans son activité et se réjouit de la revalorisation du métier.

Se former à la relation clients

« Le contact avec le client est une notion importante à prendre en compte dans le parcours de formation » ajoute le formateur du CFA Ducretet. Un point sur lequel insistent également la plupart de nos interlocuteurs comme Laurent Cheron qui précise que « la communication est un des piliers du métier. Aujourd’hui, on se dirige vers un métier de technico-commercial, où le technicien est amené à donner des conseils d’utilisation. Nous avons un métier très réglementé avec l’obligation de résultat et un devoir de conseil auprès de nos clients, autant dans le dépannage que dans la démarche d’achat ». Pour Gilles Dagusé, « le savoir-être est essentiel dans le métier. Chez Starsav, 85% de nos techniciens vont en clientèle. Il est donc primordial de travailler sur ce point car ils sont dans l’intimité des clients qui attendent du technicien un résultat, mais aussi des conseils et des explications sur les pannes ». Des propos qu’Olivier Bauduin, Directeur des services et de la relation clients chez Miele, soutient également en précisant que « la satisfaction clients est inscrite dans l’ADN de la marque. Nous disposons aujourd’hui d’une équipe de 90 techniciens et tous sont formés régulièrement sur nos produits, mais aussi sur la relation clients. Nous entrons dans l’ère de la durabilité et les consommateurs attendent désormais des conseils de la part du technicien pour prolonger la durée de vie de leur appareil ». Et Fabrice Machuret d’ajouter : « La fidélisation du client est un prérequis dans notre métier. Au sein de mes magasins, les techniciens livrent, installent, dépannent et font du conseil. Cela rassure les clients ».

Laurent Cheron, adhérent Extra et Co-gérant de la société Cheron & Fils à Caen, se définit comme « un acteur de l’économie circulaire ». Labellisé « Répar’Acteur » depuis l’an dernier suite à la loi sur l’économie circulaire, il œuvre activement pour la défense de son métier et intervient dans plusieurs activités de sa commune. Il est également très engagé dans la formation et pousse ses jeunes techniciens à se qualifier pour tirer le meilleur parti d’eux-mêmes.

Quels sont les salaires et les perspectives d’évolution ?

Si les salaires répondent souvent à des grilles tarifaires et sont donc fonction de la qualification, les débutant démarrent avec un salaire légèrement au-dessus du SMIC (environ 1200 € nets) et les plus expérimentés peuvent percevoir jusqu’à 2000 € nets, voire plus selon leur degré de qualification mais également selon la région où ils travaillent. Le plus souvent, les GSS proposent des primes mensuelles ou de fin d’année, des participations/intéressements, des tickets restaurant et des véhicules de fonction et des appareils connectés nécessaires à leur travail (téléphone portable, etc.), quand les magasins et stations techniques de proximité valorisent leurs employés avec des chèques cadeaux, en complément d’un véhicule qui est mis à leur disposition, du téléphone portable et parfois des tickets restaurant. Et face à la pénurie de techniciens et surtout à la revalorisation du métier ces dernières années, certains estiment que les salaires pourraient tendre à la hausse.
Mais plus que le salaire, c’est aussi la diversité du métier qui attire. Car ici, la routine n’existe pas. Chaque intervention est différente. « Par ailleurs, le métier offre un sentiment de liberté car le technicien peut gérer son emploi du temps selon ses tournées, un peu comme s’il était indépendant » explique Djamel Bouhallassa. Un métier où les perspectives d’évolution vers un métier de responsable technique ou de chef d’atelier sont d’ailleurs légion. « Nous sommes sur un métier de passionnés et tous n’ont pas la volonté d’évoluer, précise Olivier Bauduin. Chez Miele, il est néanmoins possible de voir certains techniciens évoluer vers un poste d’expert technique ou se diriger vers notre offre professionnelle. Certains choisissent la voie du management avec des postes de Management de groupes ou de Responsable Technique Régional, quand d’autres s’orientent vers la formation pour transmettre leur savoir-faire à nos équipes ».

Le métier de technicien en électroménager est largement occupé par une population masculine. Il reste néanmoins ouvert à tous et les femmes peuvent facilement y trouver leur place. Leur travail soigné et leur aisance en clientèle sont des atouts particulièrement appréciés par les entreprises.

Un secteur en perpétuelle évolution

Depuis l’arrivée d’internet et plus encore avec la domotique, le métier de technicien en électroménager a évolué. « Il y a quelques années, le dépannage en électroménager se faisait à l’élément. On savait ce qu’il fallait changer à l’entrée et à la sortie et on le remplaçait. Aujourd’hui, les produits ont évolué et les techniciens ont dû s’adapter » constate Laurent Cheron. Et Djamel Bouhallassa d’ajouter : « La domotique a changé le métier. Les techniciens ont besoin d’être formés régulièrement pour être à jour avec les nouvelles technologies ». Un métier qui ne cesse d’évoluer et longtemps dévalorisé, mais qui est aujourd’hui sur le devant de la scène, avec de nombreux postes à pourvoir. « Si l’on est performant, on est sûr de trouver un travail en sortant de formation » conclut Olivier Bauduin. Un métier en plein essor et qui devrait perdurer encore de longues années. Car le fonds de réparation devrait entrer en vigueur d’ici 2022, avec l’objectif de réduire le coût de la réparation pour le consommateur lorsqu’il se rend chez un réparateur labellisé, comme va l’être Starsav.

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