La marque reste un facteur déterminant dans l’achat
L’électroménager n’est pas le secteur le plus communicant de l’équipement de la maison, et pourtant les consommateurs accordent aux marques un large crédit dans leur décision d’achat. Même si leur PDM a baissé de près de 5 points en cinq ans, pour se situer à 82,5%, les marques du Gifam conservent le leadership face aux MDD, à 12,2%. Comme l’indique le tableau ci-dessous, les performances des produits et le prix ont aussi leur importance.
Economie d’énergie et d’eau, des arguments de montée en gamme.
En 10 ans, les produits ont gagné en efficacité et consomment moitié moins d’eau et d’électricité. « L’introduction de la nouvelle étiquette énergie fin 2011, plus lisible pour le consommateur, a favorisé le basculement du marché vers des produits toujours plus performants » souligne Jean-Jacques Blanc, Vice-Président du GIFAM. Après les appareils de froid, les lave-linge et les lave-vaisselle, le sèche-linge a, lui aussi, adopté la nouvelle étiquette. Les consommateurs se laissent séduire : les ventes de sèche-linge à pompe à chaleur, offre inexistante sur le marché il y a 2 ans, représentent déjà plus de 5 % des ventes totales de sèche-linge.
En fin d’année, la classe A disparaîtra, comme cela a été le cas pour le froid en 2012, pour les lave-linge et lave-vaisselle. Et en 2014, l’indice d’efficacité énergétique correspondant à la classe A+ sera plus exigeant.
L’encastrable doit être mieux travaillé
La France est en retard dans ce domaine, où les marges de progression sont fortes. La croissance en terme de volume touche d’ailleurs beaucoup plus les appareils encastrables que pose libre. La bonne tenue de la distribution cuisine, qui commence à mieux intégrer et valoriser l’offre, la mise en place d’espace cuisine dans les GSS, et bien sûr l’innovation sont autant de raisons de penser qu’en 2018, l’encastrable représentera 50% des ventes de gros électroménager en France, contre 33,3% aujourd’hui.