Septembre et octobre sont historiquement les mois les plus forts en ce qui concerne l’introduction de nouvelles références sur le marché français du Petit Electroménager. Des nouveautés qu’acheteurs professionnels et médias peuvent découvrir ou redécouvrir à chaque rentrée de septembre sur le salon Maison & Objet quelques jours ou semaines avant leur arrivée dans les magasins. La période est aussi celle de la présentation annuelle de l’étude «Filière Petit Electroménager». En 2006, ce travail réalisé chaque année par le Gifam en collaboration avec GfK (analyse du quantitatif) et Ipsos (qualitatif) avait déjà mis en évidence l’importance de l’innovation dans le développement de ce marché .
En 2007, la contribution est toujours aussi importante. Un quart de l’offre marché se renouvelle toujours chaque année et surtout « plus de 60% du CA du Top 200 (meilleures références du rayon PEM) est réalisé par des produits de 2 et ans et moins » indique Benoît Lehut, Responsable du Marché Electroménager chez Gfk. Sur un marché français en croissance de 7% à fin août 2007 selon GfK (ventes au consommateurs) et à + 15% selon l’indice Gifam (livraisons à la distribution), la création de valeur par l’innovation est particulièrement marquée au sein de plusieurs catégories de produits telles que les cafetières portionnées, les aspirateurs sans sacs, les machines à pain (X 10 en valeur en 5 ans) ou encore les centrifugeuses.
Mais alors que tout va plutôt bien, Gérard Salommez, DG du Groupe Seb, en charge du PEM au Gifam, a tenu a souligné que le marché recelait encore un important potentiel. Encore faut-il pour cela faire de nouveaux efforts non pas sur l’innovation des produits mais surtout sur l’amélioration de sa perception par les consommateurs. L’étude Ipsos 2007 présentée par Agnès Coulombeix est allée beaucoup plus loin que l’an dernier. Au-delà du constat : « les consommateurs ressentent un véritable déficit de mise en valeur de l’innovation », elle propose plusieurs pistes d’évolution qu’il serait vraiment dommage de négliger. Face à une demande fortement exprimée « d’information juste », le point majeur à retenir est qu’il faut désormais s’atteler à traduire l’information technique en terme de « bénéfices consommateurs » que ce soit sur les catalogues, les sites web, les packaging et même dans le merchandising des rayons…