Electrostock rejoint GGE Planet Ménager

Electrostock rejoint GGE Planet Ménager

le 5 décembre 2017
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Les rangs du groupement d'indépendants GGE Planet Ménager s’étoffent avec l’arrivée début octobre d’Electrostock, jeune société francilienne créée par trois associés trentenaires extérieurs au métier actuellement à la tête de deux magasins et d’un site marchand.

Tout commence lorsque qu’après des études à Novancia, l’école de commerce de la CCI Paris-IDF, puis une expérience à des fonctions marketing au sein du groupe Heineken, Jean-Thomas Paradowski décide de se lancer dans la création d’entreprise. Commercial chez Darty durant ses études, il s’était intéressé au marché de l’électroménager et avait observé le phénomène du déstockage en se disant « qu’il y avait certainement quelque chose à faire en le marketant davantage »… Il en parle à son ami Abdel Benkhedidja, qui travaille alors en salle des marchés à la Société Générale et se pose la question de l’entrepreneuriat. En 2010, ils décident de coucher le projet sur papier. Ils n’ont alors ni local ni aucun contacts avec les fournisseurs. « Nous avons démarré en travaillant avec les listes de déstockage. Nous avons tâtonné, ouvert avec un stock réduit, fait certainement des erreurs car nous n’étions pas issus de cette profession, mais nous avions l’énergie et la conviction et la machine s’est mise en marche ».

 

 Amis depuis plus de 15 ans, les trois fondateurs d’Electrostock ont décidé de développer ensemble leur esprit entrepreneurial dans le secteur du commerce et de l’électroménager. De gauche à droite sur la photo : Benoit Delporte (34 ans) est en charge de l’informatique et du Digital, Jean-Thomas Paradowski (34 ans) pilote le commerce, le marketing et le social et Abdel Benkhedidja (35 ans) gère les achats. Ensembles, ils ont lancé l’enseigne de magasins Electrostrock en 2011 puis, en 2016, le site marchand MaGarantie5 ans.

 

Fidéliser une clientèle de proximité en quête de bons plans

Le premier magasin ouvre en 2011 à Serris (Seine-et-Marne) sur 300 m2. Pas de faux plafonds, pas de carrelages au sol, mais un cadre agréable et des vendeurs disponibles et attentifs. 700 000 euros de chiffres d’affaires la première année puis 900 000 euros l’année suivante. « Cela a rapidement fonctionné car nous avons tout de suite développé une ambiance de réassurance qui nous a permis de fidéliser une clientèle de proximité. Nos clients ont rapidement compris que nous avions de bons prix et de bons conseils même si nous présentions un choix plus réduit que les grandes enseignes implantées aux alentours. Même si le client compare dans le magasin avec son smartphone à la main, lorsqu’il achète un four tous les dix ans, il n’est pas un spécialiste de la question et face à la masse d’informations disponibles sur le web il a toujours besoin de conseils personnalisés de vendeurs expérimentés ».

 

Fin de vie, second choix, déstockage et nouveautés  

En 2014, le duo d’entrepreneurs devient un trio avec l’arrivée de Benoit Delporte. Des projets digitaux plein la tête, il quitte le groupe L’Oreal pour rejoindre ses amis. Ils ouvrent alors un second magasin sur 800 m2 en zone commerciale à Nanteuil-lès-Meaux (77100) et le magasin de Serris est transféré sur 300 m2 à Montévrain (77600) dans la zone commerciale du Clos du Chêne située à moins de 6 kilomètres de Disneyland Paris. Tout proche de l’immense centre commercial Val d’Europe très prisé d’une clientèle touristique internationale, celui du Clos du Chêne, plus modeste attire, quant à lui, la clientèle plus locale. «Par rapport aux débuts de l’activité, nous travaillons aujourd’hui davantage sur de l’arrivage. Nous organisons régulièrement des campagnes par SMS pour prévenir les clients qui sont dans notre fichier. Le retour est bien meilleur qu’avec des flyers. Les clients savent que nous pouvons leur proposer aussi bien des produits « en fin de vie », que du « second choix », du déstockage ou encore des nouveautés. Les appareils sont garantis deux ans comme ailleurs mais ici nous proposons des garanties étendues moins chères. Sur un lave-linge à 399 €, nous proposons, par exemple, une extension de 3 ans à 59 € quand de grandes enseignes nationales seront plutôt à 149 € ».

 

Pérenniser sur des bases solides

Après ces deux formats différents (le magasin le plus grand propose également de la literie), un troisième Electrostock (ouverture à l’étude) devrait se situer dans une fourchette de 500 à 600 m2 pour un effectif de 3 à 4 personnes et un chiffre d’affaires de 1,5 à 2 millions d’euros réalisés au travers des rayons électroménager (GEM+PEM), Brun et Literie. Et si le concept prouve sa pérennité, il pourrait être le pilote d’un développement en franchise. « Mais avant cela, il y a encore beaucoup de choses à accomplir. Nous devons nous pouvoir nous appuyer sur des bases solides.  C’est pour cela que nous sommes actuellement en train de faire évoluer notre back office et nos process informatiques. Cela va nous permettre de mieux exploiter tout le potentiel que recèlent les data. Rejoindre le groupe GGE va aussi vous aider au niveau des achats, que ce soit au niveau des conditions, de la construction de l’assortiment que des opportunités ».

 

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