Sur une année, les parts de marché ont peu évolué. Ce qui n’est pas le cas sur cinq ans, notamment chez le spécialistes qui sont passé de 30 à 22% de Pdm. Si les GSS se maintiennent, voire progressent, c’est davantage grâce à leur présence sur le e-commerce qu’à l’extension de leur réseau physique. Les GSA quant à elles bénéficient, de par leur taille, de leur capacité à être présentes sur la totalité du marché. Ce qui n’est pas le cas des spécialistes, qui se lancent à peine dans le e-commerce et qui ne réussissent pas à trouver leur place, faut de place justement, dans les marchés porteurs que sont les produits de mobilité et It.
Sur l’EGP en revanche, on s’aperçoit que les spécialistes ne s’en sortent pas si mal, sachant qu’ils ont perdu près d’un quart de leurs points de vente en cinq ans. Leur CA moyen en EGP en progression de 31% démontre en revanche que les magasins restants, s’ils sont moins nombreux, sont plus performants. Un fait dû à l’évolution des dirigeants, plus combatifs, et des enseignes, plus modernes dans leur communication et plus perspicaces dans leur référencement.
Un e-commerce dans la moyenne
Moins performant qu’en Allemagne et en Angleterre, le e-commerce français n’en continue pas moins sa progression. La qualité de la distribution physique en est la raison principale.