Satellites : SES se prépare pour l’Ultra HD

Satellites : SES se prépare pour l’Ultra HD

le 14 avril 2015
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Alors que le satellite gagne du terrain en matière de réception TV, l’opérateur satellitaire SES poursuit sa croissance et étend sa couverture mondiale, qui atteint désormais 312 millions de foyers. En France, la réception par satellite progresse, mais les Français lui préfèrent encore l’ADSL et le câble. Mais avec l’arrivée prochaine de l’UHD, gourmande en bande passante, la tendance pourrait s’inverser et SES s’y prépare activement.

 

Sandra Nicoletti

 

En croissante augmentation depuis quelques années, le satellite reste le moyen de réception TV le plus répondu en Europe avec 90 millions de foyers couverts, soit une part de marché de 35%. Un taux d’équipement qui progresse également en France avec 6 millions de foyers couverts, soit 23% du marché, mais qui n’arrive qu’en 3e position, derrière l’ADSL (40%) et le réseau terrestre (29%)*. Sur le marché français, SES s’affiche comme le leader incontesté sur le segment des satellites, avec une part de marché de 87% et un engouement du public pour la réception des chaînes en Haute Définition. Ce sont ainsi 82 chaînes qui sont diffusées en HD via les satellites SES Astra, réparties sur les offres d’Orange, SFR, TNT SAT et les chaînes de Canal+ et CanalSat. « Le marché se dirige vers une offre hydride, déclare Nick Stubbs,  Vice-Président de SES pour l’Europe de l’Ouest. D’ici quelques années, les boîtiers mixtes, à l’image de celui de Canal, vont se généraliser pour proposer différentes offres à partir d’un seul et même boîtier. Dans ce contexte, le satellite se positionne comme une parfaite solution, la couverture à 100 % du territoire français en Très Haut Débit n’étant pas prévue avant 2022».

 

Le satellite déjà prêt pour l’Ultra HD

Une solution satellitaire qui s’inscrit également comme l’une des plus intéressantes à ce jour pour l’Ultra HD, très gourmande en bande passante. « Contrairement aux autres sources de diffusion, le satellite est déjà prêt pour l’Ultra HD et apparaît aujourd’hui comme la solution idéale » assure Tom Christophory, Senior Manager Broadcast Systems Development chez SES ASTRA. Si la TNT ne dispose pas des ressources nécessaires pour diffuser massivement l’UHD, les abonnés ADSL sont également peu nombreux à disposer d’un débit suffisant pour le moment. De son côté, le satellite permet la diffusion de 300 à 400 chaînes UHD à partir d’une position orbitale unique, avec une large couverture, une fiabilité élevée et une distribution à coûts fixes. L’opérateur satellitaire a d’ailleurs lancé deux chaînes de démonstration UHD, conformes à la norme DVB UHD-1 : HEVC 50 Hz. « L’Ultra HD sera fondamentale pour le développement de la TV en Europe et en France dans les cinq années à venir, assure Nick Stubbs. Et Philippe Bailly, Fondateur du Cabinet NPA Conseil, de conclure : « Les produits sont là avec l’émergence d’un écosystème UHD complet dans les foyers, des contenus qui arrivent avec des films tournés ou remasterisés en 4K, des géants du streaming qui annoncent des productions en UHD en 2015 et une multiplication des expérimentations de captation 4K pour les grands événements sportifs. Il y a aujourd’hui une réelle nécessité pour la chaîne de valeur du broadcast d’embrasser rapidement l’UHD, au risque de renforcer le paradigme des usages délinéarisés, et d’un téléviseur abandonné aux services Internet ».

 

* Source : Etude Satellite Monitor - SES

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