Au cours de cette conférence de presse, tous les chiffres ont été présentés, de manière assez complète. Ce sont ces chiffres que nous allons évoquer cette semaine dans Neomag. Il y avait aussi au « menu » une étude très intéressante sur l’électroménager connecté, ainsi qu’une analyse de la distribution électroménager en France. Ces deux sujets méritent que l’on y revienne en détail dans une prochaine édition. On peut toutefois annoncer que les Français veulent des appareils connectés qui ne soient pas dans le gadget. Et que les GSS continuent leurs prises de part de marché sur l’électroménager.
Mais revenons aux chiffres, tels qu’exposés par Gérard Salommez : « 2014 signe le retour des bonnes années. Avec une croissance de 1,4% du chiffre d’affaires, le secteur de l’électroménager montre sa capacité à garder le cap malgré les turbulences. Représentant aujourd’hui 7,6 milliards d’euros, 14,5 millions de gros appareils électroménagers, 43,2 millions de petits appareils, la filière électroménager montre une nouvelle fois qu’elle est un secteur solide parce qu’imbriqué dans la vie des Français. Les perspectives 2015 sont du coup plus optimistes que celles que nous annoncions en fin d’année dernière et nous nous en réjouissons. L’effort devra être maintenu pour préserver ce marché porteur et créateur de valeur, très mobilisé pour continuer à relever les défis environnementaux et sociétaux d’aujourd’hui comme de demain. »
Gros électroménager : Un chiffre en hausse malgré une baisse du PV moyen
Après une année 2013 difficile, le gros électroménager a retrouvé la croissance avec une hausse de 3.0% en volume et 1.1% en valeur. Cette croissance s’explique notamment par le levier naturel que constitue la hausse annuelle du nombre de foyers en France (chaque année entre 1 à 2%) qui doit s’équiper. L’autre levier identifié est le résultat des efforts en recherche et développement déployés par les fabricants pour apporter plus de performance, de fonctionnalités, de durabilité et d’économie d’énergie aux appareils.
Toutefois , Gérard Salommez indique que « Si le PEM parvient, année après année, à maintenir sa valeur par une innovation permanente et de nouveaux succès commerciaux, le prix moyen du GEM lui, baisse encore, de 345€ à 337€.».
PEM : vive la cuisine, la coiffure et la chasse au poil
Le petit électroménager affiche comme l’année dernière de bons résultats avec une hausse de 3.0% en volume et de 2.0% en valeur, dynamisé par l’innovation et la création de valeur ajoutée. Les succès de l’année (robots culinaires, appareils pour coiffure, épilateurs à lumière pulsée) prouvent que l’offre produits touche le consommateur au plus près de ses attentes : il est exigeant et se dirige vers des appareils promettant un résultat professionnel ou répondant à ses aspirations de fait maison.
Une bonne nouvelle pour la distribution physique. Jouer la carte du PEM est une bonne idée car il apparaît que c'est l'un des secteurs le moins sensible à internet, et le plus aux démonstrations et explications. L'occasion peut-être de repenser son référencement et ses espaces PEM dans son point de vente...
L’électroménager en phase avec son époque, et la législation…
Le renouvellement de l’agrément d’Eco-systèmes par les pouvoirs publics, fin 2014, récompense un modèle vertueux de collecte et de traitement des DEEE mis en place et défendu par la profession depuis maintenant 10 ans.
La mise en application de la loi Hamon au mois de mars 2015, obligeant à informer les consommateurs sur la disponibilité des pièces détachées, a été largement portée et soutenue par le GIFAM.
Gérard Salommez conclut : « Notre capacité constante à évoluer et à proposer de nouvelles initiatives pour garantir des produits de qualité, solides, réparables techniquement et au prix le plus juste, démontre là encore la capacité du Gifam à mobiliser toute une filière au service du consommateur. L’information sur la disponibilité des pièces détachées, que nous avons largement soutenue, est une belle étape qui viendra récompenser les efforts des marques engagées sur ces valeurs. »