Guy Leclerc, Président de la FCA et Alexandra Bouthelier, Directrice Générale, (notre photo) sont détendus avant l’ouverture des rencontres. Il faut dire que les chiffres qu’ils s’apprêtent à communiquer à la presse sont plutôt positifs. Face à la puissance de la grande distribution et des réseaux d’intégrés, le commerce associé maintient ses parts de marché, celles-ci atteignant 25,7% du commerce de détail. Mais ces bons résultats ne sont pas seulement dus à une conjoncture économique favorable.
Des enseignes plus organisées
Le premier avantage pour un chef d’entreprise de rejoindre un groupement, et une enseigne, est de conserver son indépendance tout en bénéficiant d’une structure nationale et organisée. Et c’est en cela que le commerce associé, et aussi la franchise, a un rôle à jouer dans une société où chacun rêve d’être un jour son propre patron. Seulement, pour lutter à armes égales avec la distribution intégrée, il faut pour cela avoir les meilleurs prix d’achat, la meilleure communication, les meilleurs services… La FCA constate que sur ces sujets, les enseignes sont mieux organisés que par le passé. En clair, elles se sont modernisées. Elles ont également renforcé leurs services de développement internes (4 développeurs par enseigne en moyenne), créé des implantations types, et établi des règlements internes, même si ceux-ci sont moins contraignants pour les adhérents que dans les autres formes de commerce. Il est à noter par exemple que seuls 48% des groupements du commerce associé garantissent à leurs adhérents une zone de chalandise exclusive.
Le défi : séduire les nouvelles générations
Plus de 5000 magasins seront à transmettre d’ici 5 ans, 1700 en 2007. Et c’est là l’un des principaux défis qu’auront à relever la FCA et les groupements. Ces derniers ont d’ailleurs réagi en prenant le problème à bras le corps. 52% ont inclus un droit de préemption dans leur contrat et 90% demandent à leurs adhérents de les informer de leurs projets de cession. Enfin, une grande majorité des enseignes se sont dotées de services d’accompagnement financier ou juridique pour accompagner les candidats à la reprise dans leurs démarches.
Pour réussir, il faut donner du commerce associé une image moderne et dynamique. C’est l’une des principales missions de la FCA. Il faut dire que, contrairement à ce qui se faisait dans le passé, la transmission d’entreprise est de moins en moins familiale. Seuls 22,9% des nouveaux chefs d’entreprise du commerce associé ont repris l’affaire familiale. 30,1% étaient salariés du réseau, 24,3% salariés d’une autre entreprise du secteur et 23,7% d’autres horizons. Comme on peut le constater, ce sont les salariés du secteur qui constituent le vivier de recrutement des années à venir.
Pour cela, il faut moderniser les enseignes et faire connaître ce type de distribution moins « visible » que la franchise. C’est l’une des missions premières de la FCA, mais également celle de neomag…
Le commerce associé en chiffres | |
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