En 2007, 4,9 millions de PC, portables ou de bureaux, ont été vendus en 2007 (source GFK). Internet a été, et reste, l’un des vecteurs de croissance de la micro-informatique grand public. Il faut également ajouter à cela la convergence numérique et la forte progression des produits numériques nomades.
Les petits spécialistes peuvent revenir sur le marché
Au commencement de la micro-informatique domestique, les GSS et les GSA se sont emparées du marché. Les prix étaient encore élevés, les marques moins nombreuses et les marges réduites. Il fallait donc faire du volume, ce que le trafic de ces magasins leur autorisait. Pour les spécialistes de proximité, la nécessité d’offrir au consommateur une offre cohérente et la difficulté à vendre un produit nouveau (méconnaissance des marques, du SAV…), il était très difficile de se positionner sur ce marché. De plus, les ordinateurs de l’époque étaient volumineux, qu’il s’agisse des disques durs ou des écrans, que l’on appelait davantage des moniteurs.
Mais aujourd’hui, la donne a changé. Des marques comme Sony, Toshiba, Samsung… sont bien connues des spécialistes. De plus, le leadership des ventes de portables permet de résoudre le casse-tête de l’espace à accorder au rayon. Il reste encore une grande partie de la population à équiper, notamment les seniors, et les spécialistes ont tout à fait vocation à prendre des parts de marché. Les enseignes le savent bien puisqu’elles ont, au fil des ans, structuré leur référencement dans ce sens.
Les PC de bureau se vendent eux toujours mais beaucoup en entrée de gamme. Il est donc tout à fait envisageable, par manque de place, de faire l’impasse sur cette famille qui reste le pré carré des grandes surfaces.
A l’heure de la convergence numérique, et de la définition d’une nouvelle forme de distributions des produits numériques, il appartient à chacun de se poser la question et, le cas échéant, de trouver une petite place à cette informatique new look….